Après la 7e édition, exceptionnellement tenue en avril dernier, le 8e cru de la Tropicale Amissa Bongo est déjà en préparation à Libreville. Le mardi 9 octobre 2012, à l’occasion d’une conférence de presse, le directeur général de l’épreuve, Jean Claude Herault, a précisé que la prochaine édition fera une incursion au Cameroun, avec un critérium à Yaoundé.

La Tropicale Amissa Bongo 2011, lors de sa première incursion au Cameroun vers Ebolowa - © Luc Lemaire/Gabonreview.com

Cette édition qui se tiendra du 14 au 20 janvier 2013 comportera donc un critérium dans la capitale du Cameroun voisin. Si les ambitions de cette compétition à s’internationaliser ne sont que plus claires, on note surtout une volonté de renforcer l’intégration dans la sous-région d’Afrique centrale. Elle sera suivie d’un tour de ville long de 112 Km.

Du côté des organisateurs, on parle d’évolution. La durée de la course a été rallongée d’une journée, pour un total de 7 étapes au lieu de 6 dès la première édition lancée en 2006. Parmi ces innovations, il y a également l’instauration du prix du meilleur Cycliste africain. Une initiative qui se justifie, selon Jean Claude Herault, par une invite à l’endroit des coureurs africains. Ils sont ainsi appelés à opérer un dépassement de soi et à continuer à confirmer leur performance.

Sur la rute d'Ebolowa en 2011, lors de la seconde étape de la Tropicale Amissa Bongo - © Luc Lemaire/Gabonreview.comLa première étape de la 8e édition, long de 149 Km, se courra entre Bitam (Gabon)-Ebolowa (Cameroun) et sera suivi, le lendemain par un Yaoundé-Yaoundé (112 km en circuit). Le plus long trajet de la compétition sera la 5e étape, Lambaréné-Mouila, sur 189 Km. Les organisateurs indiquent d’ailleurs qu’elle sera l’étape la plus longue jamais disputée en huit ans d’existence, mais également sur l’ensemble des épreuves du continent africain. Avec toutes ces innovations, la Tropicale Amissa Bongo est résolument une course en nette progression.

«A la 1ère  et 2e édition, il fallait attendre au moins trois quarts d’heures pour voir l’arrivée d’une équipe Africaine. Maintenant, c’est 8 secondes», a expliqué Odette Kingbo, secrétaire permanente de la Tropicale Amissa Bongo. Ce qui l’a poussé en outre à indiquer que plusieurs coureurs ayant participé autrefois à la Tropicale Amissa Bongo font dorénavant des merveilles ailleurs, dans d’autres compétitions cyclistes internationales.

Le peloton de la Tropicale Amissa Bongo 2011 sur la route d'Ebolowa - © Luc Lemaire/Gabonreview.comQuinze équipes africaines ont été présélectionnées pour cette 8e édition : Erythrée, Ethiopie, Rwanda, Cameroun, Côte d’ivoire, Burkina Faso, Maroc, Tunisie, Egypte, Gabon. On prévoit également six équipes professionnelles, parmi lesquelles quatre ont déjà participé au Tour de France et deux sont du continent africain : MTN Qubeka et le Groupement Sportif Pétrolier Algérie. Au moins 90 coureurs, venus du monde entier, qui vont donc disputer cette 8e édition qui totalise environ 1000 Km.

Le parcours de la 8e édition de la Tropicale Amissa Bongo se décline ainsi que suit :

  • 1re étape, lundi 14 janvier : Bitam-Ebolowa (149 km)
  • 2e étape, mardi 15 : Yaoundé-Yaoundé (112 km en circuit)
  • 3e étape, mercredi 16 : Oyem-Bitam (110 km)
  • 4e étape, jeudi 17 : Oyem-Mitzic (109 km)
  • 5e étape, vendredi 18 : Lambaréné-Mouila (189 km)
  • 6e étape, samedi 19 : Lambaréné-Kango (147 km)
  • 7e étape, dimanche 20: Owendo-Libreville (128 km en circuit)

 
GR
 

7 Commentaires

  1. scha dit :

    jeter l’argent du contribuable gabonais par la fenêtre! cette compétition ne nous apporte rien, les seuls gagnants en sont les occidentaux qui raflent tous les trophées!!

  2. ni lire ni écrire dit :

    C’est bien, ils ont réussi à trouver des kilomètres de route bitumée consécutifs pour faire passer la course? Un exploit en soi ! Lambaréné Kango : 147 km. Kango est à 40 km de Libreville, mais ces 40 km là, les plus importants du Gabon car seule voie de sortie de la capitale, sont impraticables…
    Faut qu’on m’explique pourquoi on va faire des routes magnifiques entre Lambaréné et Mouila mais qu’on est pas capable de sortir de la plus grande ville du pays sans un 4×4… C’était bien la peine de faire déguerpir les pauvres gens de la RN1 !

  3. Marshall dit :

    Non pas du tout les gabonais ont toujours gagnés, le gouvernement fait de son mieux pour faire profiter nos nationaux des trophées.

  4. Marshall dit :

    il serait aussi bon que nos cyclistes soient aussi un tout petit peu dans la joie !!!!

  5. dave dit :

    Erythréens va gagner cette course au nom du Gabon et le reste en Afrique! Équipe de l’Erythrée est très forte

  6. soleil_de_minuit dit :

    Dites-moi chers amis, qui était cette Amissa BONGO pour qu’on l’érige en modèle devant tant de sportifs émérites et autres dirigeants de sports gabonais. Etait-elle vraiment un exemple pour un sportif de quelque discipline que ce soit ? Le fait d’imposer son nom par une politique de com nationale et internationale suffira t-il à faire oublier son passé peu glorieux ? En tous cas, en tant que contribuable gabonais, j’aimerait tant que mon argent puisse servir à grandir l’image d’un vaillant et digne fils du pays, fut-il enfant de monsieur tout le monde.

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