Accusé d’insubordination hiérarchique, en plus d’autres faits liés à l’exercice de son autorité, Fabrice Afane Allogo a été suspendu, le 16 mars, par la Cour d’appel judiciaire d’Oyem.

Fabrice Afane Allogo, procureur de la République d’Oyem. © D.R.

 

Ces derniers mois, son nom était cité dans plusieurs affaires, les unes plus invraisemblables que les autres. Fabrice Afane Allogo, le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem a écopé d’une «interdiction temporaire» d’exercer ses fonctions. La suspension qui lui a été officiellement été notifiée, le 16 mars, par le procureur général de la Cour d’appel judiciaire d’Oyem court sur trois mois. Parmi les motifs justifiant cette sanction : l’«insubordination hiérarchique caractérisée» et les «absences injustifiées». Depuis ces derniers mois, certains, à tort ou à raisons, lui prêtaient un train de vie de «roi».

On le soupçonnait notamment d’avoir quelques entrées d’argent pas toujours déclarées. Au point qu’en février dernier, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) l’avait accusé d’entretenir une relation particulière avec les entreprises TTIB et CDG appartenant au Chinois Gao Yan, détenteur de permis forestiers hors norme dans le Woleu-Ntem, précisément à Bitam et Minvoul. La CGPMEI disait ne pas comprendre la célérité du procureur à l’encontre des riverains et autres petits exploitants de la province lorsqu’il s’agissait de juger une affaire liée à l’exploitant chinois. Fabrice Afane Allogo et Gao Yan avaient-il un arrangement ? Rien ne permet de le dire.

N’empêche, les deux autres motifs ayant justifié sa suspension temporaire attisent les doutes. Le procureur d’Oyem est, en effet, accusé par la Cour d’appel de «procédures irrégulières et les saisies illégales de deux grumes». Une accusation qui ne renvoie que très logiquement aux soupçons de la CGPMEI. Seulement, près d’une semaine après la notification de cette suspension temporaire, le ministère de la Justice n’a pas officiellement évoqué l’ouverture d’une enquête. On sait simplement que cette décision est «privatif de toute rémunération».

 
GR
 

8 Commentaires

  1. jean -jacques dit :

    celui il faut même le radier difinitivement , quel honte celui qui devrait appliquer la loi, respecter la loi il sabotte bandit , voila les sous hommes ils sont pleins rien que la coquille , il faut le retour de la peine de mort olando doit revenir pour finir avec les voleurs, les corruptes, les opposants qui finances les greves. les syndicalistes qui incitent les élèves d’aller dans la rue.

  2. Tatoto dit :

    Tous des voleurs. Tous les gabonais ne pensent qu’à l’argent.

  3. MWANE NYAMBI dit :

    On est dans une insécurité judiciaire.

  4. Mais pourquoi l’en vouloir? dès lors que tous les Magistrats gabonais sont gagnés par un enrichissement rapide. 3 catégories des fonctionnaires gabonais s’enrichissent très vite avant 15 ans dans leurs carrières: les Douaniers, les impôts et les Magistrats…. Alors comprenez pourquoi le bas peuple est toujours nargué en Justice. Selon les Magistrats du Gabon, ce ne sera pas à 60 ans l’âge de la retraite que l’on deviendra riche. Alors comprenne qui pourra;;;;;

    • mintsa dit :

      Bjr à tous je vous rappelle qu’il est suspendu pour les motifs suivants: l’«insubordination hiérarchique caractérisée» et les «absences injustifiées».certains, à tort ou à raisons, lui prêtaient un train de vie de «roi».accusé par la Cour d’appel de «procédures irrégulières et les saisies illégales de deux grumes». je ne vois pas où il serait accusé de détournement. il a ce train de vie depuis qu’il est petit, il a toujours pris soin de lui pendant que des villageois allaient au marché d’adzougou payer la fripe le procureur AFANE s’habillait en leecooper,newman et autres vetement de marque payés à Oxygène. Renseignez-vous.

  5. lelion dit :

    vive la jungle au Gabon

  6. remontada dit :

    un fang en plus dans son bled, il va faire comment

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