Vue generale du sommet de l Union africaine le 29 janvier 2012 à Addis Abeba

Les dirigeants africains réunis à Addis Abeba, au 18e Sommet de l’Union africaine (UA) ne sont pas parvenus ce 30 janvier 2012 à élire le nouveau président de la Commission de l’UA. Le vice-président de l’Union africaine, le Kényan Erastus Mwencha assurera l’intérim jusqu’en juin prochain.

Le 18e sommet de l’Union africaine s’est achevé ce 30 janvier 2012, à Addis-Abeba, sur un coup de théâtre. Ni le Gabonais Jean Ping, candidat à sa propre succession, ni sa concurrente, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, ne remportent la bataille pour la présidence de la Commission.

Jean Ping a pourtant devancé légèrement sa concurrente, ancienne ministre des affaires étrangères sud-africaine et ex-épouse du président Jacob Zuma, lors de trois premiers tours de vote (28 contre 25, 27 contre 26, puis 29 contre 24 voix). Il a obtenu lors du quatrième tour (32 voix, et 20 bulletins blancs), alors qu’une majorité qualifiée de 36 voix était nécessaire, a-t-on appris de sources concordantes.

Dlamini-Zuma a été alors contrainte par le règlement de retirer sa candidature, mais Jean Ping, désormais seul en lice, n’a cependant pas atteint la majorité des deux tiers requise par les statuts de l’organisation, selon les mêmes sources.

«Aucun des deux candidats en lice ne l’a emporté, après quatre tours de scrutin, entre la ministre de l’intérieur sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma et le président sortant de la Commission, le Gabonais Jean Ping», a indiqué le président de la Zambie, Michael Sata, à l’issue de la réunion. «La prochaine élection aura lieu en juin», a poursuivi Michael Sata, en référence au prochain sommet de l’UA.

En attendant ce prochain sommet, la présidence de la Commission sera assurée par intérim par son actuel vice-président, le Kényan Erastus Mwencha, selon des sources concordantes au sein de l’UA.

L’UA dispose certes d’un splendide nouveau siège offert par la Chine pour 200 millions de dollars soit 1 milliards de francs CFA et d’un nouveau président, mais pas d’une nouvelle équipe élue pour y siéger et diriger au quotidien cette organisation réunissant 54 pays et représentant un milliard d’habitants.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. magaya dit :

    je sais que le president jacob zuma est derriere ce frein,puisse qu’il n’a tjr pas digerer le résultat sur le conflit ivoirien et la chute du dirigeant libien,le peuple gabonais te soutien ya jean ping

  2. alwihda dit :

    Jean Ping doit remettre le tablier et non insister pour sa reelection. Il est vrai que sa perte signifie son retour au pays et Ping sait qu’au pays il derrange et il risque d’avoir des tracasseries avec le fils de son vieux defunt. Voilà pourquoi il s’accroche à l’UA.N’oublions pas aussi que Ping est de l’Afrique centrale où on ne sait pas quitter un poste avec élegance.
    Rakhis

  3. VINGA ROMARIC dit :

    A l’issu de cette élection qui n’a pas eu de vainqueur,cella prouve que l’Afrique va mal après la disparition du guide libyen et de Omar Bongo,Wade étant sous pression n’a pas pu effectuer le déplacement qui peux alors trancher le problème

  4. Guy Massard dit :

    PING DOIT PARTIR. Il n’a pas l’envergure du poste et doit déjà se réjouir d’avoir eu la carrière qui a été la sienne. Qui peut donner un seul de ses faits d’armes ? Qui peut indiquer quelque chose qu’il ait déjà fait et qui l’a fait remarqué. En s’accrochant, ce type jette le discrédit sur ce machin nommé UA

  5. lyna dit :

    ce n’est pas dans l’intérêt pour le gabon de géner l’afrique du sud dans sa vision diplomatique du monde et de l’afrique. Tenez donc, qu’a fait le Gabon lorsque les dirigeants de la Fifa avaient demandé l’audience pour la présentation officielle des produits de l’Hospitalité Coupe du Monde 2010 au Palais du bord de mer en Novembre 2008? et bien comme d’habitude, le Gabon et son ministre des sport rené ndemézo’obian ont boycotté ce gros business-foot qui aurait dû faire tomber des bénéf de plus de 225 Milliards de fcfa. L’afrique du sud n’est pas prêt d’oublier cela, surtout que l’agence en charge des Loges VIP a même été torturée à Libreville par des gendarmes gabonais. Toujours et encore les gendarmes. Comment le gabon peut il chercher à représenter 54 Etats africains alors qu’il ne peut meme pas protéger les intérets du premier pays emergent du Continent, ni protéger la vie des personnes en charges de ses interets qui pourtant sont au gabon et à deux pas du palais présidentiel?

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