Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigeria

S’adressant à la communauté africaine, l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo s’alarme de l’ampleur des importations alimentaires du continent, estimées à des milliards de dollars chaque année. Pour lui, les progrès de ce continent ne seront valorisés que si les Africains changent leurs habitudes de consommation en privilégiant les produits locaux.

Ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo invite les pays africains à consommer les aliments issus du contient et à réduire considérablement le fardeau de leurs importations alimentaires, estimé à des milliards de dollars par an au détriment des produits locaux, indique un communiqué de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA).

«Si nous voulons nous développer, nous devons changer nos habitudes de consommation. Nous devons consommer nos propres produits, ce que nous produisons en Afrique. Ainsi, nous serons en mesure de faire des progrès», a déclaré Olusegun Obasanjo dans son appel à la communauté africaine

Selon l’IITA, les estimations établissent qu’en 2011 l’Afrique a dépensé plus de 50 milliards de dollars américains en importations alimentaires.

Obasanjo affirme qu’en plus de réduire les importations alimentaires, l’adoption et la valorisation de la farine de manioc à travers les pratiques agricoles améliorées apparait comme une option indéniable offrant de nombreux avantages pour le continent africain.

«La politique soutenue par les pratiques agricoles améliorées de l’IITA et ses partenaires nationaux, l’augmentation de la production de manioc au Nigeria à 10 millions de tonnes en six ans ont fait du pays le premier producteur mondial de manioc», indique le communiqué.

Les experts de l’IITA ont déclaré qu’avec l’impact négatif des changements climatiques sur la plupart des céréales, la production du manioc est en passe de devenir une sérieuse alternative.

 
GR
 

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