Suite à la déclaration d’Idriss Deby Itno, président du Tchad, sur les antennes de Radio France internationale (RFI), indiquant son soutien à la candidature de l’Afrique du Sud à l’élection du président de la Commission de l’Union Afrique, le ministère gabonais des Affaires étrangères est monté au créneau en vue de soulever quelques interrogations. Le communiqué.

Idriss Deby et Ali Bongo

«Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de la Francophonie, chargé du NEPAD et de l’Intégration régionale de la République Gabonaise a pris connaissance sur les ondes de Radio France Internationale des propos tenus par Son Excellence Idriss DEBY ITNO, Président de la République du Tchad, le lundi 09 avril, selon lesquels il apporte son soutien à la candidature de l’Afrique du Sud à l’élection du Président de la Commission de l’Union  Africaine.

Prenant acte de cette déclaration, le ministère tient cependant à marquer sa stupéfaction parce que contraire au communiqué final de la XVe session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC), tenue à Ndjamena le 15 janvier 2012, qui apporte son plein soutien au renouvellement du mandat de Monsieur Jean PING à la présidence de la commission.

En outre, Le ministère des affaires étrangères, de la coopération internationale, de la Francophonie, chargé du NEPAD et de l’intégration régionale se pose la question de savoir si cette déclaration à été faite par Monsieur par Idriss DEBY ITNO dans le cadre de ses fonctions de président de la République du Tchad ou en qualité de président en exercice de la CEEAC.»

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Frank Ramses dit :

    Une intervention aussi pauvre, défaitiste que ridicule.

    • Gabonais dit :

      Cette réaction n’a rien de ridicule et pauvre. C’est la triste vérité les dirigeants voyous dans leur propres pays sont ceux qui en premier causent de soucis à l’intégration africaine parce que habitué au copinage et à la défense des intérêts. Gabonais, je pense qu’il n’est pas de l’intérêt que les pays comme le Gabon aient du pouvoir sur ces institutions. Les pays réellement démocrates et qui s’investissent devraient quitter l’UA et créer autre chose de plus solide et ne plus accepter n’importe quel état voyou.

  2. Le fils de la Veuve dit :

    Rendez-vous chers émergents, vous êtes cernés, lâchés de toutes parts…. Ping est le pur produit d’élections truquées car son parti (le PDG) et son mentor (Omar Bongo)et même lui-même n’ont jamais gagné d’élections. Ils ont passé leur temps à truqué tout et a tripatouiller. Comment croire que l’UA soit crédible avec un gars comme ça à sa tête ? Quel crédibilité peut avoir Ping pour régler une crise post-électorale quand on sait que lui-même appartient à un clan de tricheurs et que son seul argument a été sa vie privée qui en fait le chouchou de Omar Bongo…. Pour que l’UA retrouve sa crédibilité, Ping doir partir et la commission doit être dirigée au choix par un Sud Africain, un Ghanéen, un Sénégalais… Bref par un ressortissant d’une authentique démocratie… Ping dégage…..

  3. fils de l'orphelin dit :

    la question peut se résumer de la manière suivante: comment crédibiliser des institution africaines moribondes et incapables de faire entrer l’Afrique de plein pied dans les enjeux du 21ème siècle?

    la réponse est tout simple. il faut mettre au sommet de ces structures des personnes issues de système politique crédibles. des Hommes jouissant d’un statut exemplaire, la légitimité ne se donne pas, elle s’acquiert et résulte d’un parcours « transparent » au sein de l’échiquier politique administratif d’un pays ou transnational. si on reconnait à Ping le mérite de jouir d’une renommée au Gabon et dans son patelin d’omboué, il ne doit malheureusement sa présence à L’UA qu’a des connivences d’OB et de fait par un népotisme exacerbé(inutile d’évoquer ici les liens étroits qui le liaient à OB). il est temps de donner à l’Afrique son lustre et cela passe par crédibiliser ses institutions en légitimant ses dirigeants.

  4. le fils du feu, de la veuve et de l'orphelin dit :

    Cette décision prouve tout simplement l’immaturité des pays africains. L’Afrique ne semble pas prête à se prendre à charge. Qu’est qui a poussé Itno a prendre une décision contraire aux conclusions du sommet?….Affaire à suivre.

  5. SAMUEL P. dit :

    L’Afrique Centrale multiplie les couacs…Après la République Centrafricaine, qui a refusé d’accueillir(Refoulé) le Président de la Commission de la CEMAC…Et le silence presque complice des autres états…Voici le Tchad qui se manifeste…La CEMAC…L’Afrique Central quel avenir ?

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