Initié par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille depuis le mois de novembre 2011, le projet «Éducation à la prison» vient d’enregistrer son premier succès avec six mineurs détenus de la prison centrale de Libreville, admis au Certificat d’études primaire (CEP) édition 2012.

Adolescents en prison

Le soutient actif de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille en faveur de la réinsertion et la scolarisation des jeunes détenus vient de porter ses premiers fruits avec la réussite, à 100%, de six jeunes détenus de la prison centrale de Libreville au certificat d’études primaire (CEP) 2012.

Selon un communiqué de la fondation, «cette action repose sur la conviction qu’un mineur détenu doit mettre à profit son temps de détention pour suivre une formation et augmenter ainsi ses chances de réinsertion sociale une fois la liberté recouvrée».

«Le projet inclut des cours d’alphabétisation, de français et de mathématiques et se décline en trois niveaux d’enseignement allant de cours d’alphabétisation à la classe de 3ème, incluant une préparation spécifique au certificat d’études primaires», précise le communiqué.

Par ailleurs poursuit-il, «2 heures sont allouées aux cours théoriques sur la sensibilisation à la sécurité routière. Un stage diplômant de jardinage/maraîchage sera également mis en place du 15 juillet au 15 août en partenariat avec Jardigab et Igad et formera 20 jeunes détenus motivés dans ce domaine».

Destiné aux seuls mineurs volontaires et incarcérés pour des délits mineurs et non de crimes graves, le projet «Éducation à la prison», mené en partenariat avec l’association «Arc-en-ciel» bénéficie aujourd’hui à 68 jeunes détenus âgés de moins de 14 à 22 ans de la prison centrale de Libreville. Il s’inscrit dans la droite ligne de la Résolution 1990/20 de l’Assemblée générale des Nations unies relative à l’éducation en prison et répond également au deuxième Objectif du millénaire pour le développement visant à assurer l’éducation primaire pour tous.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille soutient actuellement la construction d’une école dans l’enceinte de la prison centrale de Libreville par le ministère de l’Éducation nationale qui offrira un cadre adéquat pour l’apprentissage de ces jeunes détenus.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. arthurmondia dit :

    Bonjour a Gabon Review,

    Votre site est agreable a consulter mais les fautes de francais dans certains de vos articles irritent la vue et vous font perdre du credit. Longue vie cependant a votre site d’information.

  2. malysia dit :

    C’est une très bonne initiative que de donner a des détenus une opportunité de se réinsérer dans la société. Parfois, c’est l’exclusion social qui est a l’origine de leur présence dans les geôles. Il faudra aussi que ça aille jusqu’au BAC et même au-delà.

  3. mabikemakombila dit :

    Triste initiative que cette façon de faire de la première dame du Gabon.
    Toujours des projets sans lendemain ou sans but pratique. Ces visites dans Kinguelé, la Baie des cochons et autres, les visites des Maternités autres… Nous avons cru a une re prise en main de la maternité Josephine Bongo mais zero les femmes accouchent toujours au sol.
    seulement mettre plein la vue aux gens.
    Les prisonnier ont besoin de formations pratiques pas du CEP. Pourquoi ne pas signer un partenariat avec KENCO pour des formations qui permettrait vraiment de donner un boulot a ces jeunes au sortir de la prison. L’ancienne premiere a montré beaucoup d’exemples dans ce sens.

  4. scha dit :

    très bonne initiative à mon avis! vivement qu’elle se poursuive!il faudrait cependant adapter la formation à chaque catégorie d’âge il me semble. si pour ceux âgés de 12 à 16 ans maxi, le CEP peut convenir,il faut chercher des formations propices à leur réinsertion pour ceux là dont l’âge est plus avancé.

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