Six personnes ont cosigné, le 3 août courant, une lettre dans laquelle ils expriment leur «vive indignation » à l’ambassadeur du Bénin au Gabon à la suite de la lettre de Bertrand Zibi Abéghé à Patrice Talon.

L'ambassade du Bénin à Libreville. © Gabonreview

L’ambassade du Bénin à Libreville. © Gabonreview


 
Six citoyens gabonais ont déposé une correspondance à la représentation diplomatique du Bénin à Libreville afin d’exprimer leur «indignation» suite à la lettre que l’ancien député du Haut-Ntem a adressée au président de la République du Bénin. Les initiateurs de cette lettre dénoncent les «agissements visiblement inciviques, discourtois et tendancieux» de Bertrand Zibi Abéghé. «Ce compatriote est mu par une quête brouillonne d’une certaine popularité et d’une contenance de sa prétendue notoriété politique», écrivent-ils. Pour eux, l’ancien député est motivé par une recherche insidieuse du trouble à l’ordre public. Ils l’accusent de «bafouer la dignité de notre souveraineté ainsi que celle des Etats amis de notre pays».
Evoquant les relations entre les peuples du Gabon et du Bénin, les signataires de ce message souhaitent que ce «zèle» de l’ancien député ne puisse pas saper la «volonté inlassable de nos dirigeants à préserver l’harmonie entre nos pays frères et leurs population respectives». «Inculte», «ignorant», «schizophrénie implacable», «bassesse morale» sont autant d’expressions utilisées par Jacques Massala, député suppléant PDG du 2e arrondissement de Libreville ; Juste Louango du Front patriotique des Ferrailleurs ; Anicet Moutsinga du Mouvement génération consciente ; Me Ndong Ondo, avocat ; Hogrel Ngoua, entrepreneur, et Samuel Moussounda Ikamou, ‎responsable juridique au ministère de l’Economie numérique et de la Poste, pour qualifier Bertrand Zibi Abéghé.
Qu’est-ce qui a pu motiver ces six personnes à réagir si promptement à l’acte d’un citoyen en pleine possession de ses facultés ? Pour certains, il appartenait au seul destinataire de la lettre de Bertrand Zibi Abeghé d’y répondre. Aussi, d’aucuns y voient l’«acte de personnes cupides agissant dans le contexte électoral à des fins pécuniaires». «Comment comprendre que les Béninois n’ont même pas encore manifesté leur intérêt pour cette lettre que ce sont des Gabonais eux-mêmes qui montent au créneau», interroge un internaute.
Le député démissionnaire du PDG s’en est récemment remis au président de la République du Bénin, à qui il suggérait de rappeler Maixent Accrombessi et d’inviter ses compatriotes à se tenir en marge de l’élection présidentielle du 27 août prochain au Gabon.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Ahh Oui, voila encore 6 autres flatteurs!!!
    Mes chers frères le DPG vous voit venir et vous n’aurez rien en retour. Mr. ZIBI ne perdez pas votre temps a répondre a ceux la.
    Je te soutiens dans ta démarche

  2. l'ombre qui marche dit :

    Enfin je ne comprends pas écrire au président du BENIN élu démocratiquement de rappeler à ses chers compatriotes le comportement qui se doit quand on vit dans un pays étranger c’est lui manquer de respect? décidément ces gabonais qui ont accepté de faire partie d’une province du BENIN appelée GABON sont vraiment nuisibles tels des CAFARDS! quand les canadiens ont dit bête comme un gabonais où étaient ils ces deux pelés trois tondus pour exiger une lettre d’excuse aux canadiens? il faut vous administrer un traitement de choc avec un nouvel anticancereux LE ZIBILICIDE!

  3. Kevin dit :

    Oh!ils s’excuse pourkoi sont ils comptable de cela voila kils donnent suite a cela mais vous cherchez koi,regarder moi les gens

  4. ndongui dit :

    ce ne sont pas des Gabonais pourquoi des excuses?

  5. allogho dit :

    Mais quel stupidité. Ils étaient ou lorsque bagbo à traiter feu omar de rigolo. ? La démarche du député est claire et simple le Gabon au gabonais, donc pas d’ingérence de la part de qui que ce soit.

  6. Ibala dit :

    Bjr a tous. Je n’ai pas pris connaissance de la lettre de l’ancien député du PDG mais en lisant ce qui ce dit sur sa lettre j’ai envie de dire et Dieu m’entende il s’agit là pour l’ancien député d’une démarche nationaliste. Car même si moi je soutien le candidat qui Bongo ou un autre candidat ca ne me donne aucun droit de fierte national de permettre à nos frères malien togolais béninois burkinabé congolais centrafricain…..de s’ingérer dans les affaire de notre pays parceque dans leur pays respective nous gabonais ne sommes pas autorisé a s’ingérer.
    Attendons encore lorceque la notion de nationalité laissera la place a la notion de continentalite. Et la on dira je suis européen ou américain ou africain…il n y aura plus de congolais de gabonais des togolais des belinois des maliens mais seulement des africains.
    Est vous près a accepter qu’un passant pour avoir entendu du bruit chez vous entre dans votre maison et s’ingére de votre dispute avec votre femme ou vos enfants ?
    pour le moment Soyons d’abord nationaliste et democrate pour être des bons continental (africain).
    Que les forces des lois de la nature nous éloigne de ce que nous avons vu du Rouanda.

  7. LIBOTA WONGO dit :

    Laissez parler les gens. Ils font un clin d’oeil à Accrombessi pour se faire une place au soleil via le projet GRAINE.

  8. Mwana y ntche dit :

    Hogrel Ngoua est un vrai fayot. Omar Bongo l’avait fait virer de Gabon Télécom à cause de son excès de zèle syndical. Comme il galère depuis lors il profite de l’occasion des élections pour faire un clin d’oeil à Accrombessi. Vraiment pitoyable !

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