Après une demi année de crise, Nkosazana Dlamini Zuma a été élu à la tête de la Commission de la l’Union africaine (UA) au détriment de Jean Ping. Occasion pour le Gabon de féliciter la Sud-africaine.
Gabonreview.com - Nkosazana Dlamini Zuma - © AFP
«Le 19e sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis-Abeba, en Éthiopie du 9 au 16 juillet 2012, avait pour point d’orgue l’élection du nouveau président de la Commission de l’Union africaine», rappelle un communiqué de la présidence gabonaise, publié le 16 juillet.
«Notre compatriote, le Dr Jean Ping, président sortant, et qui a bénéficié du soutien inconditionnel du président de la République gabonaise, n’a pas réuni les suffrages nécessaires en vue de sa reconduction à cette fonction qu’il a assurée avec compétence et dévouement pendant la durée du mandat qu’il a accompli», poursuit le texte, soulignant que «le président de la République gabonaise, Ali Bongo, tient à lui rendre hommage mérité pour le travail accompli au service de l’Afrique et des Africains».
A cet effet, Ali Bongo, «qui œuvre aux côtés de ses pairs pour une Afrique forte et unie», a adressé ses «félicitations au Dr Nkosazana Dlamini Zuma pour son élection et lui présente tous ses vœux de plein succès dans l’exercice de ses nouvelles fonctions à la présidence de la Commission de l’Union africaine»
Par ailleurs conclu le communiqué, «le Gabon se tiendra à ses côtés dans la recherche de solutions pérennes face aux risques qui minent notre continent et aux défis du développement de nos pays». Ministre sud-africaine de l’Intérieur, ancienne ministre des Affaires étrangères et ex épouse du président sud-africain Jacob Zuma, Nkosazana Dhlamini Zuma a été élue au quatrième tour de scrutin par les chefs d’État africains, à l’issue du 19ème sommet, dimanche soir.
Après avoir caracolé en tête lors des trois premiers tours, sans pour autant atteindre la majorité des deux tiers, il a fallu attendre le quatrième tour et le retrait statutaire du candidat gabonais pour que celle que se fait appeler «la combattante de la liberté» savoure enfin sa victoire, obtenue avec 37 voix, soit trois de plus que la majorité requise. Avec l’élection de la sud-africaine a pris fin la situation de blocage qui prévalait à la tête de l’UA depuis le sommet de janvier 2012, au cours duquel les deux candidats n’avaient pu se départager.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Yves dit :

    Fair play ? Non. Quand on est battu à plate couture on doit quand même faire semblant de féliciter l’adversaire. La défaite a été cinglante et le rejet de Ping celui de la diplomatie gabonaise.

  2. Le citoyen libre dit :

    C’est la moindre des courtoisies en matiere de deplomatie.

  3. BRAVO MADAME ZUMA dit :

    Avec la défaite de Ping, c’est Une léçon de démocratie que l’Afrique du sud a donnée au Gabon. Dans les pays démocratiques, Ping devrait immédiatement prendre sa retraite. Mais comme c’est un pur produit des BONGO, je sait qu’il va s’accrocher quelque part. Pitié !!!

  4. Le fils de la veuve dit :

    fair play ? Vous blaguez ! Si le vote etait validé par Mborantsuo, Ping aurait été déclaré vainqueur.

  5. Guy Massard dit :

    La logique du « qui-perd-gagne », le trucage, les hold up électoraux… ont des limites. C’est la grande leçon de ce scrutin pour les PDGistes, qui croient ganger partout même quand tout leeur prouve qu’ils ne sont pas la hauteur. Au fait où était l’ex de papa ?

  6. mabikemakombila dit :

    « le retrait statutaire du candidat gabonais »
    est ce que cela signifie qu’il y a eu abandon de la part du Gabon
    sinon la grandeur d’esprit permet de conclure que l’Afrique du Sud aux commandes de l’UA aurait pu empecher les destructions sauvage de la cote d’ivoire et de la Lybie sur sur la base de prétextes fallacieux par la France.

  7. chance dit :

    PING saches que le sang de KADHAFI coule sur toi! ne l’oublis jamais!

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