A l’honneur à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes ce 8 mars, les femmes gabonaises en sciences ont invité les autres à briser le plafond de verre afin de se lancer dans le domaine.

Dr Suzy Ngomo, Ph. D professeure-chercheure, doyenne des femmes en STIM dans le cadre de l’appel à l’action de la gente féminine dans les STIM. © Gabonreview

 

Rejoignant le thème de l’Etat accréditaire, « Innover pour transformer« , mettant en exergue les femmes dans le domaine des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM), l’ambassade du Gabon au Canada a célébré la journée internationale des droits des femmes en mettant à l’honneur les femmes scientifiques Gabonaises vivant au Canada.

Ce 8 mars se célèbre la journée internationale des droits des femmes. © Capture/Gabonreview

Si le thème sélectionné s’est voulu un appel à l’action en faveur des femmes dans les STIM avec pour objectif de réduire, voire éliminer le fossé numérique entre les sexes afin que l’innovation et la technologie favorisent l’autonomisation des femmes, ces femmes ont appelé les autres, notamment les Gabonaises, à «ne pas baisser les bras». «Ce que je pourrai dire à la jeune fille gabonaise  c’est de se lancer dans le domaine des sciences sans d’abord réfléchir mais de se donner à 100% dans ce qu’elle entreprend», a conseillé Jeanne-Félicité Ndong Sima, ingénieure junior Génie Géologique. Si elle reconnaît que «réfléchir de manière mathématique ou scientifique» n’est pas à la portée de tous, elle estime qu’être assidu et se donner à la tâche l’est. Elle s’en veut d’ailleurs une illustration. «Je n’ai pas toujours été bonne en sciences. J’ai dû m’acharner, j’ai dû travailler jour après jour. C’est grâce à cet effort fourni que je suis aujourd’hui diplômée», a-t-elle dit.

A côté d’elle, d’autres comme Leiza Marcolino, ingénieure junior Génie des Mines pour qui, il est «important de relever les défis que les hommes relèvent depuis la nuit des temps, comme ingénieur» afin de participer au développement du Gabon. C’est également le cas de Leila Ogouma, ingénieur junior Génie Civil et Emma Barth-Moussavou, ingénieure Génie Chimique qui félicitent d’ailleurs toutes les femmes ayant réussi dans le domaine scientifique. Elles exhortent les gabonaises «à ne pas abandonner et aller jusqu’au bout de leurs rêves».

En sélectionnant divers profils, l’ambassade du Canada au Gabon a voulu «saluer l’engagement des femmes gabonaises dans les STIM au sein de sa juridiction». Pour la représentation gabonaise au pays de l’érable, ces profils «témoignent du talent et de la détermination des femmes gabonaises en sciences, qui œuvrent sans cesse au rayonnement du Gabon au Canada». Ces femmes, assure l’ambassade, œuvrent en qualité d’étudiantes ou professionnelles et dynamiques, elles sont férues de technologie, mordues d’ingénierie, passionnées par les mathématiques. Elles ont convergé à la Galerie Mushagalusa, l’un des rares espaces dédiés à l’éducation et à la diffusion de la culture africaine à Montréal, «pour marquer d’une empreinte indélébile» la Journée internationale des droits des femmes 2019, en lançant, à toutes les femmes et celles du Gabon en particulier, un appel à rejoindre les sciences.

 «J’ai passé les 15 dernières années à travailler, à comprendre comment fonctionne le cerveau. Comment s’organisent les neurones et l’état actuel des connaissances, il ne nous est pas possible de dire que les humains sont différents les uns des autres. Blanc n’est pas si différent que ça de noir et un homme n’est pas si différent que ça d’une femme. Evidemment, il faut pondérer cette affirmation», a déclaré Dr Suzy Ngomo, Ph. D professeure-chercheure, doyenne des femmes en STIM dans le cadre de cet appel.

 
GR
 

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