Face à la crise dans le secteur de l’Education marquée par une grève qui dure depuis près de six semaines, le ministre de l’Education nationale a voulu présenter sa lettre de démission au chef du gouvernement. Mais, celui-ci lui a demandé de poursuivre sa mission au sein de l’équipe gouvernementale.

Ida Reteno avec Louis Marc Ropivia, recteur de l’UOB, en février 2014. © Gabonreview

Ida Reteno avec Louis Marc Ropivia, recteur de l’UOB, en février 2014. © Gabonreview


 
Selon des proches de la ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Ida Réténo Ndiaye Assonouet a failli quitter le gouvernement, mais sa lettre de démission a été rejetée par le Premier, Daniel Ona Ondo. Sept mois après le départ de Léon Nzouba pour des «raisons d’honneur et de dignité personnels», le ministère de l’Education nationale a failli connaître, au début de cette semaine, un autre «départ musclé».
Arrivée en octobre dernier à la tête de ce département, où elle venait remplacer Léon Nzouba, qui avait démissionné six semaines plus tôt, l’actuelle ministre de l’Education estime qu’elle ne peut pas continuer à travailler face à des syndicalistes qui ont déserté l’esprit de la Nation et tourné le dos à l’intérêt général. Elle dénoncerait aussi, selon ses proches, une certaine nonchalance des ministères financiers à régler les problèmes existant dans un secteur aussi important que l’Education, leur lenteur dans l’exécution des décisions prises de manière collégiale pour ce secteur, et surtout l’esprit de «sabotage» que semblent vouloir entretenir des agents syndiqués dans ce ministère de premier plan.
Ida Réténo Ndiaye Assonouet, 57 ans, est entrée au gouvernement en janvier 2011. Après les Relations avec les Institutions constitutionnelles qu’elle a cumulées avec la Justice en février 2012, tout en étant le porte-parole du gouvernement, elle a occupé les fonctions de ministre de la Culture et de l’Education civique avant d’atterrir, en octobre 2014, au ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique. L’ancienne directrice de cabinet de Richard Auguste Onouviet est connue pour être une femme d’autorité et de pouvoir qui n’aime pas s’en laisser conter. Daniel Ona Ondo lui a demandé de poursuivre sa tâche au sein du gouvernement, mais combien de temps dureront ces manœuvres de retardement ?
 

 
GR
 

23 Commentaires

  1. Winona dit :

    tu n’as encore rien vu la mater,ce n’est que le début de ton histoire à l’éducation nationale! tu as rencontré « BE FAM »,les syndicalistes là vont te faire ça dur!

  2. Le Très Respectable Frère dit :

    User de manoeuvres dilatoires pour renvoyer les problèmes à plus tard, on le voit, est contreproductif. D’autant que ceux-ci finissent par d’accumuler, comme c’en est le cas, et devenir un boulet pour l’action gouvernementale. Comme quoi, « à trop vouloir porter un masque, il finit toujours par révéler tôt ou tard notre vraie nature ».

  3. Muan Mabick dit :

    Ma sœur Ida, je crois que tu as eu le bon reflexe de quitter les choses avant que le pire n’arrive. Mais comme ONA ONDO ne veut pas mourir seul il a rejeté ta lettre de démission. Mais réfléchie encore ma sœur !!!!

  4. Pas Possible dit :

    Elle a failli démissionner, failli mon œil oui!!!
    La fin des temps est proche tic tac tic tac….

  5. CANTON LEYOU dit :

    Courage Mme la ministre quand ça ne va pas, il faut quitter les choses à temps avant quelles ne vous quittent.
    Cordialement.

  6. borouz dit :

    Ell est veridicte sur certain point : la nonchalance ds ministeres financiers – la lenteur ds l’execution ds decision priz -l’espri d sabotage . Voilà le conta d la ministr dont nous pouvons avouer qell a raison

  7. amenalleluia dit :

    Ah oui je reconnais que vous êtes forts.
    Quelle info ?

  8. Cinciniradjak dit :

    Je salue l’attitude du premier ministre celle de refuser la démission du Ministre de l’Education car elle doit pouvoir résoudre les problèmes qui gangrène ce Ministère depuis un moment bravo.

    • imagine56 dit :

      les problèmes de l’éducation ne sont pas apparus avec Mme Assounet Reteno , alors si elle veut démissionner , Ona aurait dû la laisser partir par la grande porte, mais comme vous autres émergents êtes convaincus que le ridicule devient la norme, il est compréhensible que l’acte posé par la ministre soit considéré comme inadmissible….
      Ida , ton père qui était un homme respectueux des valeurs de la république aurait approuvé ton choix, tu ne résoudras pas les problèmes de l’éducation, surtout quand on sait que celui qui est à la tète du pays est un des hommes les plus riches du monde , fortune qu’il a acquise en spoliant les ressources du pays et le contribuable gabonais…Tu as raté une occasion de te faire respecter !

  9. Michelyne dit :

    La pauvre dépassée de tous ces maux!! Ce ministre a des entecedents lugubres!! Faut retourner a la source pour pouvoir résoudre les problèmes du ministère de l’éducation nationale!!

  10. Comprenez:on mange ensemble on meurt ensemble.Apparemment les souris continuent à quitter le sac d’arachides(dixit Jean Maurice MBOUMBA IBINDA Agora de la semaine du week-end 13 au 15 mars courant).

  11. imagine56 dit :

    Ona Ondo n’a pas honte , en fait c’est lui qui devrait présenter sa démission et non pas Ida qui franchement n’a pas de chance, en tous cas, elle a tout mon respect pour avoir reconnu ses limites, Ona devrait peu-être en faire autant au lieu de rester là à rafistoler ce qui ne peut l’être…J’espère qu’Ali se débarrassera de lui d’ici mai comme il a coutume de la faire quand il se rend compte que sa politique est loin de faire l’unanimité!

  12. nganguem victor dit :

    Je dit non à l’année blanche au gabon

  13. elongault landry dit :

    Tout ça n’annonce rien de bon. Une bourrasque arrive sur le pays. Ces révélations sur les pratiques obscurantistes et démoniaques qui sont devenues légion annoncent la colère de Dieu sur ceux qui les pratiquent et en ont fait un principe de vie. Seuls les Justes devant le Seigneur ne seront pas atteints. En effet, les écuries d’Augias doivent être nettoyées et l’honneur de la République rétabli. C’est une abomination devant Dieu. Que Dieu veille sur notre pays.

  14. Geneviève Mendouang dit :

    Curieusement, le conseiller en communication de ce ministre est venu sur Gabon télévision dire que Gabon review a menti. Enfin c’est ce qu’il a voulu avec d’autres mots. Alors, pourquoi n’ont ils pas fait un droit de réponse directement par le média qui a raconter cette histoire? S’ils ont pondu ce communiqué, ça veut simplement dire qu’il y a eu un réel problème. On est habitué au Gabon que la rumeur soit la réalité. il y a des problèmes et nos dirigeants font comme si de rien n’était. Le problème finira tôt ou tard par éclater au Grand jour.

  15. jwice dit :

    Effectivement,on a coutume de dire chez que le kongossa n’est pas bon mais dans le kongossa , il y a un fond de vérité.Si le conseilller en communicaton est venu dementi, c’est qu’il y a quelque chose.

  16. Manzo sinandong dit :

    Oooh! Où sont nos deux rossignols qui défendent souvent l’indefendable ?

  17. PASSY dit :

    c’est plutot le premier ministre qui doit demissionner sil a encr de dignite face a cette incapacite à trver les solutions aux revendication.il n’ya pas que le secteur de l’education qui est en greve

  18. The patriot dit :

    une info basée sur les « on-dit » laisse toujours place à la spéculation. Si d’après ces soit-disant « proches » de Mme la ministre, ces infos sont fondées, c’est qu’ils disposent d’une preuve.Or jusque là on se contente d’une rumeur… On ne battit pas un argumentaire qu’avec des rumeurs, car ceux-ci jette parfois un discrédit sur le sérieux du journal d’information en question.
    Toute fois, je me demande bien si les « auteurs » de ladite rumeur n’avaient pas pour but de faire discréditer Gabonreview en lui communiquant une information erronée? Carde nos jours, on ne sait plus qui est qui.
    fraternellement 😉

    • La Fille de la Veuve dit :

      La presse a un vocabulaire qui lui est propre et que nous comprenons tous.
      Si Madame la Ministre prétend que ce qui est dit ici est faux, alors qu’elle saisisse la justice pour obliger http://www.gabonreview.com a prouver ce qu’il dit.
      Plutôt que d’aller faire une déclaration à RTG1 qui n’a jamais dit qu’elle avait présenté sa démission, pourquoi n’a-t-elle pas demandé un droit de réponse ?

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