Un vent de contestation généralisé aux différentes administrations du pays a soufflé sur la capitale le 27 octobre dernier.

Les membres de l’Aresga devant la primature chantant et dansant pour se donner du courage. © Gabonreview

Les membres de l’Aresga devant la Primature, le 27  octobre 2014. © Gabonreview

 

Pour appuyer leur menace de paralysie, totale ou partielle, de l’administration publique les membres de l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) et ceux des syndicats amis ont investi le 27 octobre courant, la devanture de la primature. Ils entendaient se faire entendre par le chef du gouvernement.

© Gabonreview
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Presque tous là, ils avaient déserté leurs bureaux en ce début de semaine pour donner plus de fougue au rassemblement annoncé le week-end dernier. Cette action qu’ils présentent comme étant «l’avant-goût» d’une série de manifestations fortes, vise à faire fléchir le gouvernement et l’amener à respecter ses engagements consignés dans le procès-verbal signé le 10 mars 2013. «Les travailleurs, les travailleurs, les travailleurs, les travailleurs plus jamais ça», ont fredonné les membres de l’Aresga.

Comme il fallait s’y attendre, des éléments de la gendarmerie nationale ont effectué le déplacement de l’immeuble du 2-décembre pour y mettre de l’ordre. Accueillis par des chants et des exhortations les invitant à comprendre qu’ils sont également Gabonais et que ces revendications concernent tous les employés de l’État sans distinction de secteur d’activité, ils ont fait preuve de sagesse et de maitrise.

Les membres du Mosaap, et quelques-uns de l’Onep, en assemblée générale, le 27 octobre 2014. © Gabonreview
Les membres du Mosaap, et quelques-uns de l’Onep, en assemblée générale, le 27 octobre 2014. © Gabonreview

Au Mosaap aussi…

Même son de cloche du côté de l’école publique Martine Oulabou où les membres du Mouvement des syndicats des agents de l’administration publique (Mosaap), rejoints par quelques membres de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), se sont réunis en assemblée générale pour définir les stratégies à mettre en œuvre pour contraindre le gouvernement à satisfaire leurs doléances. «Si Ali refuse, on va gaspiller, si Ondo refuse on va gaspiller», chantonnaient ces agents de l’administration en guise d’avertissement. «Nous allons durcir notre mouvement, parce que nous serons amenés à fermer les administrations dès ce mercredi (29 octobre)», a martelé une syndicaliste, Ibinga Mboumba Chantale épouse Mackosso.

D’une chapelle à une autre, les revendications sont les mêmes, notamment la régularisation des situations administratives, la valorisation du Smig et du point d’indice, la valorisation de la pension retraite, le redéploiement des agents publics sans emplois, la révision des conventions collectives et du Code du travail et la réduction du coût de la vie.

 

 
GR
 

19 Commentaires

  1. philippe vouette dit :

    MON DIEU !!!!
    Mais pourquoi tant de grèves au GABON alors que tout les indicateurs sont au vert …..!!!!
    N’est-ce pas ?
    Pardon ce sont tous des opposants incapables de voir l’avancée significative du GABON grâce au PSGE….et parce que la haine du system rend aveugle ….N’est-ce pas ?
    Ou alors ils sont en grève car le Gabonais est paresseux …n’est-ce pas ?
    Nous parlons de plus de 80% de la population qui est À bout de souffle …..Extenuée ….se livrant jour après jours aux difficultés existentielle c’est une réalité.
    Que l’on soit du PDG ou non, il nous faut être tout de même réaliste et honnête ….rien ne va plus et le râle bol social est a la porte de la cité …

    Cordialement,

    Philippe Vouette

    • Harvy dit :

      Ah Phil,
      Qu’est ce qui ne va plus dans ce pays?
      Meme à l’epoque du vieux OBO, des avancées non négligeables ont quand meme été notées.Tout est comme bloqué.
      J’ai parfois le sentiment que ce gabon n’a plus un Président depuis 2009, mais un chef juste pour la figuration.
      Sinon comment comprendre que tous les secteurs sensibles du pays sont agonisants, et les premiers responsables restent passifs?
      Ou cela confirme bien que les caisses de l’état sont effectivement vides?

    • sm dit :

      Bien sur qu’on parle de pareusseux là, il n’ya pas que l’administration qui donne des sous chaque fin du mois!
      si ca va pas las-bas, qu’il aillent vendre des glaces au marché comme font les chinois à IAI, la pèche, la chasse, je sais pas moi , y’a tellement de choses à faire dans ce pays…
      Pourquoi faut-il toujours tout attendre tout de l’état?
      Voyez au Cameroun voisin! Ils font des grèves eux? Et pourtant les milliardaires sont dans les rangs des hommes d’affaires….
      Même s’il y’a des limites au Gabon, il ne faut quand même pas exagérer!

      un jeune qui ecaille son poisson au marché de Port-Gentil se fait dans les 15.000/jour, alors!!!

      • orteguslevirus dit :

        Sm, tu es vraiment hors sujet. Attend, ton pseudo est seul au monde sm .ici ,il s agit de démontrer au système pdg que leurs soi disant tout va pour le mieux est archi faux.
        Qu ils nous disent les raisons qui amènent le pays à être en ébullition.

  2. MOUKETOU Charles dit :

    Je suis à bout !!!Pas de carburant à Port-Gentil, j’ai abandonné ma voiture depuis 3 jours devant une station car le carburant ce négocie au marché noire à 2500fcfa le litre.
    A quand la fin de la grève de Oil Lybia.

  3. Fatigué dit :

    Lève-toi Gabon, nous méritons pas sa, courage

  4. L'outil du Pays dit :

    Ne vous en faite pas vous allez tout oublier,lorsque le PDG viendra en 2016 vous balancer les tee-shirts+les pagnes+les casquettes+les ailes de dindons et les cuisses de poules+la biere a gogo+2000f!le PDG oyeeeee….YA ALI oyeee!!!!

    • le_kap dit :

      je te jure! les gabonais sont trop amnésiques ou alors ils souffrent collectivement du syndrome de Stockholm, phénomène psychologique où des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers développent une empathie, voire une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers.

      L’expression « syndrome de Stockholm » a été inventée par le psychiatre Nils Bejerot en 1973. Ce comportement paradoxal des victimes de prise d’otage fut décrit pour la première fois en 1978 par le psychiatre américain Frank Ochberg, en relation avec un fait-divers qui eut lieu en cette même ville..
      Le 23 août 1973, un évadé de prison, Jan Erik Olsson, tente de commettre un braquage dans l’agence de la Kreditbanken du quartier de Norrmalmstorg à Stockholm. Lors de l’intervention des forces de l’ordre, il se retranche dans la banque où il prend en otage quatre employés. Il obtient la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui peut le rejoindre. Six jours de négociation aboutissent finalement à la libération des otages. Curieusement, ceux-ci s’interposeront entre leurs ravisseurs et les forces de l’ordre. Par la suite, ils refuseront de témoigner à charge, contribueront à leur défense et iront leur rendre visite en prison.
      Le syndrome de Stockholm peut être vu comme une manifestation de l’inconscient visant la survie : le sujet concerné, en s’attirant la sympathie de l’agresseur, peut se croire partiellement hors du danger, voire susceptible d’influencer les émotions de l’agresseur. Si la pacification débouche sur une fraternisation, il peut même imaginer sauver sa vie. C’est en fait simplement de sa propre angoisse que le sujet se protège, car le danger est toujours réel : l’agresseur n’a pas lancé son action sans être prêt à toutes ses conséquences.

      Le syndrome de Stockholm est un syndrome émergent psychotique comme on en observe parfois dans les situations extrêmes, y compris si le sujet n’a pas une personnalité psychotique.

  5. Madouaka dit :

    C’est Ping et Mba Obame ce sont eux qui encouragent les gabonais à revendiquer des choses imaginaires.

  6. shaow dit :

    Il est difficile de constater que les événements vont à reculons. Un pays béni de Dieu où chaque homme devrait avoir plus que le nécessaire. D’autres on fait le choix de s’ accaparer de la part des autres, et ces autres tellement appauvris et profondément poussés au désespoir , trouvent de plus en plus la porte de sortie qui leur reste: la désobéissance civile et la révolte. Un tour dans l’histoire rappelle que les dictateurs qui se sont convaincus d’y rester ont toujours fini dans la poubelle de l’histoire.

  7. Gregoire dit :

    Ndong Sima voulait sauver le gabon mais vraiment c’est pas la peine voilà on la enlevé et on retombe dans les mêmes travers et demain Ali viendra dire doña Ondo erreur de casting alors que ndong Sima brillant qu’il est il la sabote pelle Mel

  8. philippe vouette dit :

    Sm
    ne parle pas du Cameroun….
    Ce sont les orientations D’Ahmadou Ahidjo qui ont fait du Camerou ce qu’il est devenu …..
    Ce sont les orientations…..!!!!!
    Voici ce que l’ont dit de lui dans sa biographie :

    Ahidjo pense mener un développement économique qui favoriserait l’unification progressive du pays, par l’agriculture et l’education des masses….

    Sm, nous parlons d’orientations…..c’est la raison pour laquelle le Cameroun est comme il est aujourd’hui.

    Compare seulement ce qui peut l’etre …s’il te plait .
    Quelle est la grande orientation du GABON ….
    L’education ?
    La Sante ?
    L’agriculture?…dit moi …?

    Cordialement,

    Philipe Vouette

    • mossodjo dit :

      ah! ah! le cameroun est devenu quoi aujourd’hui? Tu penses vraiment que c’est un pays exemple de developpement meme en terme d electrification et fourniture d’eau? un pays dont la gestion marche dans la transparence et la bonne gouvernance et surtout l’alternance democratique? Biya a pense a sa succession? nous les noirs faut qu on a arrete de trop rever, on est tous dans la merde du senegal en…afrique du sud. on se levra ensemble et la on avancera ensemble. les francais sont venus au mali qui se fragemente surement, la RDC n arrive pas a contenir le tout petit rwanda qui veut decouper son territoire, sans parler de la cote d’ivoire. Meme le nigeria le geant est par terre… Le congo brazzaville a voulu prendre son destin entre ses mains en 1993, ils ont ete puni tres durement pour cela. Ahidjo a elimine l UPC (Ernest Ouandie , wambo le courant et les autres executes a bafoussam en 1971), c etait une guerre plus meurtriere que la guerre d algerie. Tout ce qui est impossible arrive sous nos yeux, nos etats sont dans un etat de corrosion avancee, ebola fait des ravages sans qu on puisse faire un geste, boko haram met en deroute l’armee nigerianne (incroyable mais vrai!!!)on est tous en phase terminale, est ce que nos amis occidentaux ont propose de remplacer tous les investissements faits par khaddafi? faut qu on prie pour trouver une nouvelle inspiration pour que les generations a venir aient une chance parceque nous la c’est pas la peine. Ah Dieu!

  9. kenth dit :

    C’est vraiment accablant de voir certains de nos frères gabonais continuer de raisonner comme des personnes sans intelligence et sans coeur. Pourquoi faites-vous ça? Qu’est ce que ça vous fait de voir les autres souffrir, dites nous un peu. Même quand une personne a fait de son mieux pour éviter de sombrer dans la misère totale en créant son activité, l’Etat et ses sujets trouvent toujours un moyen de l anéantir. Pourquoi vous faites ça? Même ceux qui possèdent deja beaucoup, veulent toujours prendre le peu qui reste aux démunis. Pourquoi vois faites ca?

  10. Robert dit :

    Attention! Quand vous menez une action pensez à l’histoire de la libye.

  11. manondzo dit :

    Ceux qui revendiquaient devant la primature ne représentaient tout au plus que 5% des fonctionnaires de l’Etat! On qualifie cela d’un pétard mouillé, car le plus GROS des fonctionnaires était et est toujours à son poste de travail. Tentez tout ce que vous voulez, le peuple gabonais ne vous suivra jamais dans votre périlleuse aventure.

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