Les comités techniques et administratifs de l’Union panafricaine des postes (UPAP) se réunissent à Libreville depuis le 14 mars. Il est question de réfléchir sur les stratégies et le développement du secteur postal en Afrique.

Postes_Mme Rodah Masaviru au centre

Mme Rodah Masaviru, au centre, Secrétaire générale des comités techniques et administratifs de l’Union panafricaine des postes

 

A cette première journée, puisque les assises de Libreville s’étalent sur trois jours, c’est le ministre gabonais de l’Economie numérique, de la Poste et de la Communication, Blaise Louembé, accompagné de son ministre délégué, Françoise Assengone Obame, qui a ouvert les travaux. Pour lui, les travaux de Libreville sont d’importance puisqu’ils préparent la réunion des plénipotentiaires qui auront lieu à Addis-Abeba en Ethiopie.

Avant lui, la Secrétaire générale de cette institution, Mme Rodah Masaviru, a fait le tour d’horizon de cette rencontre de la capitale gabonaise, pour in fine, souligner que «les comités administratifs et techniques sont le bras opérationnel de notre union, chargé des activités qui ont un impact direct sur le développement du secteur postal en Afrique». Ce sont en  effet des structures qui « mènent des études et des analyses de l’environnement commercial et élaborent des stratégies appropriées pour aider les membres à relever efficacement les défis et tirer avantage des opportunités».

C’est donc pour ces défis à relever que ces cellules proposent des recommandations au Conseil d’administration qui doivent aboutir aux solutions pouvant résoudre les difficultés que rencontrent les Postes dans un environnement désormais régi par les Technologies de l’information et de la communication.

Les travaux en commission s’articulent autour de la vérification des pouvoirs, le développement postal, la promotion de la philatélie en Afrique, le e-poste, la promotion et développement des services financiers en Afrique, entre autres.

Ce qui a fait dire à Rodah Masaviru que «de nombreux résultats sont attendus des travaux», étant donné que «ceux–ci formeront la base de la redéfinition des prochaines stratégies et des programmes de développement de l’Union». Mais aussi, ils serviront de supports à la participation de l’UPAP au 25è Congrès de l’Union Postale Universelle (UPU) qui se tiendra en septembre/octobre 2012 à Doha au Quatar.

En attendant, le ton est à la définition et à l’identification des priorités pour l’Afrique. L’amélioration de la qualité de service, le développement des produits et services électroniques, l’amélioration des infrastructures, le perfectionnement du capital humain, sont notamment les points qui retiendront l’attention au cours de ces assises.

Pour sa part le président directeur général de la Poste gabonaise, Alfred Mabicka Mouyama, est revenu sur les efforts déployés par ses collègues dans la lutte contre la piraterie des timbres.  En cela, il souhaite une réelle interconnexion entre les Postes du continent.

L’Union panafricaine des postes (UPAP), institution spécialisée de l’Union africaine (UA) a été créée en 1980 suite à une décision de la Conférence des plénipotentiaires réunissant 35 pays membres de l’OUA du 8 au 18 janvier 1980 à Arusha en Tanzanie. Le but visé par la création de l’Union est la coordination des activités de développement des services postaux en Afrique.

Avec son siège à Arusha, l’UPAP compte présentement 43 pays membres. L’organe suprême de décision de l’Union est la Conférence des plénipotentiaires, qui aura lieu en juillet prochain à Addis-Abeba. Elle est composée des ministres en charge de la Communication et des Technologies de l’Information des pays membres, qui se réunit tous les quatre ans en session ordinaire pour examiner et approuver le Programme d’actions quadriennal.

 
GR
 

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