Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la sécurité routière 2018, la région africaine présente le taux de mortalité par accident de la route le plus élevé du monde, avec un taux de 20% des décès dans le monde pour près de 272 000 cas. Ces chiffres représentent 14% de la population mondiale totale touchée pour 3% du nombre total de véhicules immatriculés.

Les routes africaines tuent les plus dans le monde. © D.R.

 

Un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que le nombre de morts sur les routes ne cesse d’augmenter, avec 1,35 million de morts par an. Ces accidents de la route sont désormais la principale cause de mortalité chez les enfants et les jeunes de 5 à 29 ans.

Selon l’OMS, le risque de mortalité routière reste trois fois plus élevé dans les pays à faible revenu que dans les pays à revenu élevé, avec les taux les plus élevés en Afrique (26,6 pour 100 000 habitants) et les plus bas en Europe (9,3 pour 100 000 habitants). En revanche, depuis la dernière édition du rapport, trois régions du monde ont enregistré une baisse des taux de mortalité sur les routes : les Amériques, l’Europe et le Pacifique occidental…

«Ces décès représentent un prix inacceptable pour la mobilité. Il n’y a aucune excuse pour l’inaction. C’est un problème de solutions éprouvées. Ce rapport est un appel aux gouvernements et aux partenaires à prendre des mesures beaucoup plus importantes pour mettre en œuvre ces mesures», a déclaré le directeur général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Les variations des décès sur les routes sont également reflétées par le type d’usager de la route. À l’échelle mondiale, les piétons et les cyclistes représentent 26% de tous les décès sur les routes, ce chiffre atteignant 44% en Afrique et 36% en Méditerranée orientale. Les motocyclistes et les passagers représentent 28% de tous les décès sur les routes, mais cette proportion est plus élevée dans certaines régions, par exemple. 43% en Asie du Sud-Est et 36% dans le Pacifique occidental.

Le rapport de situation de l’OMS sur la sécurité routière dans le monde sont publiés tous les deux ou trois ans et constituent le principal outil de suivi de la Décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. diogene dit :

    Erreur, ce sont les hôpitaux défaillants ou inexistants, l’absence de transport médicalisé qui tuent pas la route (celle de la photographie étant un grossier montage, mettez la prochaine fois une latérite défoncée, des véhicules hors d’âge et des chauffeurs sans permis (sans cours de conduite et éducation routière).
    Sur ces pistes, la vitesse est limitée par l’infrastructure elle même…

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