Sous la supervision de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), l’entreprise Colas a lancé, le 9 juillet, les travaux de remplacement d’une buse détériorée sur l’axe Lac Bleu-Station Petro Gabon, aux Charbonnages. Un chantier prévu s’achever en octobre prochain.

Vue de la buse défectueuse sur l’axe Lac Bleu-Station Petro Gabon, aux Charbonnages, le 9 juillet 2019 à Libreville. © Gabonreview

 

Frédéric Emane recevant des consignes de son supérieur. Et, vues de la zone en chantier. © Gabonreview

Annoncés début juin, les travaux de remplacement d’une buse détériorée sur l’axe Lac Bleu-Station Petro Gabon, dans le 1er arrondissement de Libreville, ont enfin démarré. Sous la supervision de L’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), l’entreprise Colas a lancé les travaux, le 9 juillet.

«Cela fait plus d’un an que la buse existante s’est affaissée, suite à la vétusté de l’ouvrage. Il y avait un risque de rupture totale de la chaussée», a indiqué le directeur adjoint des opérations à l’ANGTI. «Il était important de procéder à l’exécution de ces travaux de façon immédiate», a souligné Frédéric Emane. Les travaux se dérouleront en plusieurs phases.

La première phase a démarré avec l’interruption du trafic sur la voie express, dans le sens aéroport-Owendo, pour une durée d’une semaine. La semaine prochaine, le sens inverse sera bloqué pour la même durée. Une phase également mise à profit pour localiser les réseaux souterrains.

«Nous avons notamment les conduites d’eau, les câbles de fibre optique ou une ligne haute tension de 90 KVA. Nous effectuons donc des fouilles pour localiser tous ces réseaux pour ne pas les endommager pendant la phase des travaux. Cette phase durera une semaine sur cette voie, et nous ferons la même chose sur la voie adjacente», a détaillé Frédéric Emane.

Après cette phase interviendra celle des travaux lourds, avec le remplacement des buses à proprement parler. Le sens aéroport-Owendo sera donc de nouveau bloqué pour une durée d’un mois. Et le mois qui suivra, à partir de fin août, ce sera au sens inverse d’être fermé à la circulation.

Avant l’amorce des travaux, pour permettre au personnel du chantier de travailler en toute sécurité, le ministère de l’Équipement avait demandé aux usagers de respecter la signalisation temporaire et de bien suivre les itinéraires de déviation mis en place en amont. Ce dispositif signalétique a été mis en place, 24 heures avant le début des travaux.

«Hier, (le 8 juillet, ndlr) nous nous sommes assurés que toute la signalisation verticale et les GBA (glissières en béton armé, ndlr) soit mise en place pour fermer la partie de la chaussée impactée par les travaux. L’ANGTI a supervisé l’entreprise dans cette opération, pour un basculement effectif du trafic ce matin», a indiqué Frédéric Emane.

Un chantier qui ne se fait pas sans désagrément pour les populations cherchant à se déplacer dans le sens aéroport-Owendo. La voie étant barrée, de l’échangeur des Charbonnages jusqu’au lieu-dit Lac bleu, il faut parcourir une longue distance, dépasser la zone des travaux, pour espérer avoir un moyen de transport. Pour les automobilistes, par contre, il faut faire un détour par le Bas de Gué-Gué pour espérer regagner la voie express.

La voie est aussi fortement embouteillée sur la ligne camp de Gaulle-Charbonnages et même sur le front de mer, dans le sens aéroport-Sainte-Marie. Un mal pour un bien. «La voie express est un axe majeur de Libreville, avec le bord de mer. Et pour les raisons de ces travaux, nous avons besoin d’interrompre la circulation. Nous pensons rétablir la circulation normalement, au plus tard le 15 octobre. Mais nous allons faire le maximum pour essayer de finir le plus tôt possible», a conclu le directeur adjoint des opérations à l’ANGTI.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. gabontp dit :

    Merde, 2 mois pour changer une buse, sur quoi 200 mètres maximum, même pas ? On se croirait dans un film. c’est sur qu’ils doivent tout creuser à la main.
    La pelle mécanique du type 330 peut faire la tranchée sur 3 mètres de profondeur en quatre jours, pose d’une nouvelles buses avec parois banchées de protection on va dire 8 jours (s’ils n’arrivent pas à faire 30 mètres de pose par jour, changer d’entreprise)
    Mes données d’estimation sont d’origine françaises donc, j’ai choisi ici le pire scenario de production, eau de nappe présente, situation centre ville en France avec tous réseaux présents, gaz, Eau, égout pluvial, égout sanitaire, électricité voirie et électricité éclairage public et 4+1 réseaux de télécoms le tout en gardant la circulation ouverte.
    On rajoute 1 jour d’inspection, 2 jours de rebouchage et compactage et 3 jours de réparation du bitume de chaussée en coupe dite en T (ce qu’ils ne feront pas) nettoyage 1 Jours et on rajoute 3 jours d’aléas.
    Total 21 jours soit 2 semaines, si on veut accélérer on passe à 2 équipes, une de jour et une de nuit.
    Conclusion: travail de 10 jours
    Hummmm ça sent la surfacturation ou l’incompétence. Peut être les deux. Faut pas croire les blancs de Colas ne sont pas bien payés pour des expatriés et donc ils attirent pour beaucoup que des bras cassés.
    Le plus grand danger c’est notre frère Frédéric Emane, qui est à L’ANGTI depuis le tout début de l’ANGT. C’est pas une flèche, loin de là.
    Il sait cirer les bottes pour durer, pour ça il est très bon mais pour construire ou gérer de la construction, il en est incapable et c’est CONNU de tous.
    Puisqu’il est en charge de ce projet, vous voyez le résultat, deux mois pour un chantier de 10 jours.
    Mais Frédéric Emane, on le voyait souvent au bord de mer.
    On a tout compris… les ânes sont dorénavant aux commandes (Son patron le roumain est tout aussi nul).
    Il nous faut la dissolution de cette agence qui depuis son début est un ramassis de bras cassés!

  2. MOIMEME dit :

    On trouve toujours facile le travail de l’autre.

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