Grâce à un élan de générosité des populations de Mindoubé 2, l’épicerie sociale «La Main sur le Cœur» a pu collecter des produits de première nécessité, le 28 octobre à Libreville.

L’action de l’épicerie de «La Main sur le Cœur» a permis de collecter approximativement un mois d’approvisionnement en denrées de première nécessité. © D.R.

 

Cinq bénévoles de l’épicerie sociale «La Main sur le Cœur» se sont mobilisés le 28 octobre pour collecter des produits de première nécessité auprès des populations de Mindoumbé 2, dans le cinquième arrondissement de Libreville.

Cette action inscrite dans le cadre d’une campagne de proximité a permis, lors de la première étape, de collecter approximativement un mois d’approvisionnement en denrées de première nécessité pour une centaine de Gabonais économiquement faibles (GEF), assurés à la caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).

«Depuis que nous avons lancé cette épicerie, nous faisons face à la difficulté d’approvisionnement en produits de première nécessité, c’est pourquoi nous avons décidé de lancer une campagne de proximité auprès des populations», a déclaré la promotrice de l’épicerie sociale. «Cette action permet également de développer auprès des généreux donateurs l’esprit de solidarité, et d’expliquer le rôle de l’épicerie sociale dans la vie des personnes vivant dans les conditions précaires», a ajouté Colette Amorissani.

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Selon les initiateurs de la collecte, celle-ci est symbolique. Car elle contribuera à soulager les familles dans le besoin. Tout comme elle permettra de toucher la sensibilité des populations gabonaises par le geste de l’action, de l’union et de la mobilisation.

«Parfois, nos emplois du temps respectifs nous empêchent de pouvoir nous rendre au sein de cette épicerie sociale pour apporter notre contribution. Le fait qu’elle vienne à nous, nous facilite la tâche en termes de déplacement et de logistique», a confié Geneviève Andeme, donatrice dans le cadre de la collecte.

Pour Luc Arnaud, un autre donateur, chacun peut aider et doit aider. «Même avec 250 francs CFA, on peut contribuer à aider une personne qui n’a pas de quoi se nourrir. Aujourd’hui ce sont eux, et demain ce sera peut-être nous», a-t-il estimé

Satisfaite de cette première étape, Colette Amorissani et son groupe de bénévoles ont pris rendez-vous pour la seconde étape, prévue le 4 novembre au Rond-point de Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de Libreville.

«Aujourd’hui nous avons près de 90 familles abonnées à notre épicerie sociale, et nous nous battons au quotidien pour les accompagner. Nous constituons pour les plus démunis une lueur d’espoir et nous ne devons pas les décevoir», a-t-elle conclu.

 

 
GR
 

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