Le directeur général de l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), José Graziano Da Silva, est au Gabon depuis le week-end dernier, pour s’imprégner de l’état d’avancement du projet Champ-école manioc (TCP) lancé officiellement en 2009 par le gouvernement gabonais et cette institution onusienne.

agriculture Gabon FAO

Le nouveau patron de la FAO s’est entretenu le 28 avril dernier avec les membres de l’association Bimboulou, du quartier Tchad-Ntoum, bénéficiaire de l’appui technique du Fao/gouvernement Gabonais.

Se faire une idée de l’évolution du projet Champ-école manioc Fao/gouvernement gabonais, et déterminer les éléments à améliorer dans le cadre de la production et de la transformation de cette culture étaient l’objet principal de la visite au Gabon de José Graziano Da Silva.

«Nous avons beaucoup de choses à améliorer. Pas seulement la production, mais aussi la transformation du manioc produit et son conditionnement», a indiqué José Graziano Da Silva.

«Les efforts prochains de la FAO, vont se focaliser sur l’aquaculture. Il faut du poisson, afin d’ajouter de la protéine à l’alimentation des populations, qui en ont grandement besoin pour équilibrer leur ratio alimentaire journalier», a-t-il précisé.

Le projet TCP sur la production et la protection intégrée du manioc, exécuté depuis près de trois ans et élargie à plusieurs provinces du Gabon, porte sur la multiplication et la diffusion des boutures saines en vue de lutter contre la maladie de la mosaïque. Pour ce faire, plusieurs Champs écoles paysannes (CEP) ont été mis en place dans les différentes  provinces. Au total, au moins 600 bénéficiaires directs sont visés par les activités du projet.

 
GR
 

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