Le ROLBG, la Dynamique unitaire, le Mouvement sauvons la République et le Mouvement ça suffit comme ça dénonce les tentatives du porte-parole de la présidence de la République et des avocats de Noureddin Bongo Valentin, visant à entraver le bon fonctionnement de la justice et à instrumentaliser les magistrats, les membres de l’Agence d’investigation financière et de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite.

Georges Mpaga, le président du ROLBG, l’un des initiateurs des trois plaintes contre Noureddin Bongo. © Gabonreview

 

Dans un communiqué reçu le 19 janvier par Gabonreview, les quatre organisations de la société civile ayant décidé d’assigner en justice le coordonnateur général des affaires présidentielles, Noureddin Bongo Valentin, dénoncent les «actions illégales» du camp du mis en cause visant à entraver le bon fonctionnement de la justice.

Les quatre mousquetaires appellent la justice et les entités étatiques concernées par la lutte contre la corruption et les crimes financiers énumérés à travers leurs plaintes, à mener de façon sereine, indépendante, les investigations sur l’ensemble des allégations et faits dénoncés.

«Elles assureront une vigilance accrue de tout le processus judiciaire de cette affaire qui met en cause le fils du président de la République et qui met au défi l’indépendance et la crédibilité de la justice gabonaise», affirment les initiateurs des plaintes contre Noureddine Bongo Valentin.

Selon les quatre têtes de proue de cette campagne, des telles manœuvres vont à l’encontre de l’article 25 de la Convention des nations unies contre la corruption, ratifiée par le Gabon, qui stipule que chaque État partie adopte les mesures législatives et autres nécessaires pour conférer le caractère d’infraction pénale, lorsque les actes ont été commis intentionnellement.

«L’interdiction de sortie du territoire signifiée verbalement ce soir par la police de l’air et des frontières à Marcel Libama, alors qu’il était attendu à Brazzaville dans le cadre de ses activités syndicales , est une fuite en avant de celui qui ne veut pas se soumettre à la justice et qui profite de ses liens familiaux au sommet de l’Etat pour intimider la société civile», estiment-elles. Les quatre organisations de la société civile gabonaise, engagées dans la campagne contre la corruption au Gabon, estiment qu’à travers cette affaire, elles mettant au défi «l’indépendance et la crédibilité» de la justice gabonaise.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. diogene dit :

    A quoi servent donc ces grandes déclarations, ces multiples incantations à des personnes qui ont choisi sciemment de chier sur tout cela ?

    De plus, il faut produire des faits , exhiber des actes , brandir des preuves,au lieu de cela : du kongossa qui se nourrit de rumeurs et de suppositions.

    Bien sur que les dés sont pipés, que cela est désolant de voir à quel point nationalement et internationalement chacun s’en moque, mais les dossiers d’accusations sont minces (la dissimulation, les pratiques criminelles, les collusions…entravent)!

  2. SERGE MAKAYA dit :

    Noureddin et le fils d’Edith Bongo qui font déjà campagne pour 2023 PERDENT LEURS TEMPS. ILS NE SERONT JAMAIS PRÉSIDENTS DU GABON.

    Pour le devenir, ils auraient pu d’abord se démarquer de leurs pères (Ali Bongo et Omar Bongo… et même grand père… Sassou Nguessou), car ces derniers ont été… sont encore des VOYOUS de la république du Gabon et du Congo voisin.

    Malheureusement, ils ont voulu suivre les chemins de leurs voyous de parents. C’est trop tard pour eux. A moins de faire un MEA CULPA devant le peuple Gabonais…

  3. SERGE MAKAYA dit :

    Georges Mpaga, vous devriez aussi poursuivre en JUSTICE Nicolas SARKOZY. Voici POURQUOI… A LIRE : »«Sale temps pour le donneur de leçons rattrapé rapidement par son passé très sombre. Le président français, Sarkozy, est au centre de l’un des plus grands scandales de la mafia françafricaine.» Le journal ajoute:
    «Pour financer sa campagne, Sarkozy reçoit une grande partie de cet argent pourtant volé dans une banque appartenant à des pays pauvres africains. Entre les discours et les actes, il y a un grand fossé chez Sarko. Du coup, ses figures rhétoriques sur la bonne gouvernance perdent toute leur valeur. On comprend que Gbagbo donne des céphalées à Sarkozy. C’est un empêcheur de voler. Paris sait qu’avec lui on ne peut pas piller comme on le veut les ressources de la Côte d’Ivoire. »… http://www.slate.fr/story/32259/financement-occulte-france-fran%C3%A7afrique-bongo

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