Lancé en janvier, le concours littéraire des éditions Amaya a livré ses résultats le week-end dernier, non sans satisfaction et fierté pour les organisateurs, au regard de la forte participation des jeunes.

Justine Mintsa (à gauche) remettant son prix à Dielvich Tonda Nquenguet. © D.R.

Justine Mintsa (à gauche) remettant son prix à Dielvich Tonda Nquenguet. © D.R.

 

C’est au total 119 jeunes qui ont pris part à la deuxième édition du concours littéraire dénommé «A vos plumes», créé en 2013 par les éditions Amaya. Une preuve pour les responsables de cette maison d’édition que la promotion de la culture, notamment de la création littéraire, est en passe de porter les résultats escomptés. Issus de différents établissements d’enseignement secondaire et supérieur de la capitale et de l’intérieur du pays, les écrivains en herbe étaient invités à produire des œuvres conformément au thème «La nature : préservons-la !», dans des genres aussi variés que la poésie, le roman, le conte et la nouvelle.

Les organisateurs du concours (en haut) dont Solange Andagui Bongo Ayouma (au centre). Et, une vue des invités à la cérémonie de remise des prix. © Gabonreview

Les organisateurs du concours (en haut) dont Solange Andagui Bongo Ayouma (au centre). Et, une vue des invités à la cérémonie de remise des prix. © Gabonreview

Si Solange Andagui Bongo Ayouma a rappelé, le 27 juin courant, que sa structure a été fondée au décours d’un projet d’autoédition, notamment la publication du roman «La tentation d’Adam», un conte philosophique voltairien, aujourd’hui inscrit au programme scolaire et primé au dernier Salon panafricain du livre de Bruxelles (Belgique), elle a réaffirmé que les éditions Amaya visent avant tout à «contribuer à l’essor et au rayonnement de la littérature africaine en général et gabonaise en particulier, et à encourager la créativité et susciter l’émergence de nouveaux talents». Et des nouveaux talents, le jury présidé par Didier Taba Odounga, enseignant, maître de conférence à l’Université Omar Bongo (UOB), en a découverts quelques-uns parmi les 72 tapuscrits correspondants aux critères de participation, qui ont été retenus pour la phase final du concours réparti en deux sections distinctes : le «Prix Aurore jeune talents» et le «Prix Hélios du premier roman». Ouvert aux jeunes gens âgés de 10 à 27 ans, scolarisés au Gabon, ce concours a donné des résultats qui n’ont pas manqué de satisfaire le jury et les organisateurs.

Au nombre des lauréats, Dielvich Tonda Nquenguet, étudiant en master à l’Ecole normale supérieure de Libreville (ENS) a été primé dans le genre «nouvelle», qui lui permettra de bénéficier d’un atelier d’écriture en France dans les prochaines semaines. Pour Ferles Bongo Laitan, étudiant à l’UOB, primé pour la qualité de son poème, une possibilité de publication est en réflexion, quand Gaétan Vouma Ndongala, prix du premier roman, a bénéficié d’une formation pour l’obtention d’un permis de conduire, non sans avoir été encouragé à fournir plus d’efforts. Au terme de cette édition, qui a été particulièrement suivie par le ministère de la Culture et de nombreux acteurs du monde littéraire, à l’instar de l’écrivaine Justine Mintsa, la responsable des éditions Amaya a émis le vœu de poursuivre cette aventure au profit des jeunes et de la culture.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Meradie ndossi dit :

    Le développement n est pas seulement au niveaux des secteurs économiques,industriel,… Mais aussi culturel. Les éditions AMAYA nous aides bien dans ce cadre.

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