Le président de l’Assemblée nationale gabonaise, Guy Nzouba-Ndama, fraichement reconduit à la tête de la douzième législature, a été l’invité d’honneur de l’ouverture de la première session parlementaire burkinabé de l’année 2012 dite session des lois.

Guy Nzouba-Ndama en entretien avec le président Blaise Compaoré.


 
Sur invitation de son homologue burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Guy Nzouba-Ndama a pris part à l’ouverture de la session parlementaire au «pays des hommes intègres». Il y a prononcé un discours portant sur la mondialisation qui mène la vie dure aux pays africains, du fait que les partenaires occidentaux ferment là où ils promettent d’ouvrir, sont exclusifs là où ils avaient promis d’être inclusifs.
Pour le président Nzouba Ndama, «la solution aux maux de l’Afrique, c’est l’Afrique elle-même, notamment son intégration. Les élus du peuple africain peuvent aider à briser les barrières qu’ils tissent eux-mêmes par leur vote. Le temps est passé où on accusait les autres de nos échecs».
Après son passage à l’hémicycle burkinabé, Guy Nzouba a été dans la matinée du 8 mars, l’hôte du président du Burkina Faso. «J’ai été reçu par le président du Faso, Blaise Compaoré, à qui j’ai présenté mes civilités ainsi que l’objet de ma visite», a confié Guy Nzouba Ndama, relayé par le quotidien en ligne burkinabé, Sidwaya.
«Les conseils du président viennent conforter l’idée que M. Kaboré et moi, avons de la diplomatie parlementaire que nous développons depuis plusieurs années dans le cadre des échanges entre les Assemblées nationales de nos deux pays», a poursuivi le président Nzouba. «Les relations entre les deux institutions sont nécessaires pour la compréhension des peuples burkinabé et gabonais et pour bien préparer l’intégration africaine», a conclu le président de l’Assemblée nationale du Gabon.

 
GR
 

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