En prélude au verdict final du concours littéraire «À vos plumes», lancé en mars dernier, Solange Andagui Bongo Ayouma a tenu à présenter cette entité qui œuvre pour la promotion des belles lettres au Gabon.

Solange Andagui Bongo Ayouma, le 23 juin 2015 à Libreville. © Gabonreview

Solange Andagui Bongo Ayouma, le 23 juin 2015 à Libreville. © Gabonreview

 

A la faveur d’un déjeuner de presse organisé le 23 juin courant dans ses locaux au 1er arrondissement de Libreville, Solange Andagui Bongo Ayouma a présenté les Editions Amaya. Elle est revenue sur les différentes activités de sa structure depuis sa création en 2007, ainsi que les objectifs qu’elle se fixe. Si elle a reconnu que «les maisons d’édition sont encore peu nombreuses au Gabon» et qu’«éditer dans le pays est une véritable gageure, compte tenu du déficit en personnel dans les métiers du livre», elle n’en a pas moins affirmé que «(sa) maison d’édition s’est lancée dans cette noble aventure plus par passion et par amour de l’art» qu’à des fins d’enrichissement. Affirmant vouloir susciter «un autre regard sur l’Afrique et le monde» à travers les œuvres produites, elle a révélé que sa maison d’édition tire son nom de la mythologie téké, et apparaît comme «un appel à (les) suivre dans l’aventure». «Notre maison d’édition s’est fixée comme objectif d’apporter sa modeste contribution à l’essor et au rayonnement du continent, dans le contexte de la mondialisation et de l’échange interculturel», a-t-elle indiqué, avant de lancer : «On est un peu fatigué de l’afro-pessimisme et de l’afro-mendicité. On veut donner une autre image à notre continent, et montrer qu’en Afrique il y a beaucoup de choses de bien qui se font et des gens se battent».

Un instant du déjeuner de presse. © Gabonreview

Un instant du déjeuner de presse. © Gabonreview

Pour cette entité dont la 2e édition du concours littéraire baptisé «A vos plumes» livrera son verdict final le 27 juin prochain, il s’agit de permettre au public, en l’occurrence les jeunes, de renouer avec la lecture, l’écriture, tout en leur offrant des ouvrages pédagogiques adaptés au contexte national. D’où la production, en plus des œuvres de fiction d’auteurs gabonais, d’un ensemble de «Révi’Bac», à destination des élèves des classes de Terminale, dans différentes matières, dont certains ont déjà été publiés et d’autres en cours de production.

Les Editions Amaya sont réparties, depuis 2012, en deux départements : celui de littérature générale et littérature jeunesse, et son pendant consacré aux ouvrages dits de référence, qui publie des œuvres didactiques, pratiques et des lexiques. «L’innovation est de produire des ouvrages contextualisés adaptés aux programmes locaux», a soutenu l’initiatrice du projet, fustigeant le fait qu’au Gabon, les élèves soient contraints de réviser avec des manuels français. Outre le défi d’offrir des manuels adaptés aux élèves, la passion et l’amour de l’art, la maison d’édition fonctionne sur fonds propres, en dehors de l’aide momentanée de ses partenaires. «C’est un défi pour notre jeune structure qui privilégie la qualité à la quantité, et dont l’objectif est d’arriver, à terme, à la publication de 10 à 15 titres par an», a déclaré Solange Andagui Bongo Ayouma.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Sabrina dit :

    Nous vous encourageons

  2. IKAPI guy lambert dit :

    Bonjour,pouvions nous avoir votre position geographique et savoir s’il y a des frais a debourser ? et qu,en est il pour ceux qui veulent bien faire editer leurs oeuvres mais ne disposant d’aucune source de revenu.

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