A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, la Ligue estudiantine éponyme a fait une déclaration visant à interpeller le pouvoir et les populations.

Anatole N’Nang au centre (micro). © Gabonreview
Anatole N’Nang au centre (micro). © Gabonreview

 
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme, le 10 décembre chaque année, de nombreuses organisations spécialisées ont tenu à renouveler leur engagement pour le respect de la dignité humaine. Sautant sur l’occasion, la Ligue estudiantine des droits de l’Homme (LEDH), jeune organisation créée au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) et reconnue pour ses nombreuses prises de positions, a dit son inquiétude devant «les agissements du pouvoir en place», qu’il accuse de nier l’ensemble des engagements pris dans le domaine et les différents textes ratifiés.
Pour Anatole N’Nang, si le Gabon, au regard de l’article premier de sa Constitution, reconnaît et garantit les droits imprescriptibles de l’Homme, de nombreux efforts restent à faire. «Malgré cette affirmation constitutionnelle, la Ligue estudiantine des droits de l’Homme observe des violations et l’instrumentalisation des droits de l’Homme par le politique», a déclaré le président du mouvement au cours d’une déclaration de presse le 10 décembre courant à Libreville. Dans la foulée, une distribution instantanée de prospectus a eu lieu. On a ainsi appris que plusieurs manifestations dédiées (conférence-débat, déclaration, atelier) seront organisées la semaine prochaine à l’UOB.
S’il s’est dit déterminé à mener le combat visant la libération sans condition de Firmin Ollo Obiang et Célestin Mintong Mintong, deux leaders étudiants écroués à la prison centrale de Libreville depuis cinq mois sans jugement, Anatole N’Nang a également dénoncé «les expropriations des familles gabonaises sans une juste et préalable indemnisation, la censure des médias qui fait entorse à l’exercice de la liberté de presse et de communication, l’absence d’expression pluraliste et l’égalité d’accès aux médias d’Etat et l’augmentation de la violence policière». Pour le leader étudiant, exclu à la suite de la dernière grève enregistrée au sein de l’UOB, qui avait causé de violents troubles et une démonstration de force de la part des agents des forces de l’ordre, «tant que la situation n’aura pas été examinée objectivement par les dirigeants, il sera difficile de parler de véritable respect des droits de l’Homme au Gabon». Pourtant, a-t-il tenu à souligner : «S’il est vrai que le pouvoir politique a une grande part de responsabilité dans ce contexte de dégradation (…) ; ces violations sont causées non seulement pas des personnes morales mais aussi par des individus.» Aussi, a-t-il lancé : «La LEDH rappelle à l’ensemble de la population gabonaise que le respect des droits de l’Homme est une affaire de tous.»
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Massavala dit :

    Ça ressemble pas a des étudiants. Regardez bien, ces individus sont sous influence, comme sortis d’une beuverie, fumerie ou mangerie d’Iboga. Des lunettes ridicules a faire pamer a Rio et Akebe. Surement du club « éternel étudiant », sans le moindre diplôme en 10 ans d’inscription etc.. Il est plus que temps de nettoyer les universités Gabonaises de ses cancres et cancrelats parasites et immuno-depresseurs. Gardes, saisissez-les !!!

    • tomboots dit :

      Le président de la ligue estudiantine des Droits de l’Homme venait d’obtenir son Master 1. Il a certe redoubler une année de Licence (comme plus de 90% des étudiants en droit à l’UOB), et devait donc finir cette année son cursus universitaire au sein du Master 2 droit de l’homme qui vient d’être créé il y a peu à l’UOB (ce que ses professeurs lui avait vivement conseiller).
      Lorsqu’on ne connait pas les personnes, on évite de les jugers sur rien du tout Mr Massavala… pff

  2. medzo dit :

    On penserait qu’ils se soucieraient d’abord de terminer leurs etudes et de parler ensuite du haut de l’autorite que confert leur diplome. Peut-etre c’est moi qui suis bete.

  3. philippe vouette dit :

    RAPPORT DE LA MISSION D’INFORMATION (Port Gentil, les 18, 19, 20 et 21 septembre 2009)
    Le 17 septembre 2009, le Collectif des candidats à l’élection présidentielle du 30 Août 2009 a commis une mission d’information chargée de recueillir des témoignages dignes de foi sur les évènements survenus à Port-Gentil depuis le 3 septembre 2009.
    La mission d’information conduite par Monsieur le professeur Pierre André KOMBILA KOUMBE, président du RNB, comprenait également les personnalités suivantes :
    Monsieur le professeur Joseph JOHN-NAMBO de l’Université Omar BONGO;
    L’honorable Daniel KOMBE LEKAMBO, député à l’Assemblée Nationale ;
    Monsieur Jean Blaise MOUSSAVOU MAGANGA, ancien Maire.
    Rendus sur place dès le 18 septembre, quatre (4) jours durant, les membres de la mission ont rencontré les familles des victimes décédées, des victimes d’exactions et quelques témoins qui ont accepté de parler, nonobstant un climat de peur et d’omerta constaté sur place à Port-Gentil, climat entretenu par les forces de Défense et de Sécurité.
    Le présent rapport s’articule autour de trois centres d’intérêt principaux :
    1- les tueries :
    2- Les exactions ;
    3- Les destructions de biens.
    En guise de conclusion, nous tenterons de rapporter le sentiment général qui se dégage dans la population de Port-Gentil.
    Nous présentons cas par cas les faits illustrant chaque centre d’intérêt.
    1- Les tueries.
    Cas 1 : Monsieur Aimé MBADINGA, la trentaine environ, fils de feu BOULINGUI Patrice, ancien fonctionnaire et notable de Tchibanga ; profession chauffeur, tué vendredi 4 septembre au quartier Balise par des militaires circulant en voiture dans le sens quartier chic-Balise, vers 18 heures 30.
    Certains militaires portaient une cagoule et d’autres un béret noir. Le corps récupéré par la famille a été transféré à Tchibanga le vendredi Il septembre pour inhumation. Ce témoignage a été obtenu de la part de M.A., membre de la famille du défunt.
    Cas 2 : Monsieur Thierry NDONGO MOMBO, âgé de 18 ans, fils de Monsieur Urbain NDONGO a reçu une balle qui lui a transpercé le thorax, (telle que l’indiquent les photos et le certificat de décès versés au rapport) dans la nuit du 4 au 5 septembre sur la route de Ntchèngué face à l’école de feu de Total Gabon, au lieu-dit PG 1 alors que l’intéressé se trouvait au bord de la route en compagnie d’autres jeunes gens. Un de ses compagnons, à l’aide d’une brouette, a tenté de le conduire au Centre Hospitalier Régional de Ntchèngué situé à quelques centaines de mètres où il rendra l’âme quelques heures plus tard. Les parents alertés, ont du mal à obtenir une place à la morgue de l’hôpital, l’employé préposé à cette tâche, leur déclare: «je n’ai plus assez de place ; en ville (morgue de l’ancien hôpital central) c’est plein, ici j’en ai déjà 16 et celui-ci, où dois-je le mettre ?». Néanmoins, après de longues tractations, cet employé accepte finalement de prendre ce dix-septième corps.
    La famille de feu MOMBO NDONGO a fourni les photos montrant l’impacte de la balle, le certificat de décès ainsi que la copie de la plainte introduite par elle au tribunal de Port Gentil.
    Cas 3 : Monsieur Jean Marie BILONGHA, la trentaine environ, sans emploi, habitant le quartier Bac Aviation, abattu par les tirs de militaires circulant à vive allure dans le quartier.
    Cas 4 : Mademoiselle Ursule KOUMBA, seize (16) ans, tuée par balle au passage d’un véhicule rempli de militaires.
    Cas 5 : Monsieur Christian ONANGA, sourd muet, tué le vendredi 4 septembre vers 19 heures, par une balle de militaire circulant à vive allure au quartier mini prix, alors qu’il traversait la chaussée. Il a été inhumé par sa famille, le samedi 18 septembre dernier.
    Cas 6 : Monsieur Martial OWANE, 26 ans reçoit des balles tirées par deux hommes armés en civil, le 21 septembre vers 17 heures à l’entrée de la Laverie Moderne au quartier Sud. Son décès sera constaté à 19 heures au CHR de Ntchèngué. Le procureur de la République à Port Gentil fait courir le bruit de la légitime défense face à un évadé de prison qui aurait agressé le policier. Ce qui est faux.
    Monsieur Martial OWANE avait purgé sa peine et avait été libéré au mois de juin 2009. Lorsque le 21 septembre 2009, il est interpellé, reconnaissant le policier qui l’avait fait incarcéré précédemment, il tente de fuir, c’est alors que le policier K. de la Police Judiciaire lui tire trois balles dans le dos (information : Y., parent du défunt). Il nous est revenu que le fameux K., avec ce dernier tué, totalise 8 victimes.
    La famille de OWANE, conduite par sa mère s’est rendue le mardi 22 septembre vers 18 heures pour exiger qu’on lui permette d’inhumer elle-même le corps de son enfant que la P.J. voudrait enterrer clandestinement.
    Outre ces cas clairement identifiés, des sources dignes de foi et le témoignage du responsable du cimetière de Ntchèngué évoquent le nombre probable de 57 décès. Il faut ajouter à ces morts ceux «largués» par hélicoptère et ceux embarqués dans les pirogues et ramenés dans les villages par peur des représailles brandies par les PDGistes. La difficulté de les recenser vient du fait qu’un climat de terreur règne à Port Gentil autour de ces morts. Des menaces de mort ont été proférées sur quiconque donnerait des informations au sujet des personnes mortes des suites des fusillades des journées d’émeutes.
    Pourtant des endroits bien précis semblent propices pour cette expertise indispensable : les morgues du Centre Hospitalier Régional de Ntchèngué et celle de l’ancien hôpital central, gérées respectivement par les sociétés des pompes funèbres CASEPGA et GABOSEP. Mais dans l’une et l’autre c’est motus et bouche cousue.
    La morgue du CHR de Ntchèngué est l’établissement où semble être passé le plus grand nombre de corps. Mais il nous est revenu que le directeur régional de Santé, Madame SEFOU, a menacé de licenciement les médecins ou tout personnel qui livrerait des informations; notamment concernant le nombre de morts liés aux évènements. Elle a également retiré certificats médicaux, déclarations de décès ainsi que les dossiers médicaux de ces morts.
    A CASEPGA, une source sûre a indiqué que 18 corps de personnes tuées par balles ont séjourné dans cet établissement entre le 4 et le 7 septembre 2009, date à laquelle interdiction leur a été notifiée de recevoir ces corps.
    2- Les exactions
    Les forces de Défense et de Sécurité venues à Port Gentil semblaient avoir comme mission d’humilier, de brutaliser pour casser le moral de ces populations. Plusieurs types d’exactions et d’actes d’humiliations sont commis sur les habitants de Port Gentil.
    On moleste les passants inoffensifs sur la voie publique, on n ‘hésite pas à pénétrer dans les habitations pour perpétrer les mêmes actes, plusieurs personnes sont frappées à coup de poings, de crosses de fusil voire perforées par les baïonnettes fixées au bout des canons des armes des militaires .
    On fait faire des pompes, on fait se déplacer à genoux, on fait danser, on fait chanter dans des langues parfois inconnues au Gabon ; on fait s’embrasser des frères et des sœurs quand on ne leur demande pas de s’accoupler, on viole en groupe (12 policiers violent 6 filles, le 16 septembre et 4 policiers violent une jeune femme qui avait un bébé, provoquant des délabrements génitaux). Une dame portant une grossesse à terme se rendant à l’hôpital pour accoucher a été contrainte de voir son bébé sortir devant les militaires malgré ses supplications. Outre ces témoignages donnés par des habitants de Port Gentil ayant requis l’anonymat, les cas suivants nous ont été relatés par les intéressés ou certains membres de leur entourage.
    Cas 1 : Henri MBONGO, la cinquantaine environ, père de famille nombreuse, a été sauvagement battu, humilié, mis à genou par des militaires, le vendredi 4 septembre au carrefour Nguadi, vers 17 heures alors qu’il traversait la chaussée pour rejoindre son domicile situé à une quarantaine de mètres de là. Une dame qui tentait de traverser la route au même moment a subit les mêmes exactions. On leur a intimé l’ ordre de chanter et de clamer haut et fort, «Ali 9 président!» Monsieur MBONGO s’en est sorti avec des hématomes aux jambes et au dos, tandis que la dame, traumatisée a tout fait sur elle. Tout cela devant une foule effarée.
    Cas 2 : Christiane JOCKTANE, mère de famille, 55 ans environ, ancienne employée de banque a été sauvagement battue par les militaires, le 6 septembre, sous les yeux de ses enfants et de nombreuses personnes qui, comme elle, faisaient la queue en vue d’acheter du pain à la boulangerie SMAG, en face de la «Gendarmerie de l’Océan» ; sous le prétexte, selon les militaires, que le pain était réservé à l’armée et au motif que les enfants des Port-Gentillais ont été à l’origine des casses provoquant la pénurie. Elle a reçu de multiples coups de matraques et chaussures au visage, au bassin et sur le dos qui l’ont immobilisé pendant plus d’une semaine. Elle a fourni un certificat médical et des photos à l’appui de sa déclaration.
    Cas 3 : Philippe ISSANI, agent municipal, la quarantaine, a été sorti manu militari, alors qu’il était hospitalisé, sous perfusion, à Paul IGAMBA et amené à la base de la Marine où il est jusqu’à ce jour détenu, sans que sa famille ne puisse le voir. Est-il encore en vie?
    Cas 4 : Locin MONDOUNGUA, jeune homme d’une vingtaine d’année a été embarqué de force au tournant de Salsa par un policier qui l’a conduit au Commissariat du château alors qu’il traversait la chaussée pour rentrer à son domicile situé à une vingtaine de mètres de là. On lui a demandé de faire des pompes avant d’être relâché.
    Cas 5 : Les travailleurs de la Société Morel et Prom le samedi 19 septembre, alors que le couvre feu est désormais fixé à 23 heures; aux environs de dix neuf, vingt heures, les travailleurs de cette compagnie pétrolière qui rentraient de leur lieu de travail sont pris à partie par une patrouille de militaires; ils sont copieusement tabassés au point que certains ont des fractures et d’autres perdent leurs dents; ils sont conduits à l’hôpital de Ntchèngué. Le directeur de cette société qui a pris les photos du triste spectacle a promis de porter plainte. Les militaires ayant volontairement bloqué l’accès de l’hôpital, nous n’avons pas pu y accéder.
    Cas 6 : Philippe VOUETTE ; dans la matinée du samedi 18 septembre, il a été violenté par des militaires alors qu’il entrait dans son bureau de la société Schlumberger non loin du siège de Total Gabon. Il a été abandonné sur les lieux. C’est le témoignage d’une de ses relations qui a requis l’anonymat.
    Cas 7 : Monsieur MOUITY MAGANGA, pâtissier à l’hôtel le Méridien ; le dimanche 6 septembre à 9 heures du matin, les militaires lui ont fait traverser la chaussée à genoux sans raison au carrefour ASECNA.
    Cas 8 : Monsieur Jean Bernard MOUANAMBATSI, retraité; le jeudi 3 septembre à seize heures trente est molesté (vêtements déchirés) par les militaires alors qu’il recherchait son petit fils.
    Cas 9 : Monsieur Théodore NGOUNGOU est sauvagement frappé au visage au carrefour ASECNA, alors qu’il cherchait à s’enquérir de la situation de son fils arrêté pour défaut de pièce d’identité. Ce dernier a fourni photo et certificat médical.
    Cas 10 : Messieurs Martial MBOUMBA MOUNANGA et NZE ANGARA sont sortis manu militari de chez eux le 10 septembre vers 20 heures, embarqués et molestés avec des matraques et bâtons sertis de pointes, baladés dans la ville dans un camion militaire qui finira par les déposer couverts de blessures au dos et à la tête (voir photos) à la base de la marine vers une heure du matin.
    Cas 11 : Monsieur Alain OBAME, 34 ans a été transporté et hospitalisé dans le service de chirurgie du CHR de Ntchèngué pour blessure par balle tirée par le gendarme Robert AVOUNGOU, commandant de brigade d’Omboué dans le département d’Etimboué.
    Cas 12 : Monsieur MEMIAGHE, le 5 septembre à 22 heures à son domicile, a reçu 5 balles de petit calibre. Hospitalisé d’abord à la clinique Bilie (Dr IKOUAKOUA) pour les premiers soins, il a été transféré ensuite à 1 ‘hôpital de Ntchèngué.
    Cas 13 : Un jeune garçon de seize (16) ans a reçu deux balles au poumon (Dr IGAMBONTCHINA).
    Cas 14 : Famille Diawara ; Monsieur DIAWARA, son épouse, ses trois (3) filles et son locataire sont violemment molestés à leur domicile (vers carrefour ASECNA) par des militaires basés à l’aéroport. Monsieur DIAWARA est gravement blessé à jambe droite, son épouse et ses filles portent plusieurs ecchymoses. Le locataire a un traumatisme de la jambe et du pied droit (voir photos).
    Cas 15 : Monsieur Guy Hervé MAVOUNGOU, 30 ans, a reçu deux balles aux jambes suite aux coups de feu tirés au quartier Sud (Laverie Moderne), le 21 septembre à 17 heures, au moment où on abattait Monsieur Martial AWANE. Les riverains pensent que ce sont des éléments de la Police Judiciaire qui ont perpétré cette exaction.
    Cas 16 : Monsieur Serge Landry DOUMA MOUENGI était dans son domicile lorsqu’il est atteint de plusieurs balles au niveau de la jambe et de la main gauche, l’intéressé est actuellement hospitalisé au CHR de Ntchèngué.
    Outre ces cas de tueries et d’exactions constatées, il y a lieu de mentionner que plus de 300 personnes avaient été arrêtées; à ce jour, un peu plus d’une quarantaine ont été présentés au tribunal de Port Gentil. On peut légitimement s’interroger sur la situation des nombreux autres dont on n’a jusqu’aujourd’hui aucune nouvelle. A moins qu’elles ne soient à classer parmi les disparus. Une enquête s’impose.
    3- Destruction des biens
    La mission a constaté que de nombreux magasins situés dans la zone du marché du Grand Village ont été détruits et incendiés. Certains témoins rencontrés indiquent que les militaires sont presque restés inactifs pendant les pillages;
    Plusieurs d’entre eux se contentant de récupérer les biens pillés, de les embarquer dans les camions militaires pour les amener dans des directions inconnues.
    En ce qui concerne l’immeuble Schlumberger de la concession Total qui a bel et bien été pillé par les manifestants, les riverains indiquent que bien après le pillage dans la journée, c’est dans la nuit, alors que le couvre feu était en vigueur, que l’incendie a pris dans le dernier étage de cet immeuble.
    Quant au foyer Roger BUTTIN ; aucune manifestation n’avait été observée dans cette zone. C’est dans la nuit, alors que le couvre feu était en vigueur, que les riverains aperçoivent des flammes et de la fumée sur le toit de l’immeuble. D’aucuns sont même convaincus que c’est un projectile lancé à partir de la route qui a déclenché l’incendie de ce foyer.
    Tous ces propos restent à éclaircir à partir d’une enquête approfondie qui permettra à terme de rétablir la vérité.
    Il est à noter enfin que tous nos interlocuteurs restent choqués par les propos mensongers tenus par les plus hautes autorités de l’Etat et par quelques responsables politique de cette ville réunis à Port Gentil, à l’hôtel Mbandja, quelques jours après ces malheureux évènements. Propos qui, au lieu de prôner l’apaisement, se sont avérés constituer des appels à la haine et à la division tribale. Toutes choses qui constituent des véritables délits et qui tombent sous le coup de la loi.
    Fait à Libreville, le 22 septembre 2009
    Pr Pierre André KOMBILA KOUMBA ; Pr Josep JOHN-NAMBO ; Honorable KOMBE LEKAMBO ; Monsieur Jean Blaise MOUSSAVOU MAGANGA»
    Concrètement, vous pensez que ce régime a quelque chose A donner A la population GABONAISE ?
    Pour ma part je tiens A le redire …
    Tant qu’ALI ne sera pas jugé pour crime, il ne trouvera jamais la paix …JAMAIS !!!!!
    Quoi qu’il fasse le sang des innocents coulera toujours sur lui et sur ceux qui participent A ce carnage.
    Vous n’offrez que misère et souffrance aux GABONAIS !!!!!
    Il faut que nous fassions tomber ce gouvernement maintenant …il en va de notre AVENIR A TOUS!!!
    Cordialement,
    philippe Vouette

    • MOKOUKOUET dit :

      Philippe Vouette! les Gabonais sont au courant de ses émeutes mais un jour viendra voilà le Burkina, Compaoré a commencer à tuer! après il a réfléchit qu’il fallait cecer au risque de ne pas terminer à la CPI comme BAGBO qui disait (mil morts à Gauches, mil morts à droites il avance!) ou a t-il terminer?
      Merci pour ton apport que certains Gabonais ne savaient pas

      • jean-jacques dit :

        Merci Monsieur Philippe Vouette pour ce rappel ce que nous déplorons tous la mort des compatriotes car le Gabon est un pays de paix. je voudrais te demander si tu t’es rapproché de PING car je pense bien qu’à cette époque il était Président de l’UA. Qu’est ce que ce dernier avait fait pour empêcher celà? je veux juste comprendre lui même avait avoué dans ses déclarations qu’il reconnait avoir soutenu ALI car il avait confiance en lui je pense qu’il est aussi coupable, son silence en dit long et de plus il est originaire d’omboué

        • philippe vouette dit :

          S’il te plait Jean-Jacques rapproche toi des familles des victimes A Port-Gentil en leur demandant si elles se sont rapprochées de PING qui était le Président de L’UA au moment ou ALI a fait tuer leurs parents…. OK ?
          Mais avant de faire cela demande a PING de t’acheter un cercueil car je sais qu’en allant voir ces compatriotes meurtris il se pourrait que ce cercueil te serve …. Ce n’est pas mon souhait mais cela reste une évidence
          Bonne chance.
          Philippe Vouette

          • jean-jacques dit :

            MOnsieur Philippe Vouette, je veux te faire comprendre que PING ton Champion était un grand chef à cette époque et avait un mot à dire pour empêcher celà vu que c’est sa ville d’origine mais il voulait préserver ses acquis . Sache que je ne peux me réjouir de la mort d’un être humain, c’est un passage obligatoire qui nous attend . Comme le disait Héraclite on ne se baigne jamais deux fois dans les mêmes eaux d’un fleuve.
            Il y a des choses et des situations en tant qu’humain que nous pouvons éviter.

  4. J'ai mon acte de naissance. dit :

    C’est pour cela qu’il faut qu’on dégage ce pouvoir.

  5. Makaya dit :

    deja a l’epoque d’OBO c’etait la terreur dans les chaumieres, depuis le putsh electorale de notre sans-papier nationale c’est carrement devenu la guerre contre les citoyens libres (ceux qui ne dansent pour ali). Ils tirent meme a balle reel sur les etudiants comme on tire sur les canards sauvages, sans sourciller d’un poil. Sans mentioner les crimes rituels qui ne cessent d’augmenter. Vraiment…

  6. Observateur dit :

    Déclaration sans aucun intérêt. Il faudrait que nos frères étudiants apprennent à choisir leurs leaders. Qu’ils commencent par s’occuper de la condition d’étudiant, déplorable depuis 2 décennies, avant de s’attaquer aux Droits de l’Homme dans leur ensemble.

    • imagine56 dit :

      Observateur,
      qu’est qui peut bien avoir de l’intérêt à vos yeux?
      chaque fois que l’un de nous n’abonde pas dans le même sens que vous, vous avez tôt fait de décréter du haut de votre piédestal
      « aucun intérêt »
      avez vous avez demandé à l’ancien recteur Ona ONDO ce qu’il a pu ressentir lorsque les étudiants l’ont déshabillé?
      Je ne suis pas du même bord politique que lui, mais j’avoue qu’à l’époque, cet acte de barbarie m’avait profondément choquée
      en effet nos divergences, ne devrait pas nous conduire à de tel débordement….Dites moi, trouviez vous cet acte banal? c’est à dire « d’aucun intérèt »?
      En 9O, une étudiante du nom de Scholastique X s’est fait violée lors d’une descente musclée de policiers sur le campus, son agresseur, une fois son acte consommé, avait enfoncé une matraque dans le vagin de la jeune étudiante, trouvez vous cela sans intérêt? Suite à cet acte, la petite avait appris avec stupeur qu’elle ne pourrait un jour concevoir, trouvez vous ce crime sans intérêt?
      Auriez vous eu de la compassion pour cette jeune fille si elle avait été votre soeur? ou votre fille?
      Des hommes armées se défoulent sur des étudiants, tirent sur eux à balles réelles, vous trouvez le moyen de justifier ces débordements en disant :
      « il faudrait que nos frères étudiants apprennent à choisir leurs leaders…..avant de s’attaquer aux Droits de l’homme »
      Non observateur, votre attitude face à cette situation, frise la cruauté. Quand je vois l’état de l’UOB, je me félicite d’avoir été ailleurs.
      Déshabiller un père de famille
      violer, tirer sur des enfants non armées sont des actes d’une grande lâcheté, qui à mon sens devraient susciter notre compassion et nous permettre de regarder sans complaisance ce qui nous reste d’humanité….
      Observateur, je suis mère
      et je me rends compte à travers vos prises de position que vous êtes un monstre. Je vous le dis en toute conscience,
      mais qu’à cela ne tienne
      mon opinion est sans intérêt.

      • Observateur dit :

        Vous êtes mère!Ça vous donne le droit de me traiter d’étranger parce que je partage pas vos opinion? Ca vous donne le droit de traiter le Président de Biafrais sans la moindre preuve matérielle? Quelle genre de mère êtes-vous? Imaginaire certainement!

        • imagine56 dit :

          je ne suis pas une mère imaginaire à l’exemple de madame
          Patience dabany que son frère n’a jamais vu enceinte.
          je vous traite d’étranger parce que le respect de notre constitution semble etre le adet de vos soucis;
          je traite le président de biaffrais pcq l’on ignore toujours
          ses origines et vu qu’il est né deux fois (deux actes de naissance avec des données différentes), je commence à me demander si nous ne nous trouvons pas face à un OVNI
          auquel cas, nous devrions peut-être faire appel aux experts de la Nasa et à ceux de kourou en Guyanne française….
          Observateur, ne perdez pas votre contrôle pour si peu
          ce n’est qu’un échange , il n’y a pas péril, la situation est sous contrôle.
          merci, et sans rancune , un forum de discussions ça sert à ça
          e

  7. Mindleck Ricky dit :

    En 1945, lorsque la France etait sous l’occupation des nazi(SS), mené par le fureur Hitler, il y avait sur le territoire francais 2 type de citoyens. Ceux qui collaboraient avec le l’enemi étranger(Régime de vichy) et ceux qui se etaient en résistance face à l’énemi exogène, face à la « légion étrangère » allemande. Voila ou nous en sommes aujourd’hui dans notre pays. Ainsi, nous pouvons observer 2 types de Gabonais. Ceux qui collaborent avec l’énemi étranger(Ali+légion étrangère=pdg),ET ceux qui se mettent en résistance face à l’occupant étranger. Cela dit, pour parvenir a former une coalition nationale et internationale face à l’enemi, Charles de Gaulle, ainsi que les citoyens restés sur le territoire francais, avaient décidé de ne plus communiquer avec les francais qui collaboraient avec l’énemi. Pour notre salut à nous qui sommes en résistance face à l’occupant étranger, il convient desormais d’adopter une attitude stratégique, qui consite à arreter de communiquer avec nos compatriote collaborateurs avec l’énemi, car il ne sont pas de notre coté, ils ne comprennent pas notre lutte, ils collaborent….Nous ne devons plus leur faire partager nos idées, concentrons nous sur l’objectif principal: chasser l’occupant de notre territoire.

    • FangTomas dit :

      Mon ami, c’est bon on a bien lu ton message. C’est clair tu maîtrises l’art du copier coller, par contre pour ce qui de la comparaison de fait historique, tu manques vraiment de maîtrise. C’est limite ridicule et franchement raciste.

  8. gabon dit :

    Poussons tous un grand cri dans nos maison le 31/12/2014 dès 20h quand Ali BONGO va prononcera son discours de fin d’année.
    Svp, faites large diffusion dans tous les quartiers de Libreville.

  9. Fabiola dit :

    Libérez-moi les étudiants, et vite! Hetureusement la dictature émergente de notre Ibo national et de son chef vaudou Acrombessi va connaître sa fin de règne bientôt.Continuez à nous prendre pour des cons.

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