Les travaux du Centre de formation professionnelle de Mouila, lancés depuis l’année 2008 par le Premier ministre de cette époque, ont de la peine à arriver à leur terme au regard des nombreux arrêts qui émaillent l’évolution de ce chantier.

Mouila travaux

Situé dans le deuxième arrondissement de Mouila, cet établissement qui devait renforcer le lycée technique, en terme de structure de formation professionnelle dans la ville et dans la province de la Ngounié, a de la peine à s’achever. La cause est toute simple : des lenteurs que se refusent à accepter les employés de la société adjudicataire de ce chantier, SIMBTP, mais surtout les nombreux arrêts du travail sur le chantier.

Quatre ans après le lancement de ce chantier, seul quatre bâtiments ont vu le jour alors que les travaux de l’autre unité de la même espèce, dans la province du Moyen Ogooué, au centre du Gabon, sont en phase de finition.

Ce qui est étonnant, indiquent les populations, c’est les responsables de la l’entreprise en charge des travaux continent de soutenir que les travaux avancent normalement. Ce qui fait dire à certains habitants de Mouila que ce sont les retard dans les versements des sommes devant financer les travaux qui entravent l’avancement de ce chantier.

Autre élément qui surprend les potentiels bénéficiaires de ce futur centre de formation, ce sont les changements qui seraient intervenus dans les plans de la structure. Toute chose qui laisse penser au laxisme dans le contrôle de l’exécution des travaux.

De ce fait, en interpellant les autorités des ministères de  l’Équipement et de la Formation professionnelle sur cette situation, puisque le Gabon des services vise également la formation des Gabonais partout sur le territoire national, les uns et les autres relèvent que cet établissement, achevé, aurait été salvateur pour les jeunes de la localité. Ceci dans la mesure où les jeunes sont parfois dans l’obligation de quitter leur localité pour se rendre à Libreville où ils peuvent avoir accès à la formation dans de nombreuses structures, même privées.

Dès lors, des questions restent en suspens: qu’est-ce qui entravent réellement l’avancée des travaux ? Est-ce un problème des finances, une incompétence de l’entreprise adjudicataire? Y a-t-il des contrôleurs des ministères concernés qui vérifient l’exécution et la qualité des travaux ?

 
GR
 

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