Les députés qui animeront la XVIIe législature viennent d’effectuer leur première rentrée parlementaire sous « l’ère du désir d’émergence« . Une rentrée qui ressemble quand même un peu à un congrès du Parti démocratique gabonais…

Guy Nzouba Ndama, président en exercice de cette 12e législature de l'Assemblée nationale gabonaise.




Les députés élus de la 12e législature de l’Assemblée nationale gabonaise ont effectué ce 1er mars 2012, en présence des présidents des institutions constitutionnelles, des membres du gouvernement, des chefs de missions diplomatiques et consulaires présents sur le territoire national, leur rentrée parlementaire. Celle-ci intervient dans le cadre de l’ouverture de la première session ordinaire.
Placé sous «l’ère du désir d’émergence», l’inamovible président en exercice de cette 12e législature, Guy Nzouba Ndama a exhorté les locataires du palais Léon Mba à plus de détermination, d’exemplarité, et d’altitude de responsabilité dans le devoir que le peuple vient de leur confier.
«Vous avez pu réunir du monde autour de vous de telle sorte que votre idée ait pu obtenir l’assentiment des Gabonaise et des Gabonais de vos différents sièges. Ce qui en n’en point douter justifie votre présence au sein de cet hémicycle », a rappelé le président de l’Assemblée nationale.
«Vous devriez travailler sans arrière-pensée, pour que cette assemblée soit capable de démentir le préjugé qu’ils doutent qu’elle puisse évoluer comme une chambre d’enregistrement dans un contexte où elle est dominée par les élus d’un parti et ses alliés », a rappelé Nzouba Ndama dans un contexte où la nouvelle représentation nationale apparaît bien monocolore de par le nombre de sièges obtenus par le Parti démocratique gabonais, soit 107 sur les 120 que compte cette institution.
«Nul sectarisme, pas d’anéantissement de la minorité. L’esprit démocratique qui caractérise ce lieu devrait prévaloir. De même, je tiens à l’apport du parlement dans le renforcement de la démocratie à travers les moyens de contrôle qui lui sont reconnus par la constitution. Le parlement doit être un véritable aiguillon du gouvernement, un laboratoire d’idées, un garant du bon sens. Puis je alors compter sur les femmes et les hommes que le peuple a choisis pour remplir leur mission de façon à aider efficacement le gouvernement et préparer les Gabonais et les Gabonaises à entrer sereinement dans cette grande espérance faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025», a instruit le président, Ali Bongo Ondimba, dans son message d’ouverture de session à l’endroit des députés.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Citoyen libre dit :

    Qu’ils nous définissent clairement les critères pour être un pays émergents afin de fixer les objectifs, avoir le désire d’être un pays émergent est une chose et atteidre cette emergence en est une autre.

Poster un commentaire