Victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), il y a quelques années, Aimée Délia Bilouni a jugé opportun de partager son expérience à travers SOS AVC, une association qu’elle a officiellement présentée le 29 juin 2018 à Libreville.

Aimée Délia Bilouni, la présidente de SOS AVC, lors du lancement de son association, le 29 juin 2018. © Gabonreview

 

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Créée en février 2014, l’association animée par Aimée Délia Bilouni s’est dévoilée au public le 29 juin à Libreville. Soutenue par la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs), SOS AVC a pour objectifs d’informer les familles sur l’attaque cérébrale ou accident vasculaire cérébral. Elle vise également à défendre les droits des malades, promouvoir la prévention, la recherche et la formation.

En guise de témoignage, Aimée Délia Bilouni a rappelé que «l’AVC est un problème qui nous concerne tous», c’est «une tueuse silencieuse. Citant des sources hospitalières, la présidente de SOS AVC a indiqué que «sur 10 cas d’AVC, 7 en décèdent. C’est une pathologie de tous les âges». Si 50% des AVC surviennent chez des personnes de plus de 75 ans, 15% apparaissent chez les moins de 50 ans et 25% chez les moins de 65 ans.

En se servant de son cas, celle qui a été victime de cette maladie à l’âge de 40 ans, assure que son exemple doit servir à ceux qui sont dans la détresse. «Je voudrais être la voix de ceux qui ont perdu l’usage de la parole, je voudrais témoigner pour ceux qui ont honte de leurs séquelles. Je veux être la preuve qu’il peut y avoir une vie après un AVC», a-t-elle martelé, assurant avoir «une vie d’épouse épanouie, une vie de femme active, de mère aimante, de citoyenne engagée».

SOS AVC repose sur des valeurs de solidarité et de responsabilité, elle entend mener ses activités sur l’ensemble du territoire national. Elle a pour objectifs d’informer les familles sur la maladie, de mener des campagnes de prévention, de diffuser des informations sur les services et la prise en charge médicale pour les personnes souffrant de lésions cérébrales. De même qu’elle ambitionne de sensibiliser les pouvoirs publics en faveur du développement de la prise en charge de la personne et de son handicap, tout comme elle veut lutter contre l’isolement des personnes souffrant de lésions cérébrales, à la suite d’un accident vasculaire cérébral.

 
GR
 

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