Placée cette année sous le thème de «les nouvelles voix : la liberté des médias aide à transformer les sociétés», la 19e journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée ce 3 mai au Gabon, comme dans les autres pays du monde.

Liberté de presse Gabon

Faire une présentation de l’implantation de la presse au Gabon et les différentes réformes lancées par les autorités du pays pour le renforcement des capacités des hommes et femmes de ce secteur, a été l’exercice auquel s’est livré le ministre en charge de la Communication, Blaise Louembe, à travers sa communication du 2 mai dernier.

La loi n°12/2001, du 12 décembre 2001, portant Code de la communication audiovisuelle, cinématographique et écrite en République gabonaise, stipule, en son article 3, cite Blaise Louembe, «la communication audiovisuelle, cinématographique et écrite est libre en république gabonaise, sous réserve du respect de l’ordre public, de la liberté et de la dignité des citoyens».

Ainsi, selon le ministre de la communication, le Gabon avec sa population de 1,5 millions d’habitants dispose d’un panorama des organes de presse configuré comme suite : «101 autorisations d’organes de presse écrite ont cours dans le pays dont 89 ont pu paraître régulièrement en 2011. À cela, s’ajoutent des autorisations accordées à 30 radios privées, 15 télévisions privées à compétence régionale et internationale et 13 autorisations d’exploitation d’organes en ligne».

«Retenons toutefois que le nombre important d’organes de presse dans notre pays ne rime toujours pas avec la qualité de l’information distillée. Les articles de presse des journalistes gabonais, qu’ils soient anecdotiques ou humoristiques, denses ou jargonneux, doivent être d’une rhétorique soutenue et sans erreur de syntaxe pour plaire au lecteur et contribuer véritablement à la transformation positive des couches sociales», a souhaité le ministre de la Communication.

«Il convient donc d’envisager un processus de renforcement des capacités basé sur les normes internationales et développer un véritable professionnalisme dans le secteur de la communication. Dans ce sens, le gouvernement, suivant les directives personnelles du président Ali Bongo Ondimba, va favoriser des séminaires de formation et de perfectionnement à l’intention des organes de presse privés et publics», a annoncé Blaise Louembe.

Dans le cadre de la journée de la liberté de la presse, des manifestations ont été organisées à l’immeuble Arambo. Le rapport sur le développement des médias au Gabon sera présenté ce jour et le 4 mai prochain, un atelier sur le thème « De médias d’État à médias de service public : implication et enjeux», sera organisé à l’auditorium Georges-Rawiri, par l’ambassade des États-Unis et la représentation de l’Unesco (Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

La Journée mondiale de la liberté de presse a été instaurée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1993 après la tenue du séminaire pour le développement d’une presse africaine indépendante et pluraliste, à Windhoek (Namibie), en 1991.

 
GR
 

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