La nouvelle ministre de l’Education nationale a mal engagé la négociation avec les syndicats, mais le gouvernement feint de croire qu’il peut encore reprendre la main. Entre doutes et interrogations.

Ida Réténo Assounouet. © Gabonreview

Ida Réténo Assounouet. © Gabonreview


Peut-on encore sauver l’école gabonaise ? La tonalité des premiers échanges entre les syndicats du secteur et la nouvelle ministre de l’Education nationale n’incitent guère à l’optimisme. On continue à espérer néanmoins, conscient de ce que les choses semblent mal parties. La négociation vire au dialogue de sourds, alors que la sortie de crise nécessite une négociation minutieuse. La Convention des syndicats du secteur de l’éducation (Conasysed) a été frustrée de sa première entrevue avec Ida Assénouet Réténo Ndiaye. Son cahier de charges est si explicite… Mais son interlocutrice s’est livrée au minimum syndical.
Une posture dont elle s’accommode fort bien. Il n’est que de voir avec quel empressement son chargé de communication est passé donner lecture du programme des rencontres pour se dire qu’elle ne s’est nullement donnée le temps de s’imprégner de ses dossiers. Les syndicats étaient, eux, parés pour le débat. Ils laissent désormais éclater leur ressentiment : «Nous avons été déçus par le nouveau ministre de l’Éducation nationale qui nous a confirmé qu’elle ne maitrise rien du dossier et qu’elle n’a aucune volonté à nous aider», attaquent-t-ils d’emblée. Ils maintiennent donc la pression, pour «l’octroi des postes budgétaires pour près de 2000 enseignants du pré-primaire en poste depuis 15 ans», pour «la construction des 400 salles de classes promises par le président de la République le 16 août 2013», pour «la suspension immédiate de la transformation des écoles primaires en collèges d’enseignement secondaire».
La Conasysed redit sa détermination, explique son intérêt pour les réformes qui sont «un enjeu pour les élèves de la maternelle à l’université, pour leurs familles et l’ensemble de la société, ainsi que pour tous les personnels de l’éducation». Elle se prononce pour une «réelle amélioration de l’école publique pour tous et toutes». Mais, ses leaders n’y croient plus vraiment. Dans leurs attitudes se lit la colère. Il faut dire que le comportement du nouveau ministre de l’Education nationale n’a pas arrangé les choses. Selon Marcel Libama, elle a avoué sa «non-maîtrise des dossiers» dès leur 1ère rencontre alors que, eux s’attendaient à «échanger avec (elle) sur la grève et sur les engagements pris par le président de la République».
2 semaines après la rentrée des classes, le gouvernement peut-il encore inverser la tendance ? Dans les états-majors des syndicats, c’est le branle-bas de combat, et les positions se raidissent. Dans les rangs du gouvernement, l’impréparation et la crainte sont manifestes. «On aurait dû mettre à profit les vacances scolaires pour engager des discussions de fond. Faute de l’avoir fait, je ne vois pas comment on va s’en sortir. Je suis sceptique», glisse un fonctionnaire du ministère de l’Education nationale, soucieux de conserver l’anonymat. Au sein de l’administration, on reconnaît ne pas avoir anticipé tant les problèmes s’amoncellent. Mais, on veut croire que la donne peut changer à l’usure, que l’opinion finira par laisser éclater un ras-le-bol qui pourrait contraindre les syndicats à revoir leurs exigences à la baisse.
Silence assourdissant
Pour l’heure, la stratégie du gouvernement, si tant est qu’elle existe, est indéchiffrable. «On ne comprend pas la stratégie. On dit aux enseignants qu’on ne peut pas régler leurs problèmes et on est candidat à l’organisation d’une coupe d’Afrique des nations 2 ans après l’avoir déjà accueillie», lâche un député, qui ajoute : «Si on veut encore organiser une Can c’est qu’on a les ressources suffisantes pour faire face aux besoins primaires du pays. On donne vraiment l’impression d’avoir un ordre de priorités qui nous est propre ou de nous moquer des gens !». Même au sein du gouvernement, certains commencent à s’interroger sur la ligne à suivre pour ramener les enseignants dans les salles de classes. «On aurait pu suggérer une trêve sociale mais, au regard du discours ambiant et compte tenu de la proximité des échéances électorales, je ne crois pas que ce soit envisageable. A mon avis, on est coincé», souffle un membre du gouvernement. Le dernier remaniement gouvernemental, qui a pris une connotation politique alors qu’il aurait dû être technique, n’a rien arrangé. Bien au contraire, il a provoqué des grincements de dents. De nombreux cadres de la majorité estiment que la démission de Léon Nzouba aurait pu être mieux exploitée pour nouer un dialogue constructif avec les syndicats.
Pour relancer la dynamique autour de l’école gabonaise, le gouvernement semble ne plus savoir que faire. Le dernier Conseil des ministres est demeuré étonnamment muet sur la question. Alors qu’on s’attendait à des orientations fortes, on a eu droit à un silence assourdissant. Plus grave, la présentation de la loi de finances 2015 n’a pas permis de se faire une idée de l’allocation réservée à l’éducation nationale. Or, il est clairement établi qu’Ida Assénouet Réténo Ndiaye a mal engagé les négociations. Il ne saurait donc plus être question de la laisser seule sur le pont. Si négociations il doit y avoir, elles ne peuvent plus être menées que par un comité interministériel. Elles ne peuvent plus que revêtir un caractère inclusif. Ainsi, face aux syndicats et aux parents d’élèves on devrait retrouver les ministres en charge de l’Education nationale, de la Fonction publique, du Budget, de l’Economie et des Infrastructures.
L’objectif des syndicats étant de pousser le gouvernement à améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants, l’approche pourrait être globale, holistique face à un comité interministérielle. Entre tactique et stratégie, le gouvernement est désormais au pied du mur. Beaucoup va dépendre, du meccano qu’il mettra en place. S’il n’y parvient pas, une hypothèse plus que plausible à l’heure qu’il est, l’avenir de notre école s’écrira définitivement en pointillés. Y parviendra-t-il ? Rien n’est moins sûr… Il est des moments où les dés sont jetés sans que l’on ne s’en rende compte…
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Jean-jacques dit :

    nous sommes dans quel pays ? ou les individus chaque année le seul objectif c’est pertubé l’ecole gabonais , il est temps que le gouvernement prend des mesure dratiques envers les responsables des ses greves , ils peuvent faire leur greve, mais n’est pas payé leurs salaires pendant qu’ils sont en greve, sinon c’est gagner l’argent du contribuable sans faire le travail.

    • ndjobi otala dit :

      JJ je suis tout a fait d’accord avec toi trop c’est trop c’est a croire qu’ils n’ont pas d’enfants

    • moi dit :

      Mon Dieu quel français§ tu ferai mieux de mieux t’exprimer avant de critiquer très cher Jean-Jacques. au pir je te conseillerai de te rapprocher de l’un des grevistes afin qu’il te donne des cours de langue car ton niveau de langue est pathétique. ABSURDITE

      • AM dit :

        Tu corrige Jean Jacques en commettant des fautes graves toi même. : tu ferai (s) mieux ( avec s à la fin ) et puis on ne dit pas tu ferais mieux de mieux t’exprimer….mdrrr… Et on ne dit pas « au pir » mais « au pire « . Ton  » je te conseillerai’ doit prendre un ‘S’ à la fin car c’est au conditionnel et non pas au future.

        • Fille dit :

          Et « au future » au lieu de au futur ? Lol ! Rires… Mais il y a des fautes d’orthographe, de frappe, d’inattention, et il y a le niveau CP et alors ? C’est nous mêmes nous mêmes non ? Cependant, il serait bien qu’on fasse un effort pour éviter que ceux qui nous lisent aient mal aux yeux.

        • moi dit :

          Ton « tu corriges » je crois que c’est à la deuxième personne du singulier et conjugué au présent de l’incatif dobc il devrait prendre un « S » à la fin si tu vois ce que je veux dire…futur et non pas future!!!

    • Le citoyen libre dit :

      Nous sommes dans quel pays ou l’enseignement n’est pas la priorité de l’état ?
      Avec quel enseignement ALI veut atteindre l’émergence ?

  2. Le Petit Librevillois dit :

    Assez discuter ; assez paroler. De la poigne desormais. Le Dialogue a des limites. Quand il devient impossible, Il faut casser quelques cotes et poignets. Pour un peu d’omelette d’ecole.

  3. Le Procurateur dit :

    PRIVATISATION TOTALE : LA SOLUTION MIRACLE AU MAL DE L’ECOLE GABONAISE. Les parents inscrivent leurs enfants dans l’ecole de leur choix. L’Etat versera directement les frais a l’ecole librement choisie. Mettant la reponsabilite de l’education de leurs enfants sur les parents tout en assumant sa part des frais donc ses propres obligations.
    Reduire l’education nationale a l’organisation des 3 examens fondamentaux :CEEP -BEPC -BACS DIVERS…
    Le debat est ouvert, contribuez de vos lumieres et non de vos incantations contre les eternels coupbles Zali, Zeze et Zoulou

    • sss dit :

      je ne crois pas que ça soit une bonne idée, quelles sont les écoles que l’on identifierait car dans ces écoles privées, la plupart n’ont pas d’enseignant qualifiés!! moi Etat, je forme mes enseignants, je construits mes écoles, je pense que le but recherché est de former une élite à moindre cout, car je contrôle mon système. En ce moment, il y a une crise du système éducatif, les enseignant qui sont un élément de ce système n’ont plus confiance au gouvernement, ce qu’il réclame est légale!! la subvention que l’Etat paierait si on privatise, va surement dépasser ce que les enseignants veulent. Ne soyons pas méchant, avec nous même

  4. Also known as ( A.K.A) dit :

    Comment peut on pretendre vouloir organiser la Can 2017 apres l’avoir organiser en 2012, quand on arrive pas a resoudre les problemes cruciaux comme l’education, le logement ou l’acces a l’eau potable pour tous.

  5. ndjobi otala dit :

    C’est toujours comme ca et après c’est eux les premiers a parler du baisse des niveaux et des chaque année scolaire messieurs les grévistes vous êtes quels genre d’enseignant ou à chaque rentrée scolaire c’est le même concert que vous jouez on est fatiguer et arrêter de nous distraire

  6. IPANDY dit :

    Bonjour à tous!
    Le nouveau ministre a peut etre manquer de tact lors de son premier échange avec les syndicats, mais ce n’est pas suffisant de la juger. Elle vient d’etre nommer accordons là le temps. Ne donnons pas l’impression d’aimer le fait qu’il y a un malaise au sein de l’école gabonaise.

  7. begjoe dit :

    comme je l’ai déjà dit, cette situation arrange les gabonais d’en haut et les autres d’en haut, cat qui a les moyens de former son enfant dans un établissement privé bien coté? ce n’est pas le gabonais d’en bas. donc les enfants des gabonais d’en bas seront peu ou pas du tout formés. Ils seront alors dirigés plus tard, par les enfants des gabonais d’en haut et les enfants des expatriés car eux au moins, il y a l’école dans leurs pays. ainsi , demain, l’Etat gabonais signera des conventions de coopération pour recruter ceux d’entre eux qui seront médecins, enseignants, ingénieurs en pétrole, fiscalistes, économistes pétroliers et miniers, et j’en passe. pendant ce temps, on demandera au fils du gabonais d’en bas de répondre au recrutement de l’armée, de la gendarmerie, du génie militaire, de la police, de sovog ( je veux dire clean africa), de sgs, des écoles de football, des parc nationaux, etc… faites un tour dans les lycées qui forment les élèves de terminale C. combien d’enfants y trouve-t-on encore d’une année à l’autre? quel gachis. ce petit pays appelé le Gabon, devait former une population de qualité. mon père me disait souvent ceci: entre un chômeur sans diplôme ou qualification, et un chômeur avec diplôme/qualification, mieux vaut être de la 2e catégorie. malheureusement cette maxime ne s’applique que très peu au gabon, et principalement dans les ministères du budget, de l’économie, du pétrole&hydrocarbures, marine marchande et autres. dans ces ministère, ceux qui n’ont pas atteint le baccalauréat sont largement plus nombreux. alors comment voulez-vous que le problème de l’école soit réglé au Gabon? j’aime mon pays

    • sss dit :

      vous avez parfaitement raison!!! dommage pour notre pays, l’avenir nous montrera que l’armée prendra les armes tellement le niveau d’instruction sera bas et ce sera le chaos!!! mon Dieu, on peut encore changer le destin!!

  8. le citoyen dit :

    Mais c’est pas un problème de personne ! mais un problème d’action, le gouvernement a signé des accords: il faut les appliquer! la nouvelle ministre est comme les autres et surtout elle, qui n’a rien fait dans les ministères qu’elle a visité sauf porte parole!

  9. Eric Mebiame dit :

    C’est tout de même curieux de lire certains gabonais qui pensent que les syndicats sont des fous. cela vous plait il de voir 105 enfants entassés dans une salle de classe? Cela vous plait il que des enseignants soient affectés sans salaires pendant que des individus se font payer à 20 millions par mois? Je suppose que pour vous il est tout a fait normal qu’un chef de l’état promette la construction des salles de classe et à la fin rien n’est fait. Chers compatriotes demandez dans quelles conditions travaillent les enseignants dans des villages comme MABANDA, NDINDI ou ONGA,sans eau ni courant. Faites un tour au complexe de Nzeng Ayong,Lycee Leon Mba ou des enfants s’asseyent a trois ou à quatre par manque de bancs.Qui fournit les écoles en tables bancs,les syndicats? Si je comprend bien les gabonais demandent aux enseignants de fermer les yeux, de continuer à travailler dans la pourriture et former des enfants dans la poussière. est ce votre vœu? non chers compatriotes on ne peut pas organiser des forums et des événements à coups de milliards de cfa et être incapables d’acheter de la craie.

    • le_kap dit :

      Bonsoir M. Mebiame
      Ce que vous dites est tout a fait vrai. Cependant, entre vous même les enseignants, vous n’êtes pas solidaire. Pourquoi chaque année les enseignants reprennent la craie alors qu’ils ne trouvent pas satisfaction totale a leurs doléances?
      Pour ceux du pré-primaire qui n’ont soit disant pas de diplômes, pourquoi vous n’exigez pas des formations longues durées pour ceux-la? l’état a bien le devoir de former son personnel, si je ne me trompe. et encore une fois, pas de gain de cause, pas de classe. mieux vaut souffrir une année blanche une fois dans sa vie que des années de 4 mois de cours sur 9 prévus qui au finish ont un impact considérable sur la qualité des élèves que vous voulez former et en être fier un jour.
      Dans tous les cas, la balle est plus dans votre camp que celui du gouvernement. C’est a vous de bien jouer.

      • Le citoyen libre dit :

        Pourquoi chaque année les enseignants reprennent la craie alors qu’ils ne trouvent pas satisfaction totale a leurs doléances?
        C’est parce qu’ils aiment leur travail et le Gabon.
        Le gouvernement gere le pays que par des fausses promesses.

        • le_kap dit :

          « C’est parce qu’ils aiment leur travail et le Gabon. » Celui qui aime son travail doit-il accepter de l’exercer dans des conditions inhumaines?
          « Le gouvernement gère le pays que par des fausses promesses. » Si tous les enseignants l’avaient bien de compris, de manière unanime, ils attendront jusqu’à ce qu’ils aient satisfaction totale a leur doléances.
          Si je suis votre argumentaire, c’est que comme le gouvernement ne réalise pas toujours ses promesses, les enseignants feraient mieux de se rendre a l’évidence que leur métier ne paie pas et par conséquent changer de métier. Mais a cette allure, qui va enseigner nos gamins?

  10. François dit :

    bonjour à tous je ne suis pas un politicien mais je veux tout simplement dire à jean jacques que le Gabon n’est pas un machin ni les gabonais quand on est un parvenu alors on s’exprime de sa façon! imaginons un lycée qui n’a qu’un professeur de math,un enseignant ressortissant du sud mais affecté o nord sans même le presalaire alors que on recrute dans avec salaire dès le premier mois! ta prisons toi même tu iras la bas! tu penses qu’en France ou ailleurs tu parlerai ainsi? tu n’est pas gabonais!

  11. François dit :

    « dans l’armée »

  12. sss dit :

    le problème c’est que la solution aux problèmes de l’Education Nationale intéresse plusieurs ministère, celui de l’Education, de la fonction publique et du budget, on connait les revendications des syndicats, madame le Ministre aura beau être un bon négociateur, les autres doivent prendre action!! Le PR doit s’impliquer personnellement pour résoudre ce problème

  13. jean - jacques dit :

    M.François je suis bien gabonais, c’est à partir des propos de certains comme vous, qui continu de tenir des propos xénophobes.Qui est le vrai gabonais si vous êtes du Sud , je pourrais vous dire que vous êtes congolais, ou centrafricain. si vous êtes du Nord , vous êtes camerounais ou equato.
    Vous allez nous dire tous les enseignants qui sont en gréve n’ont pas des salaires? cet argent qu’on vous paie sort où c’est argent du contribuable que vous recevez pendant que vous faites notre grève.
    Et chaque année. c’est la même situation vos leaders des syndicaux qunad ils recoivent les pots de vin , vous demande de reprendre les cours. Pourquoi n’est pas arrêté les cours difinitivement jusqu’à la satisfaction de vos revendications?
    C’est pour cela nous pensons que vos mouvements ont interêt politique soutenu par les opposants.

    • Le citoyen libre dit :

      Tu n’es pas gabonais, aucun gabonais ne peut etre contre les revendications des enseignants. Le Gabon est assez riche pour satisfaire les revendications des enseignants.
      Moi je travaille au privé et quand je vois le salaire de mes freres enseignants j’ai le devoir de les respecter et de les soutenir car c’est grace à eux que mes enfants vont à l’ecole.
      Jean-Jacques , quand les enfants du pays discutent ou revendiquent, par courtoisie il faut te taire simplement..

  14. MAYOMBO MAPANGOU JEAN CLAUDE dit :

    En lisant les commentaires,
    Je me demande pourquoi c’est au gréviste de penser aux enfants?
    Pourquoi l’Etat lui ne pense pas aux enfant en répondant favorablement à leurs demandes (on préfère organiser la CAN ).
    franchement..

    • Le citoyen libre dit :

      Parce que leurs enfants n’apprenent pas dans ces etablissements et parce que le gouvernement y compris ALI compte avoir un pays emargeant sans l’eduction de qualité, peut-etre ce gouvernement compte sur les etrangers pour developper le pays…

  15. begjoe dit :

    il faut créer au Gabon, le poste de ministre du budget, des infrastructures, de l’habitat et de l’éducation nationale, assisté d’un ministre délégué chargé des infrastructures, d’un ministre délégué chargé de l’habitat et d’un ministre délégué chargé de l’éducation nationale.comme cela il n’y aura plus de mensonge autour du système éducatif. ou alors le poste de premier ministre, ministre de l’éducation nationale, assisté d’un ministre délégué en charge de l’éducation nationale. comme cela nous montrerons que l’instruction nationale est la priorité du gouvernement. mais je sais que c’est une connerie que je sors.

  16. petitpap dit :

    Depuis les années 1990 il y a plus d’école au Gabon ! 2014-1990= 24 ans….. deux générations formées au rabais. Il est temps de tout arrêter. Faire un vrai état de l’enseignement au GABON.
    Vous aussi les enseignants soyez intègrent arrêter de prendre les pots de vin……faite, une année ,voir deux années blanches.

    • le_kap dit :

      c’est qu’on ne cesse de leur dire. mieux vaut subir une année blanche pour qu’ils règlent le maximum de problèmes avec l’état que des années académiques de 4 mois de cours pendant tout son cursus scolaire.
      mais on constate qu’entre eux même, ils ne sont pas solidaires.

  17. François dit :

    Mais jean Jacques c’est vous le xénophobe avec le gouvernement! pourquoi préfèrent t-il payer les pots de vins au lieu de régler les pbs de l’éducation ou dire la vérité aux gabonais! le mal c’est l’opposition sa c’est la xénophobie et la haine de celui qui pense différemment! quand bien même il y a de l’argent pour des choses inutiles à moins qu’un enseignement de qualité est inutile pour les gabonais selon vous et le gouvernement!l’émergence passe naturellement par une éducation de qualité et non de l’approximatif. si on aime le Gabon alors on ne doit pas mentir aux gabonais quand bien même on est financièrement à l’aise grâce à ce Gabon! arrêtons de jouer avec Dieu va nous punir dixit Omar Bongo Ondimba! que Dieu protège le Gabon

  18. chance dit :

    Aucune revendication ne peut aboutir tant que ceux qui sont sensés les résoudre ne savent mm pas ce qu’ on leur demande !

Poster un commentaire