Second Gabonais de l’effectif d’Auxerre (D2 française) après Rémy Ebanéga, Henry Ndong s’est récemment confié sur le long chemin de croix qu’il a traversé pour en arriver là. Depuis sa blessure à la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) U23 remportée avec le Gabon, le défenseur de 19 ans revient de loin.

Gabonreview.com - Henri Ndong, second Gabonais de l’effectif auxerrois - © D.R.

«C’est incroyable pour moi d’être là aujourd’hui, à Auxerre ! Je sais d’où je viens… comment les choses se sont passées ces derniers mois. J’ai été longtemps blessé, de longs mois pénibles, avec une incertitude totale sur mon avenir. J’avais une douleur tenace derrière un genou qui ne voulait pas disparaître», a-t-il avoué sur le site officiel de l’AJ Auxerre.

«Pourtant il n’y avait rien de particulier à l’IRM mais j’avais toujours mal, au point de penser que j’allais être obligé d’arrêter le foot. Je n’avais que 20 ans ! Et je n’arrivais plus à marcher sans boiter. Mais un jour ça s’est arrangé, j’ai pu courir puis taper à nouveau dans un ballon», poursuit Henry Ndong.

C’est ainsi que le jeune joueur avait été convoqué par Alain Claude Mbouronot pour composer avec Rémy Ebanéga, la charnière centrale gabonaise «au tournoi international du Maroc, à la fin de l’année dernière, qui réunissait les 8 meilleures équipes africaines des moins de 23 ans. Nous l’avons gagné, ce qui a permis à notre pays, le Gabon, de se qualifier pour les jeux olympiques».

Arrivé à Auxerre en juillet dernier où il s’est engagé pour une durée de 3 ans, le transfuge de l’US Bitam (D1 gabonaise) n’a cependant pas encore joué le moindre match officiel avec son nouveau club. La faute à certaine contrainte administratives.

«Il me manquait le titre de séjour. Le document a été délivré. Je suis très heureux et vraiment impatient de pouvoir enfin faire partie du groupe, sans restriction administrative. Ma licence et les papiers officiels sont complets aujourd’hui. Je suis Auxerrois à 100%», s’est-il réjoui. Actuellement 8e au classement, les Bourguignons devront batailler dur pour retrouver l’élite française.

 
GR
 

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