À la faveur d’une conférence de presse tenue le 31 août à la Chambre de commerce de Libreville, le président en charge de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR, opposition), Maître Louis Gaston Mayila et ses alliés se sont penchés sur la situation qui prévaut actuellement au Gabon, tout en soutenant l’idée de l’organisation d’une conférence nationale pour sortir le pays de son mal-être.
Gabonreview.com - Louis Gaston Mayila lors de la conférence de presse du 31 août 2012 - © D.R.
L’Alliance pour le changement et la restauration (ACR, groupement des partis politiques de l’opposition), vient d’emboiter le pas à ceux qui, depuis un bon moment, se sont dits favorables à la tenue d’une conférence nationale souveraine, issue des recommandations de la rencontre dite de Paris visant à trouver des solutions pour sortir le Gabon de ce qu’ils pensent être une crise depuis trois ans.
Après avoir reconnu tout devoir au Gabon et à ses institutions et indiqué l’obligation qu’il a de participer au sauvetage de ce pays où tout semble ne plus fonctionner comme cela se doit, le président Louis Gaston Mayila, s’est dit, au nom du regroupement dont il est à la tête, préoccupé par la léthargie dans laquelle le pays se trouve actuellement.
«Nous ne pouvons plus, aujourd’hui, faire l’économie d’une rencontre au sommet où tous les Gabonais se parlent et cherchent ensemble les solutions pour une sortie de crise», a déclaré le président actuel de l’ACR, Louis Gaston Mayila, reconnaissant à André Mba Obame le mérite de s’être approprié l’idée et de la vulgariser.
«Cette conférence nationale et inévitable. Tôt ou tard ça se fera. Si ce n’est aujourd’hui, c’est demain ou après-demain. La conférence nationale aura bel et bien lieu. La sortie de crise passe par celle-ci ou par un large dialogue auquel prendra part aussi la société civile», a-t-il lancé en guise de certitude tout en invitant le président, Ali Bongo Ondimba à accepter une exigence de l’opposition devenue une évidence.
«Est-ce qu’on peut nier la crise qui est pourtant évidente, quand les ministères entiers font grève et transforment le centre ville en théâtre d’opérations? Et que 50% des effectifs de notre fonction publique se tournent les pouces à la maison», s’est questionné, le président de l’UPNR entouré de ses pairs de l’ACR à savoir Maître Séraphin Ndaot Rembogo (PDS), Mathieu Mboumba Nziengui (UPG), le Pr André Pierre Kombila (RNB) et le docteur Davin Akouré (ANG).
Au regard des sorties multiples des partis politiques de l’opposition, des organisations de la société civile, des membres de la convention de la diaspora et des plaintes des Gabonais ici et là, l’idée d’un dialogue politique, jusqu’ici rejetée par le pouvoir qui n’en voit pas l’intérêt, se fait progressivement accepter.
Afin de réfléchir sur les thématiques devant être abordées et de mieux préparer la tenue d’une conférence nationale, le président de l’ACR, a annoncé la rencontre imminente des partisans de l’opposition dans une capitale provinciale du Gabon.
À qui le tour ?

 
GR
 

0 Commentaires

  1. nababy dit :

    pitié de l »ACR!!! voici comment toute une partie de la classe politique se fait manipulé par un homme « AMO » Mayila dit « reconnaissant à André Mba Obame le mérite de s’être approprié l’idée et de la vulgariser » Qui est AMO? a chacun de le definir comme il le veut! Cher Mayila je vous donne une astuce; pour qu’il ya une conférence nationale au gabon il faudra qu AMO reconnaisse officiellement ABO comme président! alors pourquoi demandé l’avis a un regime dont vous ne reconnaissez pas! sinon organisé vous meme une conférence nationale sans associér ABO et son son equipe!

  2. Marshall dit :

    Force revient au pdg ! la conférence n’aura lieu que si le pdg en décide voilà. Mais en tant que gabonais je vois pas pourquoi il y aurait conférence nationale !

    • kevazingo dit :

      chers compatriotes marshall et lenkemberlien je constate avec tristesse k vous confondez encore personne morale et personne physique,argent du contribuable et biens privé. certe,vous cherchez à defendre un parent ou votre pain.de grace faite le avec la manière au moins.arreter le fanatisme!

    • Le citoyen libre dit :

      @ Marchal
      Quel est le risque pour le PDG d’acepter la conference nationale
      si l’objectif est trouver des solutions pour le bien de tous les gabonais?

  3. lenkemberlien dit :

    Mecri mon frere bon question à tous les promoteurs de la CNS.
    je crois que la solution est tres simple, Monsieur AMO et ces amis doivent négocier avec le Chef de l’etat pour avoir cette CNS car sans sa participation je ne pense que ils auront gain de cause.
    Et à ta question j’ajoute une autre: Qui devrait payer le cout de ce projet?

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