«Bienvenue chez les Fangs» et «Bienvenue chez les Fangs du Nord» ont successivement titré Jeune Afrique et La Griffe. L’article de l’hebdomadaire panafricain a suscité une série de réactions non officielles, hormis celle du porte-parole de la présidence du Gabon. Petite collecte des nombreux avis anonymes, sur une question sensible.  

Les Fang Jeune Afrique

La récente livraison de l’hebdomadaire Jeune Afrique titrée «Bienvenue chez les Fangs», (n°2680 du 20 au 26 mai 2012) a fait couler beaucoup d’encre et de salive et continue d’en faire couler. Si ce n’est pas la première fois que l’hebdomadaire de Béchir Ben Yahmed suscite la polémique, le sujet, cette fois-ci, est sensible. Il fait oublier qu’en octobre 2010 ce même journal avait publié une série d’articles sur le Gabon. L’un d’eux,  intitulé «Les Fangs, une ethnie majoritaire au pouvoir», n’avait provoqué aucun émoi. Pour cette fois, les réactions sont vives et nombreuses. Alain Claude Billié Bi Nzé, porte-parole de la présidence de la République du Gabon, n’a pas manqué de s’en émouvoir, le 25 mai à Libreville lors d’une conférence de presse.

«Je suis étonné qu’un journal panafricain qui parait depuis des décennies, qui sait la sensibilité de ces questions là sur le continent, qui sait ce qu’a été le Rwanda, ce qu’est la Somalie, qui sait ce qui se passe aujourd’hui en RDC, qui sait ce qui se passe aujourd’hui au Nord Mali avec la question Touareg, que ce journal panafricain, peut-être pour des besoins de ventes, je n’en sais rien, je ne sais pas ce qu’il y a derrière, mette à la une un tel titre : «Bienvenue chez les Fangs»», s’est interrogé le porte-parole de la présidence du Gabon.

Problématique et identification du commanditaire

Les sous-titres de l’article, «Népotisme», «Antagonismes», «Frontières», «Société», «Discrimination», «Souffrances», peuvent en indiquer la trame. Le texte, signé Georges Dougueli, est en effet pernicieux à plus d’un titre. Il peut réveiller des pulsions ethnocentristes refoulées. Il indique qu’il y a un problème Fang au Gabon, que la principale région où ce peuple habite mérite plus d’investissements, etc.

Si le Gabonais moyen clame qu’il n’a que faire d’un débat ethnique qui n’existe que de la sphère politique, s’il soutient qu’il y a un vivre ensemble véritablement enraciné et visible par les mariages interethniques, l’intelligentsia locale se demande, elle, pourquoi cet article, qui en est le tireur de ficelles et quels en sont les visées. «L’article de Jeune Afrique est tout sauf instructif. On n’y apprend rien. Il déverse des lieux communs, des truismes, des choses que tout le monde savait. Mais cet article a l’air tellement centré sur le Gabon qu’on pourrait penser qu’il a été commandité à partir de Libreville et de ce fait on peut se demander qu’est-ce que cela vise», pense l’un des nombreux anonymes interrogés lors d’un micro-trottoir pour les besoins du présent article.

L’hebdomadaire satirique La Griffe qui, après Jeune Afrique, a titré «Bienvenue chez les Fangs du Nord»,  indique que le «commanditaire de cet article n’est autre qu’André Mba Obame» auquel il est adjoint un complice, Marc Ona. Le journal gabonais donne également les raisons de cette prose tout de même délétère : «Pour l’inoxydable Ben Yahmed, il fallait tout juste donner un coup de main à son vieux pote AMO et étancher un règlement de compte financier». Ce à quoi Ferdinand M., agent immobilier, répond : «Ce que La Griffe ne dit pas c’est comment en est-on arrivé à devoir à Ben Yahmed de l’argent. La Griffe laisse penser que tous les articles élogieux qu’on lit dans Jeune Afrique depuis trois ans sont des articles payés. Pourquoi celui dont nous parlons échapperait-il donc à la règle ? Et Michel B., fonctionnaire, de rajouter qu’il a lu sur le blog gabonenervant qu’en «2010, la presse française avait dévoilé que Laure Gondjout avait signé un contrat avec Jeune Afrique pour plusieurs centaines de millions de francs CFA, pour des reportages sur commande.» Qui donc a commandé cet article, si c’en est vraiment le cas ?

Avis éparses

Seul l’hebdomadaire panafricain en sait la vérité. Mais, comme dans une réaction en chaine, la dernière édition du satirique gabonais La Griffe vient détourner de ce sujet et suscite une série d’autres commentaires, analyses et extrapolations. Le micro-trottoir de Gabonreview n’en est que rempli.

La Griffe essaie de noyer le poisson et sa réplique n’étonne personne. Ce journal essaie d’opposer les Fang du Woleu-Ntem aux autres Fang. C’est une logique qui tient du vieux principe qui recommande de diviser pour régner. On vit surtout avec le fantasme que les Fang sont très solidaires, que c’est un peuple dont la distribution s’étale sur cinq provinces et qui compte entre 20 et 35 % de la population du pays. Donc si on peut les diviser c’est déjà ca de gagné», pense un quidam qui s’est refusé à donner ne fut-ce que son prénom. Inéluctablement, on débouche ainsi sur le recadrage de la question Fang au Gabon.

A cet effet, Arnaud Tchombo du journal gabonais La Nouvelle République pense que «Cet article essaie de présenter les Fang comme un peuple hégémonique. Comme un peuple qui aimerait, si ce n’est diriger les principaux pays où il est implanté, du moins créer une république Fang. On veut montrer qu’il y a un péril Fang, un danger Fang, que les Fang pourraient être dans une logique irrédentiste qui viserait à créer une entité Fang autonome. L’article oublie de dire que les Fang ne sont pas seulement implantés dans les trois pays cités. Il y en a aussi au Congo Brazzaville, certes en très petite minorité. On se souvient notamment de Pierre Nzé qui a été ministre de la Justice de Sassou Nguesso au milieu des années 90. Jeune Afrique laisse quand même planer beaucoup de doutes quant à la cohésion nationale, quant aux visées réelles de ceux qui lui ont commandité son article. Parce que, présenter Oyem comme la capitale du pays Fang, c’est un peu gros quand on sait que ce peuple occupe 80 % de la Guinée Équatoriale. On aurait donc pu penser que la capitale du pays Fang aurait pu se trouver en Guinée Équatoriale. Toutes choses qui confirment que cet article a été commandité depuis Libreville, d’autant plus qu’il parait quelques temps après la nomination de Raymond Ndong Sima, Fang d’Oyem, au poste de Premier ministre.»

Etudiant en faculté de Lettres et sciences humaines de l’Université Omar Bongo, Gervais K. d’ethnie Punu, pense, lui, que «La tentation d’une fédération Fang est un fantasme. Du point de vue des traditions géopolitiques, cela ne s’est jamais vu dans les nations modernes. On voit bien aujourd’hui que les  Touaregs du Mali, les Touaregs d’Algérie et les Touaregs de Mauritanie ne partagent pas toujours les même idées. Il n’a échappé à personne qu’il y a des Vili au Gabon, au Congo et au Cabinda, qu’il y a des Téké au Gabon, au Congo Brazzaville et en RDC.  Mais on n’a jamais pensé que ces peuples ont la prétention de créer tôt ou tard des Etats mono-ethniques. Dans la construction des nations, il y a deux modèles : le communautariste qui consiste en une juxtaposition de communautés. Ce qui était l’exemple sud-africain avant l’abolition de l’apartheid. Et le modèle républicain auquel correspond le Gabon et auquel son peuple a adhéré. C’est un modèle centralisateur et intégrateur. En République la même loi s’applique à tout le monde. Il n’y a pas de risque de nation Fang comme il n’y a pas de risque de nation Basque alors qu’il y a des Basques en Espagne comme il y en a en France. De même Lille est la capitale des Flandres et ce n’est pour ça que les Flamands Français, les Flamands Belges ou les Flamands néerlandais représentent un danger pour les différents pays où ils sont implantés

Le micro-trottoir de Gabonreview, qui ne s’est adressé à aucun Fang, n’aura sans doute pas permis d’évoluer dans la compréhension du problème soulevé par Jeune Afrique. Il aura au moins, on l’espère, permis de recueillir des avis éparses et de comprendre que les Gabonais moyens n’entrent pas dans des considérations tendant à les diviser. Bien au contraire, ils cherchent quel élément exogène voudrait ébranler leur cosmopolitisme et leur vivre ensemble séculaire.

L’avis du porte-parole de la présidence du Gabon

A ce propos, tout ce qu’il faut penser de l’article de Jeune Afrique se résume bien dans cette tirade du porte-parole de la présidence du Gabon, Alain Claude Billié Bi Nzé : «Lorsque j’ai vu ce titre, j’ai pensé que Jeune Afrique était devenue une revue spécialisée dans les questions d’anthropologie, qu’en lisant l’article j’allais découvrir des éléments liés à l’anthropologie Fang : qui sont-ils ? D’où viennent-ils, où vont-ils ? Pourquoi se sont-ils établis au Gabon ? Quel est leur mode de vie, etc. Mais on découvre trois choses. D’abord la photo qui illustre la Une : il y a deux artistes notoirement connus, Yannick Noah, Sally Nyolo. Je ne sais pas si ce sont des artistes Fang mais ils sont certainement originaires de ce groupe culturel. Et puis, sur cette même photo vous avez une curiosité : vous avez deux chefs d’Etat en exercice, Theodoro Obiang Nguema et Paul Biya, et vous avez quelqu’un d’autre. On ne sait pas ce qu’il fait là. Est-ce que Jeune Afrique ne sait pas, s’agissant de la question Fang, s’il voulait présenter des chefs d’Etat, que le Gabon a eu un président de la République Fang, Léon Mba en l’occurrence. Peut-être que cela leur a-t-il échappé (…) Puisque Jeune Afrique veut s’intéresser à la question des ethnies au Gabon, il y en a 42. Ils ont fait un numéro «Bienvenue chez les Fangs», il serait souhaitable que le prochain numéro porte sur «Bienvenue chez les Bongo» puisque les Bongo sont indexés dans cet article, ensuite «Bienvenue chez les Téké», «Bienvenue chez les Bavarama», «Bienvenue chez les Nzébi», «Bienvenue chez les Okandais». Comme ça au bout d’une année, il y aurait une anthologie des ethnies du Gabon par Jeune Afrique. A ce moment on comprendrait quelque chose

Il faut en effet dédramatiser et savoir lire à travers les lignes.

L’article de Jeune Afrique est visible ici.

 
GR
 

31 Commentaires

  1. BK dit :

    Très sincèrement, ce journal vient là de planter un couteau dans son objectivité (supposée), dans le sentiment que l’on avait que c’était un journal pour l’Afrique… Je constate par la même occasion et malheureusement que, face à l’argent, le donneur de leçons verse dans la division et le clientélisme, les mêmes qu’il dénonce depuis des décennies….
    Je n’achèterai plus jamais ce chiffon !

  2. Herve Omboye dit :

    Pour qui se prennent les pahouins? Ils ne sont pas les seuls au Gabon, voyons. D’alleurs ils sont des falsificateurs, des faussaires. Comme ils portent les memes noms, certains se servent des diplomes des autres pour se faire une place dans le monde du travail.

    • Rank dit :

      Voilà encore un qui n’a même pas lu l’article et voilà ce qu’on ne veut pas au Gabon: la haine gratuite. C’est sans doute ce que visent Jeune Afrique et La Griffe. Pourquoi Gabonreview valide-t-il ce genre de commentaires totalement hors sujet. Si l’article dit vrai, aucun Fang sauf Bilie bi Nze, n’a été questionné parmi ceux qui s’expriment. Cela montre que tout le monde n’est pas haineux et à côté de la plaque comme toi, Omboye. Ce qui aurait étè bien c’est que tu écrives à Jeune Afrique pour lui ajouter des arguments. Triste.

    • fille fang dit :

      je suis vraiment navré qu’aujourd’hui encore des gens dit civilisés se permettent d’invectiver toute une ethnie navec des phrases tels que : »Pour qui se prennent les pahouins? Ils ne sont pas les seuls au Gabon, voyons. D’alleurs ils sont des falsificateurs, des faussaires. Comme ils portent les memes noms, certains se servent des diplomes des autres »; c’est stupide d’avoir ce genre d’affirmation quand on sait qu’il y’a des personnes malhonnêtes et honnêtes de part et d’autres du pays; a dire que le crime passionnel est nécéssairement Punu , que les fétiches sont l’apanage des myènè et autres, Relisez vous et corriger votre copie; demander vous plutot à quel fin ces articles ont été écrits et par qui ? c’est surement des gens comme vous qui veulent inciter le pays a se verser dans une guerre fraticide qui ne profitera qu’a ceux qui acheterons des armes et tuera des PAHOUINS et des BILOPS; tchip

    • Abraham Akwoue dit :

      Cher Herve Omboye,
      je vois de par ton patronyme que tu es un gabonais du sud; et au meme titre que le fang du nord que je suis, nous appartenons au meme pays, a la meme republique, et nous declinons tous de par notre apport, les atouts du vivre ensemble, dont notre notre pays peut etre fier, au regard de peripeties recentes de quelque pays voisins. Permets moi d’exprimer ma surprise face a ta reaction innoportune,malveillante et osons le mot stupide.
      Ta reaction tient de l’anti-fang primaire, et denote soit un manque de comprehension totale du sujet, soit un manque flagrant de tolerance…(je pense a la trptique dialogue-tolerance-paix bien connu dans notre pays…).
      Bien que ne partageant pas les idees du porte-parole de la presidence (j’ai le droit,l’expression primaire de la democratie etant la pluralite des idees, il faut expliquer les choses parce que apparamment tu ne comprends pas vite…), force est de constater que son intervention visait a eteindre toute braise ou tentative de recuperation politique de cette affaire, ce que j’approuve. Pour ce qui est du commanditaire, s’il y’en a un, on peut sans beaucoup reflechir (et tu devrais pouvoir y arriver), estimer qu’il vient du camp de ceux qui veulent nous faire croire ‘au peril fang’, oubliant que notre pays a deja ete dirige par un fang (il y a longtemps c’est vrai), et qu’il n’y a jamais eu peril en la demeure (c’est le cas de le dire).
      Maintenant si ca aussi, tu ne le comprends pas, c’est que decidement on ne peut rien pour toi.
      A bon entendeur…

    • Anaclet Ndong dit :

      Honte à vous monsieur OMBOYE de réagir de la sorte car vous devriez plutôt vous attaquer à Jeune Afrique et non à la communauté fang car les propos de cet article veulent créer un second génocide chez nous. Ma mère est punu par les affectations de mon père à travers les 9 provinces du GABON je suis apte à vous parler au moins 6 dialectes correctement sans bégayer qui sont différents du fang contrairement à vous excepté de votre dialecte que vous maitrisez mal pire la langue de Molière dans toutes ses formes. Mes amis ne sont pas fangs ils sont de toutes les provinces du Gaabon pour preuve Ma grande soeur est mariée à un Téké, ma tante à un ndoumou de Franceville ma nièce à un miènè mon petit frère a une ndzébi de koulamatou ne parlons plus de vos laissés dans les vilages fang et dans ma famille. Arrêtez vos pitreries d’attardé car les fangs ne sont pas le centre du monde; nous avons déjà marre de ces accusations.Vous connaissez très bien les ethnies fossoyeuses du Gabon les fangs ne représentent même pas un dizième de ces lascars attaquez vous à elles a vous lire vous me faites vomir car ce sont des lâches qui versent dans l’insulte et la haine quelque soit vos manigances les fangs ne saborderont pas la devise du Gabon car si vous ne le saviez pas créée par un fang en la personne de feu son excellence Joseph Ntoutoume. Mon émail: naclet@gmail.com. Si vous avez les couilles d’un éléphant pour me répondre. Vous me faites pitié car dégueulasse.

    • lefang dit :

      comme c est désolant de savoir que c est un citoyen gabonais qui parle a travers ces lignes, »Pour qui se prennent les pahouins? Ils ne sont pas les seuls au Gabon, voyons. D’alleurs ils sont des falsificateurs, des faussaires. Comme ils portent les memes noms, certains se servent des diplomes des autres »; aahh l education c est kelk chose, je remarque que le probleme n s oppose plus entre jeune afrique et le gabon mais c est malheureusemant entre le gabon et ce tixon d herve omboye,lorsqu on avance certaine absurdité et baliverne il fo kan meme un peu d argument pour defendre ces propo.lui ki parle de falcifier les diplome .laisse moi te dir k l ecolec est kelke chose domage k t as pa eu la chance d aprendr parce ki a appri n peu pas tenir d tel propo et plu grave enver ces freres gabonais,c est le fruit d un deraciné…. (sikolo)c est kelke chose

  3. FASSASSI Abdoul Gafari dit :

    Franchement, Jeune Afrique qui est un hedomadaire que je lis depuis plus de 30 ans, vient de perdre un bon point dans ma core d’estime.
    Sans être journaliste, je sais que pour qu’un artcle de presse puisse être considéré comme tel, il doit repondre à certains critères; ce qui n’est pas le cas de l’article « Bienvenu chez les Fangs ». Nous en avons marre des divisions ethniques qui retardent notre continent, donc messieurs de Jeune Afrique, passez votre chemin, il n’y a pas de problème fangs au Gabon. Ici, comme d’ailleurs un peu partout en Afrique, il y’a des peuples qui apprennent à vivre ensemble dans le cadre d’une nation. Aucune ethnie n’est lésée au Gabon : Fangs, Punu, Nzebi, Batékés mènent ensemble le même combat pour le développement et l’unité nationale.

  4. Mba Ndong dit :

    Merci Gabon Review. Je suis totalement en colère. En quoi les fang seraient-ils les supper hommes? Pourquoi évoquer un sujet qui risque de faire sauter le Gabon? Voyons, les fang ont beaucoup bénéficié du régime des Bongo. Il suffit d’aller dans le Woleu-ntem pour le constater. Combien a coûté cet article aux commerçants de Jeune Afrique? Quelle honte!

  5. Danny dit :

    Rien d’étonnant dans ce papier.L’idée de fédérer les fang est vieille depuis Léon Mba. De qui se moque « le porte mots » de la présidence du Gabon? L’image d’André Mba Obame fâche et fait peur aux barons du groupe Ali Bongo Ondimba.

  6. stonzy dit :

    les gens sont incroyables, et c’est vraiment inimaginable ce que l’esprit humain peut produire comme interprétation. L’article de Jeune Afrique n’est mal perçu que par les personnes qui ont déjà des ressentiments et une dent contre les Fangs, il n’a rien de subversif.A ma connaissance, ce n’est pas le premier article qui traite exclusivement des Fangs et de leur force de caractère, et ce ne sera pas le dernier article. Franchement, désolé pour vous, mais il faudra vous faire des raisons, plein de raisons!!

  7. le conseiller dit :

    Ah JEUNE AFRIQUE, Pierre Claver AKENDENGUE disait, dans une de ses merveilleuses chansons que: nous avons tous été vendu comme des chiens aux « marches des blancs », mais pas aux mêmes prix(noirs, jaunes, mulâtres, marrons etc). Et puis que, Monsieur BEN YAMED(président directeur fondateur de J.A), car je ne sais pas si BEN c’est votre nom ou c’est le prénom, mais je vous dirais simplement que vous, Monsieur YAMED, puisqu’il faut que je choisisse un nom entre les deux patois qui le composent, vous êtes « un bon assimilé ». Vous ressemblez à ce parvenu qui est destiné à être l' »ESCLAVE » d’une culture occidentale que vous servez bien d’ailleurs, dans votre « peau de mulâtre » et la « langue » dans laquelle vous écrivez ces absurdités grotesques et qui sont tributaires d’une ère révolue, qu’à l’homme « intègre que je voyais, combattant, pendant plusieurs décennies pour que la « voix de l’Afrique » soit entendue à travers cette merveilleuse tribune (Jeune Afrique) que vous avez accouché (par l’argent propre) des mains de Maître, mais que vous salissez aujourd’hui avec l’argent sale tout en reniant votre « vision de départ ». Vous voyez! vous n’avez même pas réussi à emmener « JEUNE AFRIQUE LE MÉDIOCRE » au pardon! je voulais dire: « …L’INTELLIGENT », car en fait, l’intelligent ce ne sera jamais ce  » sale magazine » sur lequel vous avez vous-mêmes « cabiné », excusez-moi d’être aussi froid, mais le « blanc qui vous a donné une partie de sa peau, qui fait de vous un « mulâtre » et un « rejeté ». Désormais, sachez que vous formez vous et tous ceux que vous avez formez à renier l’Afrique en la « brulant province par province (Pays par Pays) dans ce sadique papier, une horde de canibales et pirates du 7è art. Si telle était votre mission, vous étiez en phase de réussite, à quelques exceptions prêt. Bon mais écoutez, je sais que n’avez jamais été loin de cette fable, que vous avez bien apprise et que vous servez si bien « négricid »: « Tout flatteur vit au dépend de celui qui l’écoute »…(Signé le colonisateur en chef, LA FONTAINE).

  8. Joe dit :

    Salut à tous,

    Je m’aproprie parfaitement tout ce qui a été dit par les intervenants qui m’ont précédé. Je me garderai toute fois de partager la réaction de Monsieur Omboye, qui tombe pieds et mains jointes dans le piège de la haine ethnique qui a été tendu par ceux qui ont commandité cet article.

    Nous reconnaissons qu’au Gabon il y’a des problemes, mais celui de l’hégémonie d’une ethnie sur les autres est exogene à notre pays.

    Moi je suis Fang, mais je me sents prioritairement gabonais avant d’etre Fang. Nous avons été étudier ailleurs qu’au gabon (En Afrique, en Europe et en Amérique). Je ne me souviens pas que moi Fang du Gabon, je me sois senti plus proche d’un Fang du Cameroun ou de Guinée-Equatoriale quand j’avais par ailleurs avec moi un compatriote Téké,Ndzébi, punu et j’en passe.

    Alors, sachons raison garder. Réglons les problemes politiques, administratifs et institutionnels du Gabon; et tachons de ne pas verser dans les débats stérils qui ne servent pas l’essort de notre cher Gabon.

    Merci.

  9. Marshall dit :

    Vrai connerie publiée par Jeune Afrique, franchement s’amuser comme ça avec des sujets sensibles, vraiment on sait pas à quoi vous vous attendez derrière ça. Encore que nos gouvernant par la personne du chef de l’état savent impulser aux gabonais le comportement qu’il faut

  10. Le gabonais dit :

    En réponse à Joe et à Hervé Omboye.

    A Joe,que tu ne te sentes pas plus proches des autres Fangs de la région est un fait, et c’est bien. Mais que tu avances que le problème Fang est exogène à ton pays est, de mon point de vue, ignorer la réalité qui s’y vit. Je pense qu’il faut dire les choses telles qu’elles sont. L’ethnie Fang, de par sa solidarité, parcequ’elle est caractérielle (Cf. son histoire lors des migrations et face aux colons)cela, depuis l’histoire du Gabon, a fini par poser des problèmes, d’abord, aux autres ethnies, ensuite, aux blancs. Les problèmes politiques nés de cette cohabitations n’ont, malheureusement, pas été aplanis par les différents pouvoirs comme c’est le cas avec celui d’aujourd’hui. Au contraire, ces derniers les ont attisés. La géopolitique mise en oeuvre par Omar Bongo n’a enfanté que des divisions. Les autres ethnies pensent à tord que si un Fang venait à prendre le pouvoir, elles seraient lésées. Et pourtant, lorsqu’on regarde bien parmi les rassembleurs au Gabon, on compte bien les Fang. Je crois savoir qu’il ya eu une élection présidentielle anticipée en 2009. Pendant que les autres criaient Tout, sauf les Fang!, le candidat Mba Obame, en ouvrant sa campagne, demandait plutôt à ses partisans que tous les candidats étaient Gabonais et qu’il ne fallait rejetter aucun sous prétexte qu’il avait une autre nationalité, dit-on étrangère. Les autres ethnies pensent aussi que les Fang veulent accéder au pouvoir par la force. Je crois qu’il y a eu trois tentatives de coup d’Etat au Gabon contre les deux présidents non-Fang qui ont gouverné ce pays. Combien de Fang compte-t-on? Aucun. En 1985 le Colonel Mandja qui n’est pas Fang et contre Ali Bongo en 2009, ce n’était pas non plus un Fang. C’est cette haine qui, malheureusement, habite les autres. Alors, il ne faut ignorer le problème Fang, il existe. Je pense plutôt qu’il est entretenu par une poignée de personnes qui veulent bien s’empiffer, occultant les problèmes du pays tout en détournant l’attention des populations qu’ils volent.

    C’est à ce niveau qu’il est d’ailleurs intéressant de faire remarquer à Hervé Omboye que l’ignorence n’est pas une vertu. Et que c’est la hauteur de l’esprit qui contruit un Etat et non des divisions. Il faut dire à monsieur Hervé Omboye, tel il me semble que sa cervelle n’a pas encore suffisamment éclaté que les mêmes problèmes existaient aussi dans des pays comme la France (Cf. Histoire de la Gaulle) mais que les hommes politiques ont su les vaincre en construisant un sentiment national et non ethnique. Il faut que monsieur Hervé Omboye comprenne que ce qui fait un Etat, c’est la capacité de ses habitants à faire preuve de bonne volonté, à privilégier le sens national, le sens de l’Etat au détriment de leurs passions. Avec des gens comme monsieur Hervé Omboye que peut espérer le Gabon ou l’Afrique? Penses-tu vraiment le faire grandir avec de tels discours? Penses-tu vraiment apporter à ton pays en te comportant ainsi? Pendant que les autres, chez qui vous autres Gabonais et autres Africains partez faire vos études construisent l’Etat, vous vous cultivez l’ethnisme. Pourquoi ne continuiront-ils pas à vous dominer. Sais-tu monsieur Hervé Omboye que l’ethnisme est un produit de la France pour diviser ses colonies pour qu’elles ne s’entendent pas que l’occident continue à profiter de votre terre?
    Je ne suis pas surpris de ce genre de discours. Sachez simplement que ça avait commencé comme ça au Rwanda, en Côte d’Ivoire et ailleurs. Et vous savez tous comment ils ont terminé. Demain, si le Gabon avait la malchance de vivre la même chose, soyez courageux de reconnaitre que vous aurez cultivé la haine dans votre pays et donc contribué à un éventuel désastre.Un message qui s’adresse aussi à vos semblables.
    Salut!!!

    • Muhammad N'sitou N'sitou dit :

      cher compatriote j’apprecie ts propos. c’est alaramant de constater k’il ya certains compatriotes qui font profil bas kan il s’agit d’ethnie ou tribu.l’histoire l’a demontrer que certains maux de l’humaniter ont ete causer a cause d’1 affaire de race ou ethnie prenons par example la traite negriere dont l’afrique a subit durant 400 ans avait un carractere raciale. kan certains Africains (gabonais) veulent creer ds divisions inter-ethnik. jestime ke ns responsables de ce crime k’a subit l’afrik.

  11. Muhammad N'sitou N'sitou dit :

    tout d’abord nous avons ete creer et reparti en tribu ou ethnie sur la surface de la terre afin de ns connaitre chacun ensuite vivre ensemble. par consequent aucune ethnie ou meme race n’est au-dessus de l’autre. ce je deplore personnelement c’est qu’il y a des personnes qui veulent sattaquer au pouvoir D’Ali Bongo. ils n’ont cas le faire directement. pourkwa evoker ds sujets tels ke les fangs sont ceci, cela. nous smes tous gabonais du moment ou tu pretends etre gabonais tu n’es plus fang, vili, punu etc.

  12. Herve Omboye dit :

    Reponse au pseudo-gabonais: Vous gagneriez beaucoup dans votre en acceptant les crituques et les points de vue des autres sur un sujet porte a l’attention des autres lecteurs. N’ayez pas la berlue. Loin d’etre « pahouin-phobe »,j’ai juste voulu fouiller et decouvrier les clameurs de vos entrailles. Ne soyons pas accultures, mais plutot cherchons a voir plus loin que le bout de nos nez.

  13. Herve Omboye dit :

    Reponse au pseudo-gabonais;

    Cher frere, lisez entre les lignes et prenez le temps et la mesure de comprendre la portee du message vehicule, plutot que d’etre enclin a la berlue et la passion. Je vous conseille de vous decontenancer et soyez moins reactif voir reactionnaire. loin d’etre pahouin-phobe, je me suis tout simplement propose (non dans un air alarmiste) de titiller. Evitons des reactions eparses, au risque d’emboiter le pas aux autres freres africains qui qui n’ont ni ame ni coeur. Ne nous sentons point vises pour reconnaitre les faits reels. Lolllllllllllllll.
    On est ensemble cher frere.

  14. Danny dit :

    Ce sont plutôt vos écrits qui peuvent faire sauter la maison Gabon. Vos réactions tendent vers la haine. Etes-vous sûrs que l’article a été rédigé par Jeune Afrique? Chaque citoyen peut manipuler l’information, vous le savez mieux que les journalistes. Pour cet article, Jeune Afrique est « devenu » un chiffon. Je comprends par là que l’homme est le fief de la contradiction. L’article peut être commandité par le cercle fermé du régime ou de l’opposition afin de créer le flou ou même de la société civile organisée. Je me souviens qu’à la veille de la présidentielle de 93 au Gabon, l’hebdomadaire La Griffe publiait une photo où on voyait Omar Bongo lisant le journal L’Union quand bien même 48h avant le chef de l’Etat déclarait sur la RTG1 qu’il ne lisait pas la presse locale, pas même l’union. Plus tard, on découvrit qui envoya cette image à la griffe. Ne vous faites pas endormir par les politiciens.

  15. AKOMENZOGH dit :

    MOIZANG NKONG MVOUNG MBETI EWONDO NTOUMOU BEKA EZIB A NOU
    DANGER MI TA CO BE VA EBIBI E NE VA Continuez à travailler vos intelligences , à elever vos enfants , à perpetuer votre noble culture , SOYEZ FIER ET ORGUEILLEUX et surtout des US à la CHINE de l AUSTRALIE à L EUROPE Transmettez à vos enfants et petits enfants qui nous sommes BI NE BE FANG FIER DE L’ETRE …. LE RESTE FOR VE BLABLA … LE JOUR DE GLOIRE N EST PAS ARRIVEE OOO MI T A BRA COBOOOOOOO NE REPONDEZ PAS !!!!! EN EDEDENG PROVOCATION !!!!

    • Pirate 241 dit :

      Comme pour Hervé Omboye, ce commentaire devrait être supprimé. Du moins, il n’a pas lieu d’être ici. On voit bien qu’il y aura toujours des rétrogrades ethnocentristes qui ne prendront jamais la peine de lire un article mais s’empresseront de poster des commentaires incongrus.

      Au fond, ni Jeune Afrique ni Gabonreview, personne n’a provoqué les Fangs. Aucun de ces articles n’est avilissant pour ce noble peuple. Alors, c’est quoi ce repli identitaire, cet appel en langue vernaculaire que vient nous livrer Akomenzogh (Colline de l’éléphant, si les éléphants ont une colline)?

      Voilà quelqu’un qui vient semer la division dans un débat où tout le monde était à la consolidation de l’unité nationale. Que voulez-vous, il y en aura toujours des comme ça… même chez nous. Et c’est à eux que s’adressent les séparatistes.

  16. Le citoyen libre dit :

    Le but de cet article est de diviser les gabonais pour mieux régner. Nous ne nous lesserons pas avoir une fois de plus.

  17. Jules Obiang dit :

    Reposons le problème autrement, l’initiative de consacrer un article sur les FANGs est Louable à plusieur titres. KL’intention est bonne mais le rendu est noséabond et primitif.
    D’abord des ouvrages incalculables ont éte ecrits sur les FANG depuis Matuzalème. un de plus sur JA ne fait que démontrer l’intérêt que ce peuple suscite au sein de la collectivité nationale et internationale. Notre culture à démontré sa pertinennce au plan internationale. Un Masque Fang a eté vendu à 5 millions d’Euros. PICASSO la crème des artitste Européen s’est inspiré de l’art FANG. les spécialiste vous le dirons.
    Les FANGs sont un peuple dont la conception du Monde a été réaffirmée par le BIG BANG. AKI NGOSS (éclatement de l’eouf D’étain). BREF, peuple dense dont la langue continue aussi de créer un creuset d’unité et de proximité affective, de cohésion sociale.
    Ce peuple vit en boone intélligence avec les autres peuples du Gabon. ce qui est pernicieux dans l’article de JA. C’est que le Titre invite le lecteur dans le Pays Fang, mais se borne à evoquer les questions politiques au Gabon.
    Ce que JA ne sait pas c’est que socialement les Fang ont amorcé depuis des décennies un mixage multiforme avec d’autre composantes de la société. Beaucoup de gabonais sont ajourdhui issu de FANG +…C’est admis, donc ce n’est pas un peuple fermé vivant en autharcie.
    secondo, les FANGS vivent les MÊmes difficultés sociales, economiques du Gabon. ils sont avec beaucoups d’autres compatriotes frappés par la Misère ectc….
    Mais le « problème FANG » au Gabon rèvele plus du politique. quand on dit comme le souligne JA.  » TOUT SAUF ALI » on vise un individu et le » système  » politique »qu’il représente. Mais lorsque ses partisans et théoriciens du « TOUT SAUF FANG » là, il ciblent toute une communauté. en déniant au ressortissants de cette communauté le droit de conquête du pouvoir suprême. TOUT en oubliant que le Premier Président du Gabon fut FANG et qu’il prit pour Vice président un non FANG. si tel était que les Fang sont une communauté fermée, il aurait juste passé le » truc à un frère FANG ». mais non il a su détecterdes qualité chez ce non FANG.
    Aussi pour rappel, les plus grands oppposants au régime de LEON MBA furent des FANGs, donc la preuve que l’ethnisme n’est notre moteur. C’est l’annalyse objective des questions sociales, économiques, culturelle de leurs pays auxquelles ils aspirent aussi à vouloir contribuer en vue d’y trouver des rèmèdes.
    Le « DANGER FANG » est une stratégie POlitique conçue par des AFFAIRISTES prêt à tout pour se maintenir au pouvoir en usant de tous les subterfuges. Mamboudou est allé à la conquête du pouvoir, il n’a pas été perçu comme une menace. Mais des FANGs aux mêmes ambitions, on a sorti la Chanson anti FANG. Celà semble normal qu’un individu et sa famille dirige le Gabon pendant 50ans pour les Anti FANG. Bien sur ils sont Prêts à confier le Pays au Diable, aux extraterrestres, aux étrangers plutot qu’à un FANG. Pitié. suivez la légion étrangère qui fait la pluie et le beau temps au Gabon. Suivez toutes les entreprises auxquelles on confie tous les marchés de l’ETaT. Mais ça c’est rien en face du soit disant problème FANG.
    On divise des Gabonais pour mieux exploiter le pays et comme des imbéciles on tombe dans un tel piège pieds et mains liés et l’ampoule de l’espit éteint. Et si C’est un coup de la Légion étrangère au pouvoir pour mieux diviser les Gabonais ?… le message subliminale que véhicule JA dans ce article commandité est :
    <> GABONAIS ALLUMEZ LA LAMPE DE L »ESPRIT. Le loup ne se trouve pas là oú on veut vous le montrer. C’est pur diversion…….. ON VOUS CONNAIT DEPUIIIIIS. VOUS NE PASSEREZ PLUS PAR LA.

    • Jules Obiang dit :

      Désolé une partie de mon texte a été coupé. je disais que le Message subliminal véhiculé par JA est : Gabonais Tuez vous, pendant ce temps nous on continuera depuis Paris ou on dispose de bies, de Cotonou, de Mogadiscio à controler votre pays.>>. Le loup n’est pas du côte ou on veut nous le montrer.

  18. MouNziRa dit :

    Que fut pas mon étonnement en lisant la UNE de cet article la semaine dernière. Choqué? Pas à première vue, j’ai pris le temps de lire l’article. Au fil de ma lecture, franchement je me suis dis que là il y’a un processus qui ne dis pas son nom qui en train de se mettre en place. Oui il y’a des Fangs au Cameroun, en guinée équatorial et au Gabon et alors? est ce une raison de parlé d’un pays fang? Comme Capital le Woleu-Ntem? et faire ressortir le sois-disant mauvais traitement infligé à cette ethnie dans cette partie du Gabon, pour incitée qui à quoi? autant de questionnement diverse que fait ressortir cet article. Imaginez un tel article au main d’un vil esprit qui lui ira raconter à sa manière à ses confrères etc… La bulle grandit et… Je suis triste!
    Jeune Afrique nous fait du mal, les commanditaires de cet articles nous font du mal. Mais sachez une chose, au Gabon On Mange La Paix!! Et on s’en délecte…

  19. Jean Gaspard Ntoutoume Ayi dit :

    « Il faut savoir ce que l’on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. ». Georges Clemenceau.

    Tout Gabonais qui viendrait à affirmer qu’il n’y a pas un problème Fang au Gabon ne pourra être crédible. Oui, il y a un problème Fang au Gabon. Lequel ? La commence la difficulté.
    Mon vécu me permet juste d’affirmer que les Fangs ont, a tort et a raison, le sentiment que la communauté nationale leur réserve un traitement inéquitable, voir injuste. De la même manière, les non-Fangs semblent habités, la aussi a tort et a raison, de la certitude que les Fangs pourraient représenter une menace pour les autres entités ethniques de la Communauté nationale.

    D’où nous viennent ces inquiétudes, ces sentiments, cette méfiance ? Les raisons sont multiples et toutes souvent valables.

    Il est irresponsable de vouloir se saisir de cette question de manière légère, certes. Mais il est encore plus Dangereux et tout aussi irresponsable pour l’avenir de notre pays, en tant que Nation unitaire, de continuer à faire comme s’il n’y avait pas de problème. JGNA

  20. La Fille de la Veuve dit :

    Donc, d’apres le porte Parole de la Presidence de la Republique, les « Bongo » seraient une des 42 ethnies du Gabon. Comme quoi… Il y a du boulot !

  21. kara mebegue dit :

    Fang-Beti du Kamerun, je ne crois pas aux entités étatiques héritées de la colonisation (Gabon, Cameroun etc …)qui visent à nier nos réalités ethniques dans des découpages imposés et gérés par des potentats pour des intérêts étrangers. Le Gabon n’est en rien une nation pas plus que le Cameroun. Nous devons aller vers certains systèmes à l’instar des Landers Allemands qui préservent la communauté dans un ensemble. Ces différences ethniques sont une richesse à préserver.
    Nous les Fang ne partageons pas seulement la langue les lignées familiales restent sacrées et vont au-délà des frontières, certaines valeurs communes sont tellement structurantes que leur préservation est essentielle.
    La peur des Fangs par les autres Gabonais résulte d’une formidable manipulation de Bongo Père et Fils au cours du temps avec la bénédiction de la France, dans le but d’affaiblir ce pays et mieux le piller.
    J’invite les Fangs de se pays à ne pas sombrer dans la haine ethnique et continuer à se former pour l’acquisition des savoirs. Bongo père qui pour nous était une véritable honte pour l’Afrique a crée cette bipolarisation au Gabon en développant la peur du Fang et en entretenant un tabou sur cette population tout en la frustrant.
    Cette peur des Fangs ne se justifie pas ! Noter la diversité des personnalités qui entourent Biya ou de la structure des forces de défense au Kamerun et que Léon Mba céda le pouvoir à non Fang que son principal opposant était Fang, vous y trouvez une communauté ouverte.
    Un Gabonais non Fang et fier de l’être n’aurait jamais dû accepter cette « monarchie » présidentialiste,cette main mise insolante de la France, cette misère grandissante (pour un pays riche en ressources) et en même temps ces réactions épidermiques anti Fang.
    En ce qui me concerne je me sens d’abord Fang avant d’être Kamerunais ou Gabonais et je n’ai pas à culpabiliser ou à m’en excuser. le Gabon même est une fiction de la France, s’en est une base militaire. Il faut des Lander ethnique à l’instar des Allemands ou des britaniques qui vivraient en bonne entente dans une communauté étatique en Afrique centrale

  22. asphalt dit :

    Ce chiffon produit par jeune afrique aurait du etre interdit de vente parce qu’il suffit de le parcourire pour comprendre que les commanditaires de ce document ne veulent pas du bien du GABON!
    J’ai lu tous les commentaires,je suis fièr,rassuré et content des méssages de paix et d’unité nationale qui y sont véhiculés parceque celui ki pense que les gabonais sont encore dans un état de léthargie intelectuel se trompe brillament.Je ne suis pas fang mais ojourd’hui quend je vérifie dans ma famille aussi restreinte ou élargie qu’elle soit je peux compter au moins deux qui sont fangs pourquoi veulent-ils nous séparer?Je crois que la réponse à cette quetion ne conscerne mem pas les gabonais.
    Cependant sieur omboye je n’ai pas la force de t’insulter,je voudrais juste que tu prennes conscience de la conséquence de tes dires si toutes les ethnies au sud du GABON penssais comme toi?Tu te rends compte que c’est grave au moins?

  23. MACALUSO NGUYEN dit :

    Je pense qu’à la lecture des différents commentaires,un élément très fondamental se dégage,qu’on le veuille ou pas, il y a bien un
    « problème Fang ».N’en déplaise à certains,Jeunafrique accusé à tord
    ou à raison d’etre instrumentalisé a eu le courage de ses idées.Ce
    qui n’est pas le cas de beaucoup aujourd’hui.Car beaucoup de ceux qui veulent donner l’mpression par faiblesse,qu’il n’y a pas de problème Fang au Gabon ont la mémoire sélective.En effet,tout le monde se souvient qu’en 2009,dans certaines localités du Pays, des
    hautes personnalités politiques ont mobilisé des populations entières afin d’empécher à un candidat Fang de battre campagne dans leurs localités d’origines, au son des slogans tels que »Tout sauf les Fangs ».Aujourd’hui encore,la main sur l’estomac et les yeux rivés sur leurs intérets, des personnalités voudraient tout bonnement condamner l’hebdomadaire Jeuafrique,comme si c’est ce dernier qui est responsable du sentiment de marginalisation qui semble habiter la communauté Fang du Gabon.Sans tomber dans la facilité du manichéisme,je crois que la pluralité des ethnies est une richesse pour le Gabon.Il revient donc aux uns et autres de se
    mettre ensemble pour construire un Gabon prospère et fort.

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