Tenant compte du calendrier électoral programmé par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), lors de sa plénière du 19 mars dernier à son siège de Libreville, la campagne en vue des partielles du 5 mai a été lancée ce mercredi à 0 heure.
Village près de Tchibanga
Selon la Cenap, ces compagnes électorales auront, elles, lieu du 25 avril 2012 à minuit au 4 mai à minuit pour les élections partielles des députés; et du 2 mai 2012 à minuit au 4 mai à minuit, pour l’élection partielle du sénateur de la commune de Tchibanga.
La convocation des collèges électoraux pour ces élections partielles des députés et l’élection partielle du sénateur aura lieu le 5 mai 2012.
Ce sont au total six circonscriptions électorales qui sont concernées par cette consultation notamment le 1er siège du Komo, le 1er siège de la Boumi-Louétsi, l’unique siège de la Louétsi-Wano, le 1er siège de l’Ogoulou, le 2e siège de la Lolo-Bouenguidi et le 2e siège de l’Okano.
Le vote sera entièrement repris sur les quatre premières circonscriptions tandis que dans les circonscriptions de Lolo-Bouenguidi et de l’Okano, le vote ne sera repris que dans certains bureaux. Soit deux pour la première citée et un pour la seconde.
En prélude à cette reprise, les commissaires électoraux ont été en séminaire pour mieux apprendre à éviter les dysfonctionnements comme ceux qui ont conduits à l’annulation des législatives du 17 décembre 2011 dans ces circonscriptions.
«Nous avons organisé un séminaire de sensibilisation des commissaires électoraux de la Cénap avant leur prestation de serment devant les juges constitutionnels. Au cours de cette rencontre, ils sont revenus sur les manquements constatés sur le terrain, ayant été à l’origine de l’invalidation des élections du 17 décembre 2011 », indiquait René Aboghé Ella, le président de la Cénap. « Ils auront également relevé des dysfonctionnements inhérents au comportement blâmable de certains acteurs politiques notamment les candidats. De ce fait, nous avons demandé auxdits commissaires de sensibiliser à leur tour les candidats qui prendront part à ce scrutin, pour ne pas retomber dans les même travers», avait-t-il poursuivi.
Quoi qu’il en soit, le 5 mai prochain, les électeurs de ces sièges devront tenter de départager les candidats et certainement de conforter la très grande majorité détenue par le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à l’Assemblée nationale.

 
GR
 

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