Après l’annonce des résultats des élections législatives partielles du 5 mai 2012 qui ont permis au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) de finir avec un total de 114 députés sur 120 à l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle vient de rejeter les recours introduits par des partis politiques tels que l’ADERE, le PSD et le CLR.
Assemblée Nationale du Gabon
Le mince espoir d’augmenter des voix aux six que l’opposition avait à la représentation du peuple à l’issue du scrutin du 17 décembre 2011, s’est ainsi envolé avec le rejet par les juges constitutionnels de leurs recours.
On se souvient que les sièges de Lébamba, Mimongo, Kango, Mbigou, Mitzic et le deuxième siège du département de la Lolo-Bouenguidi à Popa avaient été remis en jeu. Au sortir de ce tour de rattrapage, ce sont Remi Ossélé Ndong, Mikouandza Tonda Justin, Senturel Ngoma Madoungou, Hilaire Machima Guy Carly Mouelet et Nguéma Ondo Jean Léonard qui l’ont remporté.
Pour rappel, lors d’un point de presse, récemment à Libreville, le président du Parti social démocrate (PSD), Pierre Claver Maganga Moussavou, est monté au créneau pour dénoncer une nouvelle fois des cas de fraudes lors de ce scrutin à Mimongo où sa formation politique avait un candidat. Selon le social-démocrate, il y avait eu un trafic d’influence de la part du préfet, du commandant et autres autorités locales sur les électeurs.
Même si, avec l’Alliance démocratique et républicaine (ADERE, majorité) et le Centre des Libéraux réformateurs, des recours ont été déposés à la Cour constitutionnelle, ils ont simplement été rejetés le samedi 2 juin dernier. Le PDG est donc le grand gagnant de ces élections avec 114 sièges en définitive.

 
GR
 

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