Des partis de l’opposition gabonaise, membres de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR) pour la majorité, ont échangé, le 17 juillet, avec les membres de la Cour constitutionnelle, en tête desquels Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de l’institution. Il s’est agi une nouvelle fois de parler de la biométrie. Gabonreview.com - Louis Gaston Mayila, le 31 mai 2012 - © Gabonews.com
Lors de cette rencontre relayée par Gabon télévision, les membres de l’ACR ont indiqué être venus interpeller la Haute Cour sur les blocages qui entravent la mise en place de la biométrie dans le processus électoral, mais aussi manifester leur crainte de voir cette technologie mal maîtrisée. Ce qui devrait les conduire au boycott des prochaines consultations électorales dans le pays. N’intervenant pas dans le cadre d’un contentieux électoral, ce rendez-vous n’était donc pas une saisine formelle.
Conduit par Me Louis Gaston Mayila, président de l’UNPR, le groupe composé, entre autres, de Fidèle Waura, secrétaire général de l’UPG, de Séraphin Ndaot Rembogo, président du PDS, d’André Pierre Kombila du RNB, a tenu à souligner le dialogue de sourds entre le ministère de l’Intérieur qui représente le gouvernement et les partis de l’opposition.  Car, a relevé Louis Gaston Mayila, les écueils qui plombent ce dialogue sont nombreux,  invoquant particulièrement le refus du gouvernement d’inclure dans les opérations la biométrie, deux autres points importants tels que l’authentification et la mise en réseau de l’ensemble des données biométriques recueillis. Des éléments qui, selon ces membres de l’opposition, constituent des gages pour des élections transparentes et démocratiques. L’addition de ces éléments au processus de la biométrie fera, estiment-ils, en sorte que le pouvoir ne puisse «procéder le moment venu à d’éventuelles manipulations du fichier électoral».
«Si nous contentons de l’enrôlement, on va connaître ce qui est arrivé à la Caisse nationale de assurance maladie et de garantie sociale», a prévenu le président en exercice de  l’ACR faisant allusion aux fraudes récemment démantelées par les responsables de la CNAMGS.
L’ACR souhaite également que le Code source (trois clés) soit remis à trois entités différentes à savoir le Gouvernement, l’opposition et une autre qui reste à déterminer. Une opération qui faite annulera toute velléité de fraude et dont de vote multiple. Fort de ces éléments, rapporte notre source, l’opposition conditionne désormais sa participation à la commission mixte et même la prochaine élection locale : «Si la biométrie ne se fait pas dans les normes, il sera difficile aux partis politiques de l’opposition de prendre part à cette élection», a déclaré Louis Gaston Mayila.
Madame Mborantsuo pour sa part, entouré des autres membres de la Cour constitutionnelle, a salué l’initiative des opposants, preuve pour elle de l’enracinent de la démocratie dans le pays. A l’issue de cette consultation, elle a annoncé une nouvelle audition du ministre de l’Intérieur et de l’entreprise Gémalto, adjudicataire du projet Indentification biométrique du Gabon (Iboga).

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Mangondo dit :

    qui vous a dit que Marie Madeleine Mborantsuo souhaite une cohabitation au sein de la Cour constitutionnelle?
    Qui vous a dit le PDG souhaitait la transparence?
    Arrêtez un peu de leur donner de considération!

  2. maroundou200 dit :

    C’est une façon pour La dame de la cour de montrer qu’elle n’est pas contre l’opposition en place, qu’elle est démocrate ou quoi ????lol .des fraudes sont monnaie courante au Gabon. Entendons de voir si la dame de la cour prendra vraiment en compte leurs revendications. ce n’est pas la première fois qu’on parle de fraudes sur les listes électorales. Bon entendeur salut !!!

  3. Le citoyen libre dit :

    La societe retenue a interet a ne pas cautionner la corruption par la mise en place d’un systeme truque il y va de sa renommee sur le plan international.

  4. Le fils de la Veuve dit :

    Est-ce que cette dame a eu un enfant avec le père de Mayila ? Est-ce que le père de Mayila a rendu cette dame fortunée ? Est-ce que Mayila a un frère qui est le fils de cette dame ? Pourquoi donc Mayila fait semblant de croire en cette dame dont l’étroitesse d’esprit ne se consteste plus ?

  5. BONGO dit :

    Les gabonais ont besoins d’une conférence nationale souveraine en septembre prochain qui verra la partiticipation de tous les acteurs politiques à l’intérieurs qu’à l’extérieur du GABON.
    Nous demanderons à cette occasion que :
    – Le mandat présidentiel soit de 5 ans.
    -Le président de la république sera élu deux fois pas plus.
    – Les éléctions municipales,législatives et présidentielles doivent se faire en deux tours
    – Le candidat à la présidence de la république doit être gabonais de 5 ieme génération.
    -Tout gabonais vivant à l’étranger ou au GABON a le droit de se présenter à la présidentielle, il suffit qu’il dépose une caution de 5 millions de francs CFA!
    – Le budget du gabon doit être voté en début d’exercice et controlé en fin d’exercice par les élus.
    -Aucune somme supérieure à un milliard de franc cfa ne peut être sortie du budget sans l’aval des élus.
    -Répartition équitable des investissements entre toutes les provinces du GABON, autrement dit, les investissements ne doivent plus être faits seulement à libreville et Franceville, toutes les autres villes du GABON doivent bénéficier des investissements.
    – Le budget de la présidence de la république ne doit plus être un sécret.
    -Le budget d’investissement ne doit plus être géré par le président de la république.
    – Il faut instaurer un conseil national des nomminations ou chaque gabonais devra déposer son CV
    -Demander un audit de l’utilisation des budgets du GABON depuis 1967 date de la prise de pouvoir par les Bongos.
    -Déposer une plainte à la cour internationale de justice sur les détournements d’ELF GABON sur les richesses du GABON.
    -Déposer une plainte à la CPI sur les assassinats et crimes rituels commis sous le régime d’Omar BONGO. Ces actes sont prescriptibles pendant 30 ans, si l’auteur des crimes est décédé ses héritiers payeront les frais.
    Je vous remercie.
    Tchaou.

  6. Antoine Begbédé dit :

    Vous voulez rire, le Gabon est un des rares pays pour lequel il n’y a pas eu d’appel d’offre international dans le cadre d’un tel projet. Je ne comprends pas comment d’ailleurs l’opposition n’en a pas fait une exigence. En plus de payer 2 fois le prix nécessaire, je vous laisse deviner les accords secrets

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