À la suite des différentes démarches amorcées par le gouvernement gabonais en vue de la mise en œuvre de la biométrie dans le processus électoral, les membres de l’opposition réunis au sein de la Coalition des partis politiques pour l’alternance (CPPA), dénoncent le fait qu’ils ne soient plus impliqués dans les discussions sur la vie politique du pays.
Opposition Gabon solitude
En guise d’argument, les membres de la CPPA reviennent sur les événements qui ont failli basculer le Gabon dans l’incertain suite à l’élection présidentielle du 05 décembre 1993 qui s’était mal déroulée, notamment de décembre 1993 à février 1994, à l’issue desquels, la classe politique s’est retrouvée pour aboutir, en septembre 1994, aux Accords de Paris qui ont consacré le principe de la parité (Majorité / Opposition) dans l’organisation de toutes les élections.
«La classe politique s’est retrouvée pour aboutir en septembre 1994 aux Accords de Paris dont les conclusions ont été entérinées par le peuple gabonais par voie référendaire en juin 1995. Ces Accords ont consacré le principe de la parité (Majorité / Opposition) dans l’organisation de toutes les élections», rappelle la CPPA.
«La loi 7/96 du 12 mars 1996 portant code électoral, a permis la mise en place de la Commission nationale électorale (CNE), structure paritaire (Majorité/Opposition) de gestion des élections», indique le groupement de partis de l’opposition.
«Dix ans plus tard, les Accords dits d’Arambo de 2006 ont réaffirmé ce principe avec l’existence de deux camps : celui du Pouvoir et celui de l’Opposition. Au terme de ces Accords, la classe politique a donné naissance à la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), qui, dans son esprit, consacre la mise en commun des intelligences des deux camps présents et signataires (Majorité/Opposition) pour en finir avec des lendemains électoraux hasardeux».
Tout ce rappel pour montrer le recul du dialogue consacré à la recherche des solutions et des propositions visant à améliorer l’organisation des élections et a instaurer la transparence électorale acceptée par les deux camps.
L’opposition voit en cette stratégie du gouvernement une manière de «confisquer à eux seuls le dossier de la biométrie afin de procéder encore à la falsification de la liste électorale pour légitimer la fraude et autres arrangements électoraux».
«Les Partis politiques membres de la CPPA demandent que les prochaines consultations électorales qui doivent être organisées dans notre pays soient  transparentes et crédibles pour éviter de connaitre les violences politiques».

 
GR
 

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