Le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, président du Conseil des ministres du Comité de pilotage de la réforme institutionnelle (Copil-ri), a présidé le 22 août à Libreville, la cérémonie de remise officielle des clés du nouveau siège de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) au Secrétaire général de cette institution, Ahmad Allam-Mi. Une occasion pour lancer les travaux de réfection de ce bâtiment ayant abrité les services de la Banque des Etats de l’Afrique centrale.

Les officiels posant pour la postérité après la remise des clés du nouveau siège de la CEEAC. © Gabonreview

 

Le nouveau siège de la CEEAC à Libreville. © Gabonreview

Pour encourager et accompagner le processus de la mise en œuvre des réformes institutionnelles de la CEEAC, le président Ali Bongo, président en exercice de cette structure sous régionale, a récemment décidé de doter l’exécutif de cette institution d’un siège. La promesse s’est concrétisée ce 22 août avec la remisse solennelle des clés du nouveau siège au Secrétaire général de cette organisation sous régionale.

Le Gabon préside le Comité de pilotage (Copil) des réformes qui vont rendre la CEEAC plus robuste que jamais. Et doter cette institution d’un cadre de travail approprié, en phase avec les nouvelles ambitions lui permettra de mettre efficacement en œuvre ses grands chantiers d’intégration. «Ce moment traduit l’encrage du Gabon aux idéaux portés par les pères fondateurs de notre communauté à travers le traité du 18 avril 1983, de même que sa disponibilité à honorer les engagements découlant de la décision de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, tenue à Brazzaville le 18 décembre 1984 et qui a choisi d’établir son siège à Libreville», a déclaré le ministre des Affaires étrangères.

Selon le Secrétaire général de la CEEAC, c’est est «un acte de portée historique qui restera gravé dans la mémoire de la communauté». «Le premier sentiment qui m’anime est celui d’une reconnaissance envers la République gabonaise de doter le Secrétariat général de la CEEAC d’un siège sur une artère de référence abritant de prestigieuses institutions de la République gabonaise et même des partenaires avec lesquels nous travaillons. Cette proximité, mieux ce voisinage contribuera davantage à améliorer nos relations», a déclaré Ahmad Allam-Mi.

Après la remise officielle de ce siège, place à la réfection de ce bâtiment ayant abrité les services de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC). Le CEEAC devra encore patienter quelques mois dans ses locaux du deuxième arrondissement, avant d’occuper ce siège situé à proximité de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Primature.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    On a aujourd’hui l’impression que les Gabonais sont des idiots qui ne comprennent rien. Ailleurs les sièges des prestigieuses institutions sont construits dans le pays d’accueil par les Etats membres . Ce sont souvent des bâtiments modernes, neufs qui viennent contribuer à l’embellissement de la ville siège. Non, au Gabon on cède à l’Organisme un vieil édifice de la fin des années 70, abandonné par le propriétaire (la BEAC) et cédé au franc symbolique à l’Etat gabonais. La CEEAC est-elle incapable de se construire un siège digne de son statut et de son rang? Si vraiment elle en a un. Qu’elle aille voir le siège de la BEAC à Yaoundé au Cameroun, le siège de la CDEAO son pendant en Afrique de l’Ouest. Si c’est un organisme sans substance réelle, une coquille vide, qu’on nous le dise. D’ailleurs que fait-elle de visible pour les populations des Etats membres. Et comment ose-t-on appeler ça Communauté Economique. Où sont les réalisations économiques palpables, concrètes qui impactent la vie des populations de ce large espace. Du n’importe quoi a-t-on envie de dire. Mais c’est surtout l’imbécillité des responsables gabonais qui m’écœure. Que gagne donc le Gabon à abriter le siège de la CEEAC? Ailleurs on réfléchit en ces termes, au Gabon les responsables politiques d’aujourd’hui ne sont plus préoccupés que par leur sort personnel. La CEEAC est implanté au Gabon depuis une trentaine d’années et n’est pas capable de se construire un immeuble siège digne de ce qu’elle se veut être. C’est pas normal. En tous cas la CEEAC devra encore patienter quelques années avant que la BEAC ne lui file son beau et bel édifice actuel, quand il sera usé et pourri. Elle pourrait alors, pour ce qui serait son standard, réhabiliter à nouveau et à son goût un bâtiment qui aura servi plus de 30 ans au propriétaire.

    Pour le Gabonais lambda que je suis c’est triste. On aura beau fustigé OMAR BONGO, faut reconnaître que ce Monsieur avec ses défauts était quand même un patriote, je suis sûr que lui aurait exigé de la CEEAC autre chose. Malheureusement avec les Émergents et affidés on a à faire à des gens parachutés, récupérés par opportunisme ou calcul politique, dont la consistance culturelle, intellectuelle et patriotique laisse trop souvent à désirer. C’est vraiment dommage.

    Un patriote.

Poster un commentaire