A travers sa fondation, l’épouse du président de la République a lancé le 2 octobre dernier, la 1ère édition de la campagne annuelle de mobilisation en faveur du dépistage du cancer du sein et du col de l’utérus.

Camionnette dédiée à la caravane de sensibilisation. © fondationsbo.org
Camionnette dédiée à la caravane de sensibilisation. © fondationsbo.org

 

L’affiche de l’«Octobre rose». © fondationsbo.org
L’affiche de l’«Octobre rose». © fondationsbo.org

Au-delà du port du ruban rose, Sylvia Bongo Ondimba a décidé de s’impliquer beaucoup plus personnellement dans la lutte contre le cancer. Tout au long du mois courant, elle entend agir contre les cancers féminins, à travers des opérations de sensibilisation, de dialogue, d’explication sur ces différents types d’affection, l’importance de la détection précoce et de la non-stigmatisation des malades. «Octobre Rose c’est le mois le plus important dans la lutte contre le cancer et plus particulièrement les cancers féminins. Engageons-nous ensemble : pour ces hommes et ces femmes qui luttent chaque jour contre la maladie, pour l’avenir de nos enfants, de nos familles, mobilisons-nous contre la maladie», lance-t-elle, avant d’expliquer : «Lorsque je me mobilise contre le cancer, pour une détection précoce du cancer du col de l’utérus, je ne m’engage pas seulement comme première dame. Je suis avant tout une femme, une mère une sœur. Une femme, qui agit pour d’autres femmes. Une mère, qui agit pour d’autres mères. Parce qu’il n’y a que des vies prioritaires».

Le cancer du sein est la forme la plus fréquente. Il fait plus de 48 000 victimes chaque année. Une femme sur 8 sera concernée dans sa vie par cette affection. La grande majorité des cancers surviennent chez les femmes de plus de 50 ans, mais des femmes plus jeunes peuvent également être touchées, pour peu qu’elles aient des antécédents familiaux ou des prédispositions génétiques. Selon les spécialistes, «20% des femmes ont des risques aggravés d’avoir un cancer avant 50 ans». Les autorités sanitaires et leurs partenaires insistent donc sur la nécessité d’une meilleure prise en charge des femmes de moins de 50 ans présentant un risque aggravé. «Les centres de détection précoce du cancer du sein et du col de l’utérus sont opérationnels dans l’Estuaire», indique Sylvia Bongo.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gabson dit :

    Une fondation qui perçoit des milliards de l’Etat. Argent en partie réutilisé dans sa fondation usine à gaz et également planqué dans son compte personnel à la BGFI cette lessiveuse de banque.

  2. L'ogooué tarie dit :

    Mince le pauvre de la gena est déjà en mode st Valentin.

  3. Qui est fou dit :

    Que Sylvia dise aux Gabonais d’où vient l’argent de sa fondation? Les milliards de l’état détournés vers cette fondation pour faire la propagande du régime terroriste d’Ali Bongo. Combien ça coûte au gabonais lambda pour se soigner dans leurs hopitaux privés? Pas pour rien que malgré le bruit, les gabonais continuent de mourir pour des maladies facilement soignables! Le cancer va-t-il devenir la nouvelle vache à lait des Valentin et des Bongo? Prions pour les pauvres malades!

  4. Ismael dit :

    Bonne initiative. Maintenant il faut que les gabonaises se lèvent et comprennent que le cancer du sein c’est pas le fusil nocturne ou n’importe qu’elle autre chang que la belle mère , l’oncle ou un autre parent lancent par jalousie. Je le dis parce que bcp de jeunes femmes le croient tjrs. Hélas!

  5. Obali dit :

    De la pure fumisterie cette fondation. Ça c’est comme les sociétés écrans de son mec qui appartient en réalité au béninois Acrombessi, des entités montées pour mieux piller. Derrière l’écran de fumée se cache une mafia, la mafia du fric et du blanchiment d’argent.

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