En antinomie avec la déclaration du président Ali Bongo le 12 septembre devant le congrès du Parlement, la dernière livraison du mensuel Croissance +, édité par Anicet Bongo, est littéralement un pavé dans la mare. Le frère du président de la République dénonce le mutisme coupable et l’égoïsme des acteurs politiques, les dissensions au sein du PDG et de la majorité. Il défend Raymond Ndong Sima et appelle à une concertation nationale.   
Gabonreview.com - Anicet Bongo, éditeur de Croissance + et frère du président de la République - © hi5
 
«Toute vérité n’est pas bonne à dire [et] toute vérité n’est pas bonne à croire», écrivait Beaumarchais. Partant, on doit se demander s’il revient à Anicet Adnan Bongo Ondimba, frère cadet du président Ali Bongo, de dire la vérité et, si on doit y croire, quelle interprétation en avoir ? Dans la dernière livraison de Croissance +, mensuel économique dont il est promoteur, Anicet Bongo dévoile une pensée à rebrousse-poil de l’actuelle posture de sa famille politique et biologique au sujet, notamment, des pesanteurs qui minent l’action du chef de l’État et surtout, de la concertation politique promue par l’opposition et dernièrement refusée par Ali Bongo devant le congrès du Parlement.
Des trouillards sur les plateaux
Intitulés «Comment sauver le technocrate Ndong Sima» et «Sommes-nous une bande de trouillards sur les plateaux ?», deux textes suscitent aussi bien l’intérêt que l’étonnement dans l’édition n°134 de Croissance +. S’appuyant sur le dicton africain selon lequel «ne rien dire de ce l’on voit ou sait, c’est le début de la trahison», Anicet Adnan Bongo Ondimba, dans le dernier de ces articles, interpelle les hommes politiques du Haut-Ogooué. Notamment «les Atégué et les Obamba, l’ethnie de notre cher président de la République,» auxquels il demande : «Pourquoi avez-vous peur de vous exprimer face aux situations que vous savez pas bonnes […] Vous devez aussi contribuer en dénonçant ce qui n’est pas bon pour le pays et pas bon pour la population
Élargissant sa diatribe au niveau national, le directeur de Croissance + souligne que «la plupart de nos dirigeants préfèrent se taire et gagner leur pécule avec honte, oui avec honte car ils savent bien qu’ils ne méritent pas ces avantages en nature […] Tous se taisent  et ne rendent pas service au président de la République.» Anicet Bongo qui se déclare «inquiet et très inquiet de la tournure des choses» en vient à demander que «le peuple gabonais en commençant par ceux du Haut-Ogooué, que certains regardent comme étant «une bande de trouillards sur les plateaux», doit dans la foulée aider notre très cher président de la République en lui disant toute la vérité que nous avons dans les cœurs. C’est pour le bien de l’État et celui de la République.» L’exercice démontre, pourrait-on déduire, que la vérité, la situation réelle du pays n’est pas correctement remontée au chef de l’État par les différents relais dont il dispose. Indubitablement, il se crée ainsi une anamorphose qui ne favorise pas la prise de bonnes décisions au niveau du président.
Conférence nationale… «Quelle que soit l’appellation»
Dans son éditorial titré «Comment sauver le technocrate Ndong Sima», Anicet Bongo rappelle que le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, est à l’origine de la première apparition officielle de l’idée d’une concertation entre les leaders de la majorité et ceux de l’opposition. Pour l’éditorialiste, les raisons de l’annulation, le 23 juillet 2012 par le Premier ministre, de la concertation politique qu’il avait annoncé le 10 juillet sont à rechercher «à l’intérieur des partis de la majorité, certains de ses membres ont diabolisé l’idée du nouvel arrivant et en ont fait une interprétation erronée.» Ainsi, face à une campagne de dénigrement sournoisement menée, Raymond Ndong Sima s’est vu obligé de reculer. De plus, la récupération de l’idée par l’opposition et tout le tintamarre autour du sujet sont passés par là. Pourtant, l’objectif de Ndong Sima, assure Anicet Bongo, était de «passer en revue les différentes difficultés auxquelles sont confrontées nos populations aux plans social et économique», mais aussi de parvenir à «écouter les véritables revendications des leaders politiques de tout bord en vue d’aller vers plus de démocratie et moins de contestations lors des prochaines échéances électorales de façon générale.»
Anicet Adnan Bongo estime qu’«aujourd’hui la situation politique du pays voudrait qu’il y ait une décrispation du climat. Ou du moins qu’on revienne à l’idée du Premier ministre Ndong Sima. Quelle que soit l’appellation qu’on pourrait trouver, le plus important, c’est de faire parler le peuple gabonais, de faire parler les leaders politiques, de réconcilier le peuple avec lui-même pour faire l’unité nationale.»
Discorde au sein de la majorité républicaine pour l’Émergence
Le quadragénaire n’a pas manqué, dans un autre article intitulé «Le PDG survivra-t-il à ses rivalités internes ?» de brosser un tableau pessimiste du climat au sein de la majorité républicaine pour l’Émergence. Pour lui les résultats des élections législatives de décembre 2011 qui ont démontré le refus du PDG de partager quoi que ce soit avec les autres formations politiques de cette majorité, «pire encore avec les autres partis politiques de l’opposition», sont le fait de «certains membres du PDG, beaucoup plus préoccupés à préserver leurs intérêts personnels ou encore à assurer leur survie politique face au vent du changement qui souffle dans le pays
Même si aucune dissidence n’a été enregistrée à ce jour, certains partis de cette majorité, notamment le CLR de Jean Boniface Assélé, se demandent s’il faut «continuer avec ce mariage après trois ans presque de pouvoir du chef de la majorité».
Pour Anicet Adnan Bongo, avec les luttes intestines notées au sein du parti au pouvoir, le chef de la majorité mène sa politique avec des élus à l’Assemblée nationale «dont il n’est pas sûr qu’ils sont issus d’une réelle adhésion populaire.» Pour lui, la disharmonie entre partis de la majorité laisse le terrain politique aux «dirigeants de l’ex-UN qui ne trouvent en face aucune force politique organisée capable d’anticiper sur leurs initiatives.» Le patron de Croissance + conclu que le chef de la majorité «doit prendre de la hauteur sur tous ses adversaires politiques pour réunir les compatriotes, les écouter, analyser et trancher dans le sens de l’intérêt national, dans le sens de la construction d’une véritable démocratie dans son pays. C’est à ce prix qu’il pourra s’assurer de la réussite des grands chantiers de l’Émergence.»
Sortie cinq jours après l’intervention d’Ali Bongo devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès, cette livraison de Croissance + sonne comme l’appel du cadet du président de la République à regarder la réalité en face. Si Anicet Bongo qui serait vice-président du CLR depuis le dernier congrès de ce parti, n’a jamais occupé une place prépondérante sur la scène politique, il est au moins connu pour son franc-parler et ses positions d’outsider par rapport à sa fratrie. Sa lecture de la conjoncture sociopolitique du pays et son appel à dire ce qu’on pense entraineront-ils d’autres déclarations du camp de la majorité, pourront-ils amener le président Ali Bongo à faire marche arrière ? On peut l’espérer mais il est également légitime d’en douter.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Dan dit :

    Anicet ce Brave altogoveen!!!
    Connais tu vraiment ceux que tu oses qualifier d’«une bande de trouillards sur les plateaux»?
    J’en doute fort parce que il ne suffit pas de tronner sur un gros poste, de disposer de beaucoup d’argent et surtout d’un patronyme pour s’inventer une carapace de leader politique et social.
    Combien de rencontres as tu organisé et combien il y avait du monde pour t’ecouter excepté ceux aui vivent des miettes aue tu laisses tomber?
    Un altogoveen un Homme qui a construit avec les autres gabonais l’histoire de ce pays. Encore faut il que tu la connaisses!
    Si tu peux annalyse les resultats electorales de la derniere campagne presidentielle et tu comprendra:
    1- leur patriotisme
    2- leur dynamisme politique
    3- leur degre de solidarité envers Ali
    4- Enfin leur grande deception ou desillusion selon les cas
    Si tu avais seulement pris le temps d’analyser la situation politique et sociale de la province, tu allais comprendre que leur indeference est consecutive à la mauvaise capitalisation de la derniere election presidentielle.
    Le Haut Ogooué ne doit pas etre considéré autrement que comme les autres provinces. Réné Ndemezo l’a d’ailleurs dit. Quand on regarde nos resultats par rapport aux autres provinces, qu’avons nous eu nous Altogoveen en terme de retombé apres les presedentielles?
    Votre Poste?
    Si oui quel a ete votre degre d’engagement durant cette campagne pour que ce poste vous revienne?
    Nous estimons que vous l’avez eu parce que vous etes son cadet et nous ne le contestons pas!
    Nous estimons clairement avoir été laisé dans le partage du gateau apres la victoire dont notre contribution n’etait plus à demontrer.
    Le Gabon est un et indivisible.
    Le Haut Ogooué n’est pas une société particuliere meme si elle a eu la chance d’avoir deux des siens comme president. Nous attendons jouir des fruits de notre investissement politique.
    On nous a lesé de notre victoire.
    NOUS RECLAMONS NOTRE PLACE A LA TABLE

    • Nelson Mandji dit :

      Lors du dernier meeting de l’Union Nationale à son siège, Mba Obame a dit quelque chose allant dans le sens de votre propos. Pour lui, le Haut-Ogooué n’est pas une province à culpabiliser ou à ostraciser. Il a dit que cette province a payé un lourd tribu au Bongoïsme, ne fut-ce qu’en termes d’assassinats politiques. 
      Mais je crois que vous déplacez le débat. Anicet Bongo ne parle pas de partage du gâteau (puisque pour vous le Gabon est un gâteau). Il parle de votre mutisme coupable, de cette propension au « tout va bien » même quand ça ne va pas. C’est pourquoi, hormis Alphonse Louma et Michel Ongoundou, le G2 ne compte pas d’opposant notoirement connus.  Il faut que les personnalités politiques du G2 puissent le dire quand ça ne va pas, et non soutenir bêtement pour espérer ce gâteau que le G2 a déjà eu plus que d’autres provinces.
       Anicet Bongo a au moins le mérite de tirer la sonnette d’alarme. Dans sa position, d’autres se conteraient de frimer et jouir sans opinion. D’ailleurs, de Libertis à TV Sat, il a toujours été connu comme un Bongo particulier. 

      • Boukoubi Maixeent dit :

        @Nelson Mandji. Je vous signale que Zacharie Myboto, Chantal Gondjout sont du Haut-Ogooué et même Marcel Djabioh

        • Laurent Kunda le Fléau dit :

          en dehors de ceux là qui au G2 a le courage de dire non? malgres même qu ils ont dit Non est ce que tu les as vus faire même un meeting laba? a croire que tout le monde a son compte laba pourtant les francevillois et même les bongovillois vivent mal regard les bicoques dans lesquelles ils vivent mets toi a Potos et tu vera! Ils ont la frousse et preferent se taire vendant ainsi la république pour quelques privilèges qu ils n en meritent pas

        • Volcanic dit :

          c’est juste un détail, Nelson Mandji ne les a pas exclus non plus. Le plus important c’est la sonnette d’alarle qui est tirée par eux memes.

    • Marcel Djabioh dit :

      Mon cher frère Dan,
      Permets-moi de t’exprimer ma profonde déception ressentie à la lecture de ton commentaire. En même temps, je comprends finalement ce qui motive le soutien aveugle que des gens qui tiennent le raisonnent que toi, accordent ont accordé à Bongo père et aujourd’hui, à Bongo fils et au PDG. j’avoue que c’est plus que désolant.
      En revendiquant la part du gâteau, au prétexte que ta province aurait produit le meilleur score aux présidentielle anticipées de 2009, tu dévoiles l’étroitesse de ton esprit et la place que tu accorde au Gabon qui est un et indivisible, de même que l’idée que tu te fais du développement d’un pays. Pendant que tu y es, pourquoi ne pas proposer à Ali Bongo une énième modification de la constitution qui transformerait le scrutin présidentiel uninominal, en scrutin de liste fixé à neuf (9)membres, soit un par province, et qui doterait le Gabon d’un président par province ?
      Ta réaction est due au fait que le petit Anicet ait eu le courage de mettre le doigt sur la plaie, chose qui te touche au vif car, c’est véritablement à ton genre d’altogovéen qu’il s’en prend. Je salue au passage le courage que tu as eu de parler de patriotisme quand ton soutien à Ali Bongo se limite à deux choses;
      1- Ta province (repli identitaire)
      2- ton ventre à défaut de celui d’un membre de ton département, de ton village ou de ta famille. Et comme tu le dis toi-même,  » ta place à la table pour manger ».
      C’est certainement la raison pour laquelle, vous redoutez la Conférence Nationale Souveraine car pour vous, non seulement vous voyez une occasion pour certains de prendre votre place à la table, mais aussi celle de vous mettre hors jeu. Ce qui n’est encore une fois, qu’une étroitesse d’esprit. Malheureusement, l’entourage d’Ali Bongo n’est composé que de gens comme toi qui manquent de patriotisme, qui ne pensent pas Gabon et qui ne voient que leur nombril.
      Tu fais honte aux altogovéens ! Heureusement que certains ont comme le petit Anicet, quelque chose entre les jambes !

      • FILO dit :

        JE NE PARLERAIS PAS DE CE GROS « GATEAU » que le GABON est DEVENU POUR CERTAIN. Je veux rebondir sur les élections législatives et l’hégémonie du PDG au parlement. je vous ferais remarquer que: on ne peut pas vouloir d’une chose et son contraire. on veut que notre pays soit démocratique. l’élection est un acte démocratique. il est impossible de condamner le PDG parce qu’il a tout gagner. on fait pas de la politique tout en étant absent. Nos hommes politiques ont des stratégie en « copie collée ». Dans un premier temps on demande aux population de ne s’inscrire dans les listes électorales dans un second temps on lance boycotte des élections et contre toute attente nous maintenons nos candidatures et celle de nos parents. inévitablement on doit perdre les élections. A la fin on se plaint de la présence massive des autres à l’assemblé nationale puis on vient pleurer dans les journaux tous en criant a la fraude. Etaient ils certains que ALI va reculer parce qu’ils ont donné le mot d’ordre de boycotte? c’est une stratégie politique qui ne tient pas la route chez nous. il fallait qu’il se réfèrent au boycotte du père MBA ABESSOLLE lors des première élection de l’ère démocratique. C’est de l’amateurisme politique.
        C’est aussi, pour eux, une stratégie qui masque leur incapacité a mobiliser.
        Même quand ils participent aux élections il n’y a que les propriétaires des partis, leurs amis intimes et leurs parents qui gagent car, c’est pour eux leur fond de commerce.
        Désormais dites au PR de rassembler tous partis avant les élections puis, de procéder au partage des sièges. Ou avant chaque élection législative, chaque parti envoi ses propositions des députés et le PR procède aux nominations. peut être qu’en ce moment nous seront plus idiots que maintenant.

  2. Joec dit :

    Trop d’euphémismes. Ali Bongo connait la réalité du Gabon, il ne vit pas sur Mars, c’est ce que je crois du moins. Toujours ce faux argument des intermédiaires qui ne rendent pas fidèlement compte.

    • La Fille de la Veuve dit :

      @ Joec,
      Tout a fait d’accord avec vous.
      Si ca va mal, ce n’est surtout pas la faute de mon frere mais des autres, le PDG, les altogoveens, etc. Sinon, mon frere est un tres bon President. Surtout il faut qu’il reste, pour le bien du Gabon.
      Tant qu’a faire, plutot que de demander aux altogoveens de venir dire que ca ne va pas, pourquoi ne pas inviter les freres et soeurs d’Ali Bongo, et ils sont nombreux, a venir publiquement lui dire que rien ne va, que c’est de sa responsabilite et qu’il ne lui reste plus qu’a rendre son tablier.
      C’est ce qu’Anicet Bongo aurait du faire pour etre credible

    • EM dit :

      Marcel Djabio
      Dire que « le petit » anicet a quelque chose entre les jambes nous ramène au stéréotype du nègre qui n’a rien dans la tête mais que tout tourne autour de sa queue … c’est vous qui savez de quoi vous parlez.
      Toujours est il que je partage votre avis sur le post de DAN, sans approuver celui du « petit » (sic !) anicet, qui est un torchon d’injures sans arguments. Et qui réduit le PR en chef de clan …

  3. @ Joec
    Complètement d’accord avec toi et j’y ajouterais seulement que c’est leur boulimie du pouvoir ou cette idée tordue que le pouvoir est à eux qui va bientot avoir raison du BONGO-PDG, tout va bien au Gabon d’accord on aime tous notre pays et ne souhaitons qu’aucun conflit dramatique advienne.

  4. Sosthene Nguema dit :

    Anicet arretez SVP de prendre les gabonais pour les imbeciles. Ali ton frere connait tres bien la situation du pays. Mais lorsqu’on a voler une election on finit par prendre son peuple pour un troupeau de moutons. Mais comme le disait votre papa: quelque soit la duree de la nuit, le soleil se levera toujours. Moi je vous rappelle que nul ne peut detourner le plan de dieu, même pas les Bongos. Le plan de Dieu est en marche au Gabon. C’est pas pour rien Sarkozy a fait un seul mandat. Ce fut la le debut de la mise en route sur le plan de Dieu au Gabon. Tout ces gens sont guides par les forces de Dieu. Le chemin des Bongos se trouve dans le sillon d’une pipe de tabac. C’est a dire que vous n’avez plus d’issue les gabonais vous attendent, la rencontre est proche. Qui vivra vera.

  5. Gabao.kool dit :

    @ Nelson Mandji
    Je suis avec toi, je trouve ce que Anicet dit judicieux. Il faut surfacer certains faits, avant de sauter les conclusions. Une province comme le G2 qui ne compte que 2 têtes qui disent non au pouvoir dictatorial en place sous-entend deux choses :
    Soit le reste de la population vie à la hauteur de ces rêves, confortablement sans le moidre inconvénient
    Soit ils ont tout simplement peur de s’y opposer, autrement dit, faire savoir au pouvoir en place
    leurs visions et leurs.positions, être oppants n’étant poutant pas synonyme d’énnemi.

  6. Petit-Connard Ogandaga dit :

    Encore un coup d’épée dans l’eau. Anicet Bongo va énerver les gens de sa province et même les autres de la Majorité, comme on le voit avec le 1er intervenant ci-dessus. Il a au moins le mérite de dire ce qu’il pense. Sa sœur Pascaline ne le fera jamais et tant pis si le navire Bongo coule. Les Bongo sont des Gabonais, n’ayant pas d’autres pays que celui-ci. Il est normal qu’ils participent au debat politique contradictoire et s’opposent quand ça ne va pas.
    En tous cas, bravo à Mr Anicet Adnan Bongo. Si je doute que son grand frère et les autres émergents puissent l’écouter, il a au moins le mérite d’avoir poussé Dan, le 1er intervenant, à dévoiler la pensée profonde des ressortissants du Haut-Ogooué qui peut se resumer à : on mourra pour les Bongo, contre tous les principes, pourvu qu’on soit ensuite invité au banquet. Pourtant, la province n’a rien perdu de ses avantages. Il n’y a qu’à compter son nombre de D.G. ou de voitures 4×4 et de le comparer avec celui des autres provinces. Ali a fait un petit réajustement et les « trouillards des plateaux » pleurnichent sans pouvoir le dire tout haut. Merci, Mr Anicet Bongo.

  7. nababy dit :

    he bien! c’est justement la la liberté d’expression que certains pense qu’il ny a pas au Gabon! chacun est libre de tenir ces propos et Anicet Bongo est libre! moi je suis libre de dire le contraire!!

  8. jules obiang dit :

    Anicet est un esprit libre et objectif. M6eme en s’appellant Bongo, ce gars là a toujours été conséquent avec lui même, très attaché à térroir, il est le seul à vouloir valorisér la culture TEKE. Donc la culture du gabon. se bat pour l’expression de liberté d’opinion, rappellez vous sous sa direction TELEAFRICA a connu une réel rayonnement, depuis qu’il est parti. regardez les resultat ajd8. il cree croissance + pour evoquer des questions économiques et social. je crois que l’action d’un individu est une caractéristique de sa personnalité. Il n’est pas impliques dans des affaires de détournement. et c’est à mon avis le seul des Bongo qui va au moins au village rendre viste aux parents et non passer son temps à l’étranger. Gars Les Gabonais reconaitrons les leur, et sauront faire la différence entre le bon grain et l’ivraie de la Famille Bongo. tous ne sont pas mouillés même s’ils portent le patronymes Ondimba. Peuple du Haut Ogooué oú es-tu ? le Gabon veut entendre ta voie.

  9. Le citoyen libre dit :

    @ jules obiang
    Je suis d’accord avec toi, il a juste un lourd heritage.
    Tous le Bongo n’ont pas detourne l’argent du Gabon il y a ceux ont ete eleves dans de bonnes familles.

  10. nababy dit :

    @joec tu a une conception primitive de la liberté d’expression. cette liberté a été restreinte par les lois et normes qui regissent la vie en société! tu ne peu pas un bon matin te lever et « insulter » publiquement ton voisin ou une autorité sous pretexte que c’est la liberté d’expression! non! tu n’a encore rien compris de ce concepte meme dans les pays democratique on sanctionne! @ Jules Obiang voila comment le peuple se fait duper, a chaque fois qu’un citoyen sort de ses « gongs » et fait une declaration qui va a l’encontre du pouvoir en place il est tout des suite acclamé! voila comment on se retrouve avec une opposition « multivestes » et donc pas serieuse! du coup quelqu’un qui a participé au « pillage de ce pays » lave son affront aupres du peuple juste en declarant que je ne suis plus d’accord avec le pouvoir et du coup le peuple l’accepte! c’est dommage! que le peuple se fait dupé facilement! AMO est l’exemple claire de cette dupérie!

  11. Djouori dit :

    Le Haut Ogooue n’est pas Teke!
    Le raisonnement de Croissance+ est ideologiquement bon mais historiquement et sociologiquement faux. Il n’a pas le droit de confondre les Plateaux et leurs habitants avec toute une province dont la diversite politique a ete prouve avec la naissance et l’hegemonie de l’UGDD pendant quelques annees. Je suis Teke et opposant et je voudrais rappeler aux gabonais que la politique des Bongo ne regarde que les Bongo et que certains teke y adherent et d’autres non! Le teke n’est pas l’ethnie dominante du G2. Les villes de Moanda, Mounana et Bakoumba qui ont plus apporte a l’economie du Gabon sont Nzebi, Awandji et Tsangui. FCV est ndoumou, Mbaghouin, Bavoumbou et nous teke avons migre avec les Obamba pour des besoins economiques.
    Ne faisons pas croire a la face du monde que le Haut Ogooue est 100% Teke car nos petites ville de Ngouoni, Bongoville, Akieni et Leconi ne sont que des villages transformes en poste administratifs.
    Enfin, le Haut Ogooue fait partie du Gabon, les erreurs politiques des Bongos sont les memes que celles des Mba Obame, Maganga, Rawiri, et j’en passe dans leurs provinces d’origine.53 ans de sous developpement c’est la responsabilite de tous ceux qui ont dirige de President au sous prefet. Singulariser une ethnie dans un probleme national et de sucroit a travers un organe de presse economique est tres maladroit. S’il lit cette page, que l’auteur de l’article dans croissance + se repente et demande pardon au peuple teke qui croupie dans les « tout complets » des plateaux comme d’autres peuples pauvres du Gabon. Fin de citation…

  12. Ella Engonga lionel dit :

    Anicet du courage,car vous avez choisi le camp de la vérité au détriment des ego.continuez dans cette perspective,les autres ressortissants du Haut ogoouè vous suivront ,car tout monde ne peut pas prendre courage au même moment

  13. le fils du pays dit :

    Que celui qui a des oreilles entende,et qui a des oeils pour voir,voit.ya des signes qui ne trompent pas.Ali sait que le peuple doit absoluement discuter.comme on le dit: le linge sale se lave en famille.Mme et Mrs please ecouter le cri du Gabon, ne fait pas semblant de ne pas l’ecouter.Mettons nos egaux de cote,aillons une seule et meme pensee.

  14. Sosthene Nguema dit :

    Vous etes entrain de rever, Ali et ses complices ne discuteront avec peronne. il savent qu’ils ont vole le pouvoir au peuple. Et Ils ont tres peur, car Ils ne peuvent pas prevoir l’issue de cette discution. Ne revons pas, battons nous pour notre souverainete, qu’on soit du haut Ogooue ou d’ailleurs. L’essentiel c’est d’etre gabonais.

  15. NANG NZE EYEGUE dit :

    BRAVO !!!! TYPERS ENFIN JE SUIS FIER DE TOI …. ON PEUT NE PAS PARTAGER LE SENS DU DEVENIR DE LA REPUBLIQUE , ON PEUT NE PAS AVOIR LA MEME SENSIBILTE POLITIQUE , MAIS LE PEUPLE DOIT RESTER UNI ET ECOUTER LES AUTRES LE DIALOGUE LE DIALOGUE LA TOLERANCE HELAS …C’EST UN BON DEBUT… PROTEGE TOI EN TOUT CAS ….

  16. Le patriote dit :

    Dans COMMUNIQUER… Il y a COM… Et il y a heuuuuu…. Hummmm… Mes parents m ont interdits de le dire en public… Restons VIGILANT… Les impostures sont diverses et variées …

  17. La Fille de la Veuve dit :

    Anicet Bongo vient nous dire, pour aider Ali Bongo il faut lui dire la vérité et les ressortissants du Haut-Ogooué sont des lâches parce qu’ils ne disent pas la vérité a Ali Bongo.
    Cette posture, parce que pour moi c’est une posture, trouve à mes yeux nombre de limites.
    Anicet Bongo ne nous dit pas qu’Ali Bongo est un Président illégitime non élu par le Peuple Gabonais. Anicet Bongo ne nous dit pas qu’Ali Bongo a transformé le Gabon en dictature en moins de 3 ans. Anicet Bongo ne nous dit pas qu’Ali Bongo n’a rien réussi depuis 3 ans qu’il s’est imposé à la tête de l’Etat Gabonais.
    Mais Anicet Bongo nous demande et demande aux altogoveens, de soutenir Ali Bongo.
    C’est un excellent exercice de communication et de populisme.
    Du coup, Anicet Bongo qui a profité autant que ces autres frères et sœur de son statut de Bongo fini par se présenter devant les Gabonais comme un Bongo différent, voir exemplaire. Dans le même temps il appelle les gabonais, non pas a condamner et virer son frère qui est une parfaite imposture, mais à aider son frère à rester Président de la république. Comme il demandait déjà aux gabonaises et gabonais a aider son Père à rester Président de la République.
    Parce que ce qu’Anicet Bongo ne nous dit c’est que être le Fils, puis le frère du président de la République est une position confortable a laquelle il n’a pas encore renoncé.

  18. TIGRE dit :

    Je voudrais demander a tous les intervenants qui font preuve de mauvaise foi en interpretant negativement les propos de Mr Anicet BONGO. Certains voudraient qu’il fasse tout et eux alors? Nous sommes des bantous,et a ce titre penser vous que ca soit evident de critiquer son grand frere comme il le fait, ne merite t-il pas des encouragements au lieu des reproches,comment voulez-vous que d’autres gabonais qui sont dans le cercle ferme du pouvoir aient le courage de denoncer la politique du PDG des lors qu’ils veront combien de fois vous marginalisez les propos d’Anicet BONGO?On ne nait pas opposant,on le devient. Anicet Bongo a le droit et le devoir comme tous les Gabonais, de defendre son pays et ce, quelque soit la personne qui veut son malheur. Il se trouve quecette personne est son « DEMI-FRERE??? », alors de grace laissez-le SONNER L’ALERTE comme le ferait ou le fond deja d’autres Gabonais, chacun a son NIVEAU. PATRIOTIQUE VOTRE…TIGRE.

  19. Jules obiang dit :

    Anicet dit, que le gabon va mal, tous devons le reconnaitre, le denoncer meme dans le haut ogooue, même dans la famille. On peut interpreter son analyse, mai le proces du pere ne peut celui du fils, le proces du frere n’ est pas le mien. Mais quand il s’agit de dire la verite a mon frere je le dis. Anicet est-il comptable du coup d’etat electoral dA ali en 2009. Seuls les imbeciles ne changent pas et gardent le silence.

  20. EM dit :

    C’est une interpellation tribalement maladroite.
    Ethnie du PR ne veut pas dire avoir une voix plus autorisée qu’une autre pour parler des choses du Gabon.
    Il y a beaucoup d’injures, de mépris et de méconnaissance dans le texte.
    N’y a t il pas de ministre de ces ethnies dans le gouvernement fantôme de l’UN ? Qui en est ministre de la défense ?
    Allez sur le fsbk de Marcel djabio, il dénonce des choses ou pas ?
    Lisez les journaux, vous y trouverez des récriminations de tous les gabonais, notamment de ces ethnies, et vous comprendrez qu’il s’agit pour l’auteur pour ce qui concerne cet aspect, de faire l’intéressant …
    Pourquoi ces deux ethnies et pas les pouvis, les kotas, les massangos, etc. Ou bien c pour faire croire qu’on est pas comme eux … ?
    Il s’agit d’un article tribaliste qui prône le repli identitaire, dans un article au demeurant creux et pauvre en propositions.

  21. lenkemberlien dit :

    je crois que nous devons dans un first time felicité M Anicet D.B.O pour son analyse de la situation du pays avent de dire autres choses.Serte c’est Bongo, mais il est aussi Gabonais que nous tous.Secundo M.Anicet D.B.O lance un appel aux ressortissants de sa province car il bien place pour le faire car il est conscient que cette province à bien une histoire dans les 46 de gestion du Gabon, et les cadres de cette province ont participé à la malgouvernance sur tout les plans du pays.Meme si M.ADBO sans le dire clairement decoupabilise son frere aimé, mais je crois que c’est un acte de courrage que un membre de la fratrie des Bongo le fait.
    Juste un petit rappel en 2009 loresque le PDG avait investi M.ABO comme candidat je crois que il avait été le seul des Bongo à s’opposer à cette investiture, d’ailleur dans une de numero de croissance+ il avait dit que le gabon n’etait pas royaume, bref…
    c’est juste pour dire aux uns et autres que M.ADBO est un penseur libre qui à toujours dit tout haut ce que les autres pensent tout bas.
    lui aumoins il ose dire et ecrire, il fait des propositions de sortie de crise plus que il pensent que y’a un blocage.
    Mais toutefois je crois que il faut savoir lire entre les écrits de M.ADBO et savoir prendre ce qui est positive dans son analyse de la situation politique du pays, et non systematiquement passer aux injures les uns, les autres je crois que avec cet etat d’esprit, la démocratie dont nous voulons tous dans notre cher pays n’est pas pour bientot.Je crois pense que la democratie c’est d’abord et avant tout l’acceptation de l’autre dans sa difference et ensuite le respect des opinions des autres.
    Il n’y a pas un Gabonais PDGiste ou un Gabonais UFCiste, que tu sois de la Droite ou de la Gauche tu es avant tout Gabonais et tu le restera jusqu’a la fin de tes jours.Nous ne devons pas etre des extremistes, et je crois que notre pays nous devons tous avoir un souci qui est le Developpement de notre tres cher pays le Gabon, et que cet ideal passe par la paix entre tous les acteurs politiques, mais aussi entre tout le peuple.
    Les gabonais ont besoin de la paix, le developpement sur tous les plans car nous sommes tres en retard.
    Que Dieu aide nos hommes politiques à depasser leurs Egos car ils auront des comptes à rendre un jour au peuple ou bien à Dieu.
    Un peuple pacifique est un peuple qui surprend.Nos hommes politiques ont trop fait le mal au peuple, je crois le temps est arrivé ou chacun d’eux doit faire une réel repentance envie de liberer le peuple de tous les maux.
    Je pense que au lieu de la CNS, je propose à la place La Repentance Nationale ou tous les hommes politiques qui ont eu une part de responsabilité dans la gestion des affaires du pays devrons demander à Dieu et au peuple Gabonais pardon pour tous le mal qu’ils ont fait au Gabon, à Dieu et au peuple.Pour les acteurs qui sont deja morts ils se ferrons representer par leur famille.Le gouvernement doit prendre un mois de priere et de jeune enfin que le Gabon soit delivre de toute la sorcelerie politique avec tous les maux que nous connaissons.
    Que Dieu soit au controle de notre tres cher pays le GABON.
    Nous devons nous souvenir que le feu Omar Bongo Ondimba avait: Dieu ne nous a pas donné la Gabon pour faire ce que nous sommes entrain de faire…. Le vieux Bongo avait fait sa repentance avant de nous quitter. Alor faisons attention car A qui le tour

    • mel dit :

      pour moi la vraie repentance passe avec le dédommagement. qu’ils rendent les deniers qu’ils ont de la pauvre fille qui a vu son enfant mourir parce que le système a décidé de piller et de ne pas lui offrir une couverture de santé universelle.
      qu’ils rendent parce que au quartier un enfant très brillant dans l’art a vu ce talent s’étioler par faute de moyens financiers.
      que leur égoïsme a interdit a un père de donner un logement décent a sa famille et de lire de la honte dans les yeux de cette fille qui se trouve pauvre en comparaison avec ses amies.
      qu’ils rendent car par leurs actions ils ferment la voie mentale de la réussite et on se croit obligé d’utiliser des verbes comme: on se cherche, ah ca ira, ah mon frère on va encore faire comment.
      c’est une honte que le gabonais parle de plus en plus comme cela. c’est une honte.

  22. Grand Maitre du Djobi dit :

    Lors de la 20e conférence des ambassadeur à l’Élysée, F.Hollande disait ceci :
    1/ Avec l’Afrique, je veux établir une nouvelle donne.
    2/ La France maintiendra ses engagements vis-à-vis de ce continent plein de promesses. Mais notre politique doit être différente du passé. Elle doit être fondée sur la transparence dans nos relations commerciales et économiques. Elle doit être fondée sur la vigilance dans l’application des règles démocratiques et le respect aussi des choix souverains.
    Si ABO s’entête il s’en prendra qu’à lui même quand le peuple à travers l’opposition devenu responsable et crédible puis reconnue par la communauté internationale notamment la France, après avoir épuisé toutes les options possibles pour un dialogue souverain prendra la direction de la rue pour reprendre son vrai pouvoir, en ce moment là il comprendra que c’est vraiment le peuple qui donne le pouvoir et non l’inverse où nous nous retrouvons avec les étrangers arrogants incompétents qui font main basse dans les affaires de notre Gabon.

    • mel dit :

      mon frere juste un ajout: faut que les gabonais aussi laisse l’occident hors de ses affaires. notre combat nous devons le recentrer sur nous et non sur le fait qu’autrui viendra nous aider. ton hollande dont tu parles c’est le même qui a tenu a dire qu’il sanctionnerait Gbagbo portant on sait très bien que c’est cette même France qui a porté atteinte a la souveraineté d’un état.
      l’Afrique, le Gabon doit se réécrire. avant la colonisation on avait nos systèmes. trouvons un langage commun mais laissez les gens externes au Gabon en dehors même si en apparence leurs mains sont douces, leurs paroles sont pleines de méchanceté ainsi que leurs actions.

  23. Le fils du pays dit :

    ATTENTION MES CHERS FRERES qui ne vous dit pas que c’est peut-être son grand frère qui l’a envoyé au créneau pour mettre à nu tous ces manquements. Aux peuples gabaonais en général et altogocéens en particulier de comprendre qu’ABO veut se débarasser de certaines inerties qui l’empêcheraient d’avancer. Mais comme il est très mal conseillé, il finira par mélanger les pinceaux et brosses à tel point qu’il acceptera la CNS. Anicet, je crois que tu n’es pas venu exprimer la pensée de tonton associé qui en veut à BOUKOUBI?

  24. EM dit :

    De toutes les façons, personne ne lit ce journal.
    C parce que gabonreview en a fait écho qu’il y a un buzz sur le net à travers Info Kinguele de fsbk et le forum ci.
    Au total, une poignée de gabonais.
    Pour un thème d’intérêt national, il a l’audience qu’il mérite.
    Ciao

  25. gambanais, gambanaises dit :

    Pour nous autres qui avons de vrais pb,on s’ interdit de passer plus d’une mn à lire les propos de ceux qui comme ns cherchent des places au soleil mais de façon voilée… je ne faisai que passer oooo.

  26. MANDJIBET de MBOCHA dit :

    Dénoncer les maux qui tuent le pays et entravent son développement est faire montre d’une grande probité morale de la part d’Anicet Bongo ,fils du défunt président Bongo Ondimba et cadet de l’Actuel Président Ali Bongo Ondimba .Mon cher Dan j’ai mal en lisant ton commentaire;Cependant,je n’en suis pas si surpris. Les habitudes ont la peau dure! Pendant que tu es encore nostalgique des anciennes pratiques »Quand un Altogovéen va à la chasse,c’est tout le village qui partage le gibier » avait dit et appliquer celui que tu connais.Sache que pour Ali Bongo Ondimba,le Gabon n’est ni un Gibier,encore moins un gâteau;à l’époque de Bongo père,vous avez suffisamment mangé!
    Anicet Ednan Bongo,en bon patriote,attire l’attention de ses frères altogovéens sur ce qui semble etre un silence complice.Penser autrement,dénoncer les travers quand ça ne va pas n’est pas devenir opposant à Ali BONGO ONDIMBA! c’est l’aider à recadrer objectivement sa vison de faire du gabon un pays émergent et pour cela il doit régler le problème des inerties qui sont dans son camp(les barons du PDG) qui freinent son action et ceux qui comme toi pensent dabord à la table qu’au pays.Mon cher DAN,ce qui te gène c’est la vérité et le courage d’Anicet!!!

  27. La Fille de la Veuve dit :

    La montagne a accouché d’une souris.
    Sur Africa 24, Anicet Bongo nous dit que tout va très bien au Gabon.
    http://www.dailymotion.com/video/xu6tpt_l-invite-du-jour-anicet-bongo-ondimba-gabon_news
    Pour ceux qui avait un doute sur ses intentions…

    • Le fils de la Veuve dit :

      @La Fille de la Veuve. Chère soeur. En toute confidence et ne le répéte à personne : Anicet Bongo s’est fait vertement tancé par Patience Dabany au sujet de cet article. D’où sa reculade…
      Bien à vous…

      • La Fille de la Veuve dit :

        Ce qui confirme bien qu’Anicet Bongo agit d’abord et avant tout pour les intérêts de la famille.
        Ce monsieur a ajourd’hui 47 ans et c’est encore sa tante, la grande soeur de sa mère qui guide ses pas. Cela n’est possible que dans les mafias siciliennes où la « Mama » doit tenir toute la famille en bon ordre;
        CQFD.

  28. Le Capi des Capi dit :

    Je suis très content de vous avoir lu tous, même si certains d’entre vous ont été coriaces envers les autres.Mais ce que je retiens de l’ensemble des intervenants, c’est que tous aiment le pays, c’est pour moi l’essentiel. Je ne viens faire une conclusion, je viens juste donner ma contribution.
    Je vais me permettre de revenir sur certains points.
    L’échec de mauvaise gouvernance n’est imputable à aucune ethnie, à aucune province, mais aux gabonais. Car, notre défunt président n’a jamais gouverné seul; il n’a pas pu être, à la fois, Président, 1er ministre, PAN, Gouverneur 9 fois, préfet, député, sous-préfet…Je nous invite à être beaucoup plus analyste. Il y a 15 ans derrière le PDG était un parti Etat, donc j’accepterai que l’on dise que la mauvaise gestion de ce pays est imputable au PDG.
    Ensuite, le fait que les Tékés aient eu deux Présidents n’est pas une fatalité, ces 2 présidents sont des gabonais; donc, l’essentiel, à mon humble avis n’est pas de chercher si l’Awandji a moins profité qu’un Nzébi, où qu’un Mbahouin, est moins nanti qu’un Obamba et vis versa. Mieux encore, qu’une province a profité plus qu’une autre; pour moi c’est des détails qui ne grandissent personne. Que le Moyen-Ogooué soit mieux construit que l’Ogooué-Ivindo, pour moi c’est un détail, car toutes ces deux provinces appartiennent au même pays. C’est dur, mais, le tour de l’Ogooué-Ivindo viendra.
    Est-ce-que le tronçon Franceville-Bongoville n’est pratiqué que par les Tékés? Bien sûr que non. Moi je suis gabonais pas de cette province, mais j’ai du plaisir à conduire sur cette route lorsque je vais rendre visite à des amis. C’est ça l’indivisibilité du GABON. Acceptons que le développement de notre pays se fasse de façon graduelle.
    Je nous invite à cette façon d’accepter ces réalités pour qu’il ne naisse pas entre nous des dissensions, qu’on ne se regarde pas en frère ennemi.
    Nous aimons tous ce beau pays, donc convergeons nos efforts afin que tous ce que nous pensons bons pour le GABON soit effectivement réalisé dans l’Union, la Concorde et la Tolérance.
    Ici, je trouve pas de défi de dénonciation, d’efficacité dans la dureté des expressions, mais je reste atrocement convaincu, que tous, nous partageons un seul idéal, c’est le développement de notre pays qui passe inéluctablement par la prise en compte des revendications sociales, de l’amélioration des conditions de vie, de la réduction du chômage, d’une véritable prise en charge de la couverture sanitaire, d’une résolution pérenne des problèmes des travailleurs…
    Merci à tous ceux qui participent à cette tribune d’échanges, autrement dit qui participe au développement de notre pays; et j’exhorterai enfin, à tous nos lecteurs quelque soient leur bord politique, qu’ils prennent ces positions comme des leviers pour asseoir leur politique et non pour régler des comptes.

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