Face à la destruction du patrimoine routier national par des tiers et autres opérateurs économiques, le ministère de la Promotion des investissements, des Travaux publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme est monté au créneau pour mettre fin à ces agissements. Gabonreview.com - Chantier de réparation d'un pont au Gabon - © D.R.

«Conformément aux dispositions de la loi n°13/2003 du 17 février 2005 portant protection du patrimoine routier national, il est rappelé à toute personne physique ou morale que toute occupation du domaine public routier et les travaux exécutés dans son emprise sont soumis à une autorisation préalable délivrée par les services du ministère en charge des Travaux publics», a rappelé un communiqué du ministère susmentionné.

Par ailleurs, poursuit le texte, «toute réfection des chaussées après travaux obéit au respect scrupuleux des normes fixées par le Laboratoire des bâtiments et travaux publics du Gabon (LBTPG)». Ainsi, face aux dégradations constatées sur la voie publique, suite aux différentes interventions, «tout contrevenant sera puni d’une amende de 150 000 francs CFA assortie d’une injonction de remettre en l’état les lieux dans un délai de sept jours, à ses frais».

«Passé ce délai, une astreinte de 500 000 francs par jour de retard lui sera appliquée conformément aux dispositions de l’article 28 de ladite loi», avertit le communiqué. Ces dispositions pénales concernent toutes personnes responsables du déversement, dépôt de tout produit ou objet dangereux dans l’emprise du patrimoine routier nationale ; de la destruction ou dégradation du patrimoine routier national ; de la réalisation à titre privatif d’un ouvrage dans le patrimoine routier national sans autorisation ou respect des normes techniques.

Il est fréquent à Libreville, comme à l’intérieur du pays de voir des opérateurs économiques faire des tranchées sur la route, pour des besoins de travaux, sans jamais les reboucher. Toutefois, le ruissèlement apparaît aussi comme l’un des premiers facteurs de destruction de route dans le pays. Mais il est tout aussi fréquent de voir les riverains tenter de boucher les trous sur la piste qui leur sert de chaussée, ce qui semble, là aussi tomber sous le coup de ce communiqué.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire