«Il apparaît clairement que le directeur général, Christophe Blanc, n’est nullement préoccupé par le climat social au sein de son entreprise, encore moins par le cahier de charges des employés. Ce comportement qui offusque l’ensemble des employés de Maurel & Prom Gabon les amène à demander son départ de la direction de l’entreprise avant toute autre discussion».

Aperçu de l’assemblée. © Gabonreview

Aperçu de l’assemblée. © Gabonreview

 

Ainsi s’est exprimé l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep), par la voix de son secrétaire général adjoint, Sylvain Mayabi Binet, le samedi 22 octobre, lors d’un point de presse au sortir d’une assemblée générale tenue en son siège.

Sylvain Mayabi Binet (au centre), le 22 octobre à Port-Gentil. © Gabonreview

Sylvain Mayabi Binet (au centre), le 22 octobre à Port-Gentil. © Gabonreview

Avant d’en arriver là, le porte-parole de l’Onep a rappelé que le mardi 19 octobre dernier, le directeur général de Maurel & Prom Gabon avait décidé de se retirer de la table des discussions sur le cahier de charges ; que le vendredi 21 octobre, sur invitation de l’Inspecteur spécial du Travail, les parties ont été invitées à une reprise des discussions. Malheureusement, l’Onep et l’Inspecteur spécial du Travail ont attendu, en vain, le directeur général de Maurel & Prom ; preuve que ce dernier n’est pas disposé à dialoguer. Bien an contraire, a relevé l’orateur, pendant ce temps, Christophe Blanc a fait investir par les gendarmes les puits de production Onal et Cougal en mettant le personnel en grève hors du centre de production. Le chef de site, Yves Serpette, a fait remplacer le personnel gréviste en violation des dispositions légales en la matière. «Ainsi, depuis vendredi nuit, assiste-t-on à un redémarrage progressif des puits en violation des procédures internes de sécurité», a poursuivi l’orateur. L’objectif recherché étant, a souligné Sylvain Mayabi Binet, de revenir à un niveau de production maximal ce week-end en gardant les grévistes loin des installations et en les remplaçant par un autre personnel. L’Onep a donc tiré les conséquences du comportement du directeur général de Maurel & Prom Gabon.

Ayant reçu, vendredi, une invitation du ministre du Travail pour une séance de travail en son cabinet, à Libreville, pour le lundi 24 octobre, le secrétaire général de l’Onep a marqué sa disponibilité au dialogue et la présence de l’organisation à ce rendez-vous, tout en réaffirmant la position des employés au sujet du départ de Christophe Blanc de la direction générale de Maurel & Prom Gabon avant toute discussion.

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. paysane dit :

    les gréves sont légale en Europe et précisément en france. Mais une fois que les français arrivent chez nous au Gabon , ils veulent toujours nous faire croire qu’une grève ou toute les grève faite dans leurs structure par des employés gabonais ne le sont pas. Ils font ce qu’ils veulent dans ce pays qui clam haut et fort que c’est un état de droit. Ou est l’état de droit lorsqu’on ne peut même pas manifesté? ou l’ont ne doit pas dire non lorsque les conditions ne sont pas réunis? Là, il ne s’agit pas de politique , mais de traitement des gabonais par des étrange qui ont le droit voir tous les droits dans ce pays sur cette population. L’ont ne sera jamais de béni OUI OUI .

  2. bonga pierre dit :

    l’occupation ‘un site de production constitue un trouble manifestement illicite et constitue un exercice abusif du droit de grève

  3. bonga pierre dit :

    L’exercice du droit syndical, et notamment de la grève, est reconnu dans toutes les entreprises sous condition de respecter les droits et libertés garantis par la Constitution, en particulier la liberté individuelle du travail.
    Il en résulte que si la grève s’accompagne d’actions destinées d’une façon ou d’une autre à empêcher les autres salariés de travailler, elle sera forcément illicite et permettra d’engager la responsabilité des grévistes.

    • Le Villageois dit :

      Avez-vous bien dit droits et liberté garantis par la Constitution ? Les citoyens attendent cher Monsieur Bonga ! Allez-y faire un petit tour dans les prisons du Gabon, quand vous verrez comment sont traités des pauvres innocents, vous reviendrez nous parler des libertés et de la Constitution…

  4. Lorenz dit :

    Mr Bonga Pierre. Désolé de devoir vous interpeller directement.
    Lorsqu’un syndicat ordonne un mouvement de grève, il donne les raisons de cette grève. Un employeur ne peut en aucun cas, dénier à un salarier syndiqué de renier son droit de grève. Les mesures, ou tentatives de redemarrage du site, qui ne font pas partie d’une conclusion de service minimum, sont des tentatives d’intimidation et en flagrante violation du droit du travail pour la salaré syndiqué.

    Je dois rappeler que je ne suis pas employé, ni moins au Gabon. Cette situation m’attriste tout simplement. Et je vois nos jeunes compatriotes en train de se battre pour garantir un travail sécuritaire à leurs collègues et bien sûr des emplois de qualité bien payés et respectés.

    C’est important aujourd’hui dans ce Gabon de poser ce genre d’action, car personne d’autres ne viendra vous sauver. Ou detrompez-vous qu’une compagnie pétrolière a du temps à perdre pour des petits gabonais, là ou peine les grandes puissances à leur ramener à l’ordre( en rappel, l’affaire BP au Texas, c’etait simplement de la négligence qui a causé l’explosion au detriment des normes sécuritaire en vigueur au Texas).

    • bonga pierre dit :

      Désolé, vous ne m’avez pas compris!!! Ils ont le droit de faire grève mais ils n’ont pas le droit d’entraver la liberté reconnue aux autres salariés non syndiqués de travailler.

      • Akébé Vite !!!! dit :

        Arrêtes de mentir et te faire + idiot que prévu tu as bien saisi qu’ il te parle des « conditions de sécurité et travail » » des non grévistes.Par ailleurs le point plus haut relatif « aux droits garantis pas la constitution n’a toujours pas trouvé de reformulation? Pauvre menteurs !! que vous souffrez !!!!

        • bonga pierre dit :

          Pauvre idiot, il n’appartient pas aux salariés d’assurer la sécurité sur le lieu de travail mais à l’employeur. Voici ce que dit la loi: L’employeur doit veiller à la sécurité et à la protection de la santé de ses salariés. Il doit prendre les mesures de prévention des risques professionnels nécessaires et informer et former ses salariés sur ces risques. Il doit aussi respecter certaines règles dans l’aménagement et l’utilisation des locaux de travail. L’employeur négligeant engage sa responsabilité.

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