Réuni le 4 octobre à Libreville, le conseil des ministres a adopté le projet de loi déterminant les ressources et les charges de l’État pour l’année 2013. Ce projet de loi fixe les ressources et les charges de l’État 3 141,2 milliards de francs CFA.

Le Ministre de l'Agriculture, Julien Nkoghe Bekale, aux côtés du Ministre des Affaires Etrangères, Emmanuel Issoze Ngondet lors d'un Conseil des ministres - © Présidence de la République

Selon le communiqué final du conseil des ministres, les ressources propres, dans le budget de l’État gabonais pour l’année 2013, sont évaluées à 2 632,5 milliards de francs CFA et les ressources d’emprunt à 508,7 milliards de francs CFA. «Les ressources propres se décomposent en recettes pétrolières estimées à 1 442,4 milliards de francs CFA alors que les recettes hors pétrole sont arrêtées 1 190,1 milliards de francs CFA».

S’agissant des charges, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 1 339,7 milliards de francs CFA. La dette publique quand à elle est arrêtée à la somme de 508,592 milliards de francs CFA. En revanche, les prêts, avances et dépôts http://www.latunisiemedicale.com/medicale/acheter-cialis/ sont estimés à 224,407 milliards de francs CFA.

«Ce nouveau projet de loi de finance s’inscrit dans le sens de la poursuite de la mise en œuvre du Plan stratégique du Gabon émergent (PSGE) qui traduit la volonté du président Ali Bongo d’accélérer la transformation de l’économie du pays en vue de relever la croissance, renforcer le secteur social et faire du Gabon un pays émergent à l’horizon 2025», a conclu le conseil des ministres.

En 2012, le budget de l’État gabonais était de 2 453,1 milliards de francs CFA. Le prochain budget est donc en hausse de 28,05%. Toutefois, une loi de finances rectificative a été adoptée le 20 septembre dernier, portant le budget 2013 à 2 759,580 milliards de francs CFA suite à «la faible exécution du budget de l’État en dépenses au 31 août 2012 et l’impératif de résultats pour le gouvernement», avait expliqué le conseil des ministres.

 
GR
 

7 Commentaires

  1. Encore eux dit :

    Le Budget 2013 à 3 141, 2 milliards de francs CFA dont nous ne voyons pas son impact sur le terrain.

    Ainsi, nos infrastructures sont médiocres, de sorte même que ces même autorités qui ont voté ce budget ont emmené nos enfants apprendre dans des salles de conférence et autres du stade de l’amitié, nos hôpitaux manquent presque de tout (pas de médicaments, assainissement en eau rarissime, insuffisance de médecins spécialisés, etc). De plus, nos routes sont des pièges mortels et pour certaines, poussiéreux (qui peut emmener à une infection respiratoire), nos universités sont saturées et dysfonctionnel (ne répondant plus aux normes d’une université du 21ème siècle), le chômage est si élevé dans notre pays qu’on ne publie même pas le taux de chômage.

    En faite rien ne vas au Gabon, notre pays, malgré que nos chers élus(à vérifier) votent annuellement un budget en constante augmentation.

  2. La Fille de la Veuve dit :

    Je me permets de repliquer ici la communication du Conseil des Ministres relative au projet de Budget 2013 afin que chacun sache ensuite de quoi nous allons parler :

    «  »
    MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE

    Suite à la présentation conjointe du Ministre de l’Economie et du Ministre du Budget, le Conseil des Ministres a approuvé le projet de loi déterminant les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2013.

    Pris en application des dispositions de l’article 47 de la Constitution, ledit projet de loi fixe les ressources et les charges de l’Etat pour l’année 2013 à trois mille cent quarante et un milliards deux cent millions (3.141.200.000.000) F CFA qui se décomposent comme suit :

    POUR LES RESSOURCES :

    · les ressources propres sont évaluées à deux mille six cent trente deux milliards cinq cent millions (2.632.500.000.000) FCFA et les ressources d’emprunt à cinq cent huit milliards sept cent millions (508.700.000.000) F CFA ;

    · les ressources propres se décomposent en recettes pétrolières estimées à mille quatre cent quarante deux milliards quatre cent millions (1.442.400.000.000) F CFA ;

    · les recettes hors-pétrole quant à elles sont arrêtées à mille cent quatre vingt dix milliards cent millions (1.190.100.000.000) F CFA.

    S’AGISSANT DES CHARGES :

    · dépenses de fonctionnement s’élèvent à mille trois cent trente neuf milliards sept cent millions (1.339.700.000.000) FCFA ;

    · charges de la dette publique sont arrêtées à cinq cent huit milliards cinq cent quatre vingt douze millions quatre cent vingt neuf mille cent cinquante huit (508.592.429.158) FCFA ;

    · dépenses d’investissement s’élèvent à mille soixante huit milliards cinq cent millions (1.068.500.000.000) FCFA ;

    · Prêts – Avances et Dépôts pour deux cent vingt quatre milliards quatre cent sept millions cinq cent quatre vingt cinq mille trois cent quarante sept (224.407.585.347) FCFA.

    Ce projet de loi s’inscrit dans le sens de la poursuite de la mise en œuvre du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE)qui traduit la volonté du Président de la République, Chef de l’Etat d’accélérer la transformation de notre économie en vue de relever la croissance, renforcer le secteur social et faire du Gabon un pays Emergent à l’horizon 2025.

    «  »

  3. La Fille de la Veuve dit :

    Juste quelques interrogations pour commencer :

    Ce Pouvoir a-t-il honte de son projet de budget ou quelque chose a dissimuler au peuple Gabonais ?

    Ce qui est certain c’est que depuis qu’en 2010, l’Union Nationale avait decoupe en morceaux le projet de Budget presente par l’Emergence, le peuple Gabonais a juste droit a des communiques laconiques.

    Quels sont les parametres de croissance economique, de production et de cour des matieres premieres qui on conduit a ces previsions de recettes.

    Quelle est la situation d’execution du budget 2012 ?

    Pourquoi un si fort endettement et que finance cette dette ?

    L’endettement en 2013 representerait 100% du service de la dette, ce qui signifie que nous en serions reduits a emprunter pour rembourser notre dette, ou encore que cet endettement 2013 represente pres de 50% des depenses d’investissement ce qui signifierait que nous pouvons financer que la moitie de nos investissements ?

    Bref, il y aurait des choses a dire dans ce budget.

    Mais la seule question qui vaille est, que vaut un budget, donc une prevision, venant de menteurs qui n’inspirent plus confiance a personne ?

    • Le Petit-Fils de la Veuve dit :

      @Chère mère,

      Soit ton but c’est de poser les questions pour poser, soit c’est pour embrouiller les gens. Mais en considérant que tu poses les questions sans vraiment connaitre les réponses, je vais te les fournir autant que je peux:

      1. Les paramètres de croissance et de production? le PIB en termes réel est attendu à +7,4% en 2012, contre une prévision de 5,6%. Pour 2013 la PIB devrait donc croitre dans le même ordre de grandeur. Ces prévisions s’appuient sur une légère hausse de la production de pétrole (+1,8%) combinée à une bonne tenue du cours du baril (94 USD/b attendu en moyenne 2012, pour plus de 110 USD/b réalisé)

      2. La situation d’exécution du budget 2012? Cette information est donnée par la « Loi de Règlement », et tu le sais sans doute, qui est publiée deux ans après l’exercice considéré.

      3. Pourquoi un si fort endettement? En 2012, la dette du Gabon représente 18% du PIB, après avoir atteint plus de 80% dans les années 2000. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’endettement du Gabon est aujourd’hui dans un cycle vertueux.

      Toutefois, aucun pays ne s’est developpé avec ses ressources propres. Or le Gabon a un ambitieux programme d’investissements jusqu’en 2025. il va de soi que le différentiel de financements sera à rechercher soit chez les partenaires (traditionnels ou non), soit sur les marchés financiers.

      4. Si le service de la dette publique représente 50% des investissements, il ne faut pas oublier qu’il ya la dette intérieure y compris. autrement dit, l’argent reversé aux entreprises locales. C’est à dire que le remboursement de la dette alimente la trésorerie des opérateurs économiques qui eux distribuent des salaires, consomment des biens et services, paient des impôts, bref font tourner l’économie.

      Voilà me mère.

      C’est pour faire de la bonne économie qu’il nous faut une femme au pouvoir. Je pense que Laure Olga GONDJOUT est la solution en 2016.

  4. MANDJIBET de MBOCHA dit :

    Tchouuuooo!!! quel beaucoup d’argent pour 1 534 200 habitants! le Cameroun a le même budget pour plus de 18 millions d’habitants,ils ne meurent pas de faim!Mais mon Dieu que font les dirigeants avec l’argent des contribuables de ce pays? Y a t il quelqu’un pour me répondre?

  5. edboub dit :

    Eh oui ! On est dans un pays où les politiques se moquent royalement de la réaction du peuple en faisant état d’un tel budget. les Gabonais ne devraient pas mourir de faim. Ali Bongo lors de son investiture à la présidence en 2009 avait clairement dit je cite :  » si un Gabonais mourrait de faim dans ce pays je ne mangerais pas non plus « . Un discours moqueur, disons même très cynique à l’égard du peuple Gabonais qui souffre terriblement aujourd’hui par manque de vrais structures éducatives, les prix élevés de denrées de première nécessité face à un pouvoir d’achat quasi inexistant.Et on n’a pas fini de mordre la poussière avec ce type né dans les milliards et incapable de savoir ce que c’est qu’avoir faim. Tout se jouera vraiment en 2016. Si ce pays n’est pas libéré en 2016, il n’y aura plus du tout d’espoir avant plusieurs decennies. Que Dieu bénisse le Gabon !!!

  6. NÉO dit :

    C’est triste, on pouvait faire de ce pays un paradis sur terre…..
    Pourquoi personne ne veut changer la donne!!?

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