Les Coordonnateurs résidents et les directeurs régionaux du système des Nations Unies en Afrique centrale se réunissent depuis le mercredi 10 octobre 2012 à Libreville. Il s’agit de la deuxième réunion des représentants spéciaux du Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU) orientée vers le soutien du développement durable des pays où ils exercent leur mandat.

Développement durable - © D.R.

Lors de cette réunion devant durer trois jours dans la capitale gabonaise, les participants vont essentiellement échanger leurs expériences sur la façon de travailler. Ils ont déjà rappelé les avantages de cette mutualisation des moyens, particulièrement dans un contexte marqué par les limites budgétaires et les contraintes liées aux ressources humaines.

Les représentants résidents du système de l’ONU en Angola, au Burundi, au Congo, au Gabon, en Guinée Équatoriale, etc. ont procédé à des présentations sur ces différents points. Le directeur de la division politique de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RD Congo (Monusco) a présenté une photographie de la situation en RDC, relevant la nécessité de la présence de l’ONU dans ce pays dont la stabilité est menacée par divers groupes rebelles.

L’ambassadeur Vicente Muanda, secrétaire exécutif adjoint de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), a apporté une contribution substantielle aux discussions auxquelles prennent également part les représentants de l’Unesco, de la FAO, du HCR, de l’Onusida, de la Banque mondiale, du Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la démocratie en Afrique centrale et du Bureau intégré des Nations Unies en République centrafricaine (Binuca).

Les débats ont permis de mettre un accent particulier sur l’importance de la coopération entre les institutions sous régionales et les Nations Unies, notamment en ce qui concerne la promotion d’une culture de la paix, des droits de l’Homme ainsi que des initiatives en matière de prévention des conflits. Le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (Unoca), dirigé par Abou Moussa, organisateur de la réunion de Libreville, a fait un état des lieux de ses actions dans ces domaines en donnant des détails sur son mandat. Il s’agit en effet d’une mission politique par ailleurs chargée de la consolidation de la paix en Afrique centrale. Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Burundi, Parfait Onanga-Anyanga, a évoqué le cas du Bureau des Nations Unies au Burundi (BNUB).

La réunion de Libreville est également rehaussée par la présence, entre autres, de Mbaranga Gasarabwe, sous-secrétaire générale de l’ONU (Département de la Sûreté et de la Sécurité), venue de New York (USA). La coordination générale des travaux est assurée par le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale et chef de l’UNOCA, Abou Moussa. La réunion prend fin le vendredi 12 octobre.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. meotee dit :

    l’onu ne sert plus à rien !quel pouvoir a-t-elle devant la russie et la chine.les occidentaux n’en ont plus que pour leur ventre.puissante devant lIRAN et sourd-muet devan et ISRAEL !!!

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