Le phénomène de la déforestation dans le monde vient d’atteindre un niveau inquiétant sur le continent africain, qui malgré le rôle crucial joué par les forêts dans le développement socio-économique de l’Afrique et dans son développement durable, vient d’enregistrer entre 2000 et 2010 près de 3,4 millions d’hectares de forêts perdues.

Déforestation en Afrique (Liberia) - © Michael Gore; Frank Lane Picture Agency/CORBIS

Selon les résultats d’études dévoilés lors du 8e Forum de Développement de l’Afrique, qui s’est tenu du 23 au 25 octobre 2012, à Addis-Abeba, en Éthiopie sous le thème «la gestion et mobilisation des ressources naturelles au service du développement de l’Afrique», le continent noir occupe la deuxième place mondiale pour la déforestation.

La déforestation, due pour l’essentiel à la conversion des forêts tropicales en terres agricoles, a reculé au cours des dix dernières années mais se poursuit à un rythme alarmant dans de nombreux pays, avait annoncé la FAO, le 25 octobre 2010 à suite aux principales conclusions de son enquête sur les forêts (l’évaluation des ressources forestières mondiales 2010), portant sur 233 pays et territoires.

Venant juste derrière l’Amérique du sud qui a enregistré 4 millions d’hectares de perte importante, la majorité des forêts africaines sont menacées par le défrichement, qu’il soit dû à l’agriculture, au peuplement, aux coupes illégales, à l’extraction de bois comme combustible ou à la production de charbon de bois.

Selon le site environnement.ecole.free.fr, la déforestation est le plus souvent liée à la pression démographique et à la pressante nécessité de survie qui en résulte pour les populations. Les pays où la déforestation est la plus forte doivent faire face à deux types de besoins nuisibles à la pérennité des forêts : un besoin croissant de terres consacrées à l’agriculture de subsistance, un besoin croissant de bois pour cuire les aliments et pour la construction. C’est qui est une réalité en Afrique.

Face aux conséquences dramatiques de cette pratique, les experts africains soucieux de la croissante des problèmes environnementaux et des changements climatiques, ainsi que de leur impact sur l’homme, sur la croissance économique et sur la viabilité des écosystèmes suggèrent qu’une législation plus stricte des politiques forestières soit adoptée et que des programmes ambitieux de plantation d’arbres dans certains pays d’Afrique, combinés avec l’expansion naturelle des forêts dans certaines régions, soient mis en place, pour limiter la déforestation.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. kabangona dit :

    Quand OLAM aura accompli son dessein notamment au Gabon, l’Afrique occupera alors la place qui lui revient de droit: celle de numéro 1 mondial de la déforestation.

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