Excédées par hausse du coût de la vie au Gabon, 12 organisations et structures syndicales fédérées au sein de l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) ont tenu une conférence de presse le 18 juillet à Libreville.

Le Gabon, un pays riche peuplé de pauvres - © Arias Danger Aimée/Gabonreview.com

La confédération syndicale a ardemment proposé «la tenue d’une large concertation entre le gouvernement et les partenaires sociaux afin de parvenir à l’autopsie des maux qui menacent quotidiennement notre mieux-vivre, et d’y apporter des solutions idoines et pérennes», a affirmé Emmanuel Mvé Mba, président du Congrès des agents publics privés (Cappe), relayé par le quotidien L’union.

Plus concrètement, Emmanuel Mvé Mba, par ailleurs porte-parole du groupement syndical, a proposé au gouvernement la tenue d’un «forum économique national». Car le coût de vie, qui crève actuellement le plafond, est d’autant plus préoccupant qu’il induit des «effets collatéraux qui menacent l’espoir des compatriotes», a expliqué le porte-voix de l’Aresga.

Cette conférence de presse est intervenue quelques jours après celle tenue par l’Union des syndicats de l’administration publique et parapublique (Usap), qui a appelé les syndicats et l’ensemble des travailleurs gabonais à l’union sacrée autour de l’épineuse question de la répartition équitable des richesses du pays.

Des sources concordantes indiquent que l’incidence de la pauvreté au Gabon est de 25%. Selon l’Enquête gabonaise pour le suivi et l’évaluation de la pauvreté (EGEP), la pauvreté touche 33% de la population dont 30% des personnes vivant en milieu urbain et 45% en milieu rural.

 
GR
 

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