Comme chaque année à la même période, la rentrée judiciaire a eu lieu ce lundi 1er octobre au palais de justice de Libreville, en présence du président de la République. L’occasion a été donnée de faire le bilan de l’année judiciaire 2017-2018, émaillée par de fortes tensions entre les magistrats, les greffiers et le gouvernement. Ci-après le compte-rendu de la Communication présidentielle.

Ali Bongo a pris part à la rentrée judiciaire, le 1er octobre 2018. © Com. Présidentielle

 

Libreville, le 1er octobre 2018 – Le Président de la République, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, a pris part ce jour au Palais de justice de Libreville à l’audience solennelle de rentrée judiciaire des cours et tribunaux en sa qualité de président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

C’est en présence du Vice-président de la République, du Premier ministre, du ministre de la Justice et des Droits humains, garde des Sceaux et du ministre des Relations avec les institutions constitutionnelles que le chef de l’Etat a assisté à l’installation du premier président du Conseil d’Etat, M. René Aboghe Ella et de son commissaire général à la loi, M. Jean-Bruno Lependa, tous deux nommés le 3 juillet dernier, et enfin à la rentrée du corps judiciaire.

Présidée par la Cour de cassation au nom de toute la corporation, l’audience solennelle de rentrée des cours et tribunaux a été ponctuée par les allocutions du premier président de ladite cour, M. Jean-Jacques Oyono et de son procureur général, Mme Marie Mbanza-Bagny.

Tout en faisant état du bilan de l’année 2017-2018 marquée par les mouvements d’humeur des magistrats et des greffiers, le premier président de la Cour de cassation a évoqué les mesures d’urgence qui pourraient être envisagées pour cette nouvelle année, à savoir : la tenue d’une assemblée générale afin de procéder à un inventaire de tous les dossiers en souffrance et la programmation d’audiences exceptionnelles afin de résorber le retard accumulé.

La rentrée judiciaire, qui se tient chaque premier lundi du mois d’octobre, correspond à la reprise des activités du corps judiciaire.

La Communication présidentielle

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Olsen dit :

    Bande de hors la loi à quand la tenue des procès des prisonniers politiques detenus arbitrairement depuis 2016 et 2017?

  2. Serge Makaya dit :

    Quelle belle comédie !

  3. G.O dit :

    J’avais toujours en esprit la silhouette du seigneur du Akendengué. Ce comédien en chef nous a montrer ses limites au cours de l’une de ces dernières audiences. Englouti dans son fauteuil, Il déclaré en présence des étudiants de l’école de la magistrature ce qui suit: <> La suite fût de non sens qui ont fait sortir un à un les quelques étudiants venus assister à leur première audience au conseil d’état. Comment peut-on faire valoir un décret présidentiel qui est contradictoire aux textes de référence. Ça c’est possible au Gabon. Ali le signataire ne veut pas revenir sur ce faut décret à cause de la honte. Finalement c’est un gabonais qui sanctionné arbitrairement.

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