À l’occasion des 10 ans de la disparition d’Edith Lucie Bongo et de la commémoration de ses Legs, la polyclinique El Rapha a organisé, les 12 et 13 mars à Libreville, des consultations gynécologiques et interventions chirurgicales gratuites. Un peu plus de 400 femmes se sont succédées chaque jour.

Brice Mouele, responsable communication à la Polyclinique El Rapha. © Gabonreview

 

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Après la présentation de la polyclinique El Rapha et une visite guidée pour les élèves de certains établissements scolaires de Libreville, le 11 mars, les femmes ont pris d’assaut  cette structure sanitaire les 12 et 13 mars. Durant ces deux journées, elles ont bénéficié de consultations gynécologiques et interventions chirurgicales gratuites.

Venues des quartiers avoisinant la polyclinique et au-delà, elles étaient installées sous des tentes pour la prise de leurs paramètres (tension, poids, température), attendant vivement d’être reçues par les gynécologues et les urologues mobilisées pour prendre soin d’elles. «J’ai souvent des pertes abondantes, des règles irrégulières et des douleurs au bas-ventre. Je suis donc venu pour voir ce qui ne va pas et j’espère sortir de là avec un bon diagnostic», a témoigné une patiente.

Comme les autres, elle a été reçue par les spécialistes qui ont indiqué que la majorité des patientes souffraient de fibromes, myomes, endométriose, inflammation des trompes et kystes ovariens. «Des maladies classiques, mais très rependues», a indiqué Alain Auderbert, un gynécologue français. Le 12 mars, notamment, une patiente est allée en consultation pour des trompes bouchées et a subi une opération.

Alain Schiano, l’un des gynécologues, a indiqué qu’elle sécrétait «beaucoup de liquide qui a fini par former de poches d’eau dans ses trompes». Indiquant que c’est un problème très fréquent chez les femmes qui ont longtemps traîné des infections, la gynécologue a souligné que le problème de cette patiente était dû à «une sérologie chlamydia positive». Affirmant qu’à l’issue de cette opération, ses trompes seront abîmées, il a expliqué que le but de l’intervention était «de nettoyer au maximum les trompes pour faciliter la fécondation in vitro».

Aider les femmes à procréer

En effet, le thème de ces journées était «Procréation assistée : nécessité et faisabilité». Le mois de mars étant celui des femmes et compte tenu du fait que ces dernières sont souvent confrontées au problème de procréation, l’idée était d’«aider ces femmes à pouvoir avoir une enfant». «Nous avons eu une belle affluence d’environ près de 400 femmes. Aujourd’hui encore, elles sont un peu plus nombreuses que ça», a affirmé Brice Mouele, responsable communication à la Polyclinique El Rapha.

Toutefois, a-t-il fait savoir, «au-delà des femmes nous savons aussi qu’il y a certains hommes qui se trouvent malheureusement dans cette situation». Donc, a-t-il poursuivi, «pour ces journées, nous avons dû mettre en place un pôle de consultation des hommes dans la même optique : apporter des solutions». Ces hommes s’y sont rendus timidement et pas aussi nombreux que les femmes, «mais c’était quand même un petit échantillon représentatif», a-t-il signifié. Après les opérations, les femmes devraient retourner en consultation pour un suivi. «Elles sont censées revenir pour être suivies parce qu’une intervention, quelle que soit sa taille mérite d’être suivie», a signalé Brice Mouele.

L’hommage à Edith Lucie Bongo à la polyclinique El Rapha se poursuivra le 14 mars par une conférence et des débats scientifiques sur les sujets de la fertilité et de la procréation médicalement assistée. Cette manifestation s’achèvera le 15 mars avec des conférences scientifiques et la clôture des journées médicales.

 
GR
 

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