La campagne nationale de traitement de masse des géohelminthiases chez les enfants âgés de 5 à 14 ans a eu lieu, le 12 février, à Libreville, à l’école publique du Gros Bouquet III. Il s’agit d’une campagne de traitement préventif des vers intestinaux lancée en présence du directeur de cabinet du ministre de la Santé, Jean Paul Tiri, et du Représentant résidant de l’OMS.

Le représentant du ministre de la Santé administrant posant avec les enfants lors du lancement de la campagne contre les géohelminthiases, le 12 février 2020. © Facebook /SanteGouvga

 

Après la phase de remise des médicaments pour combattre les maladies parasitaires, par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le 29 janvier, au ministre de la Santé, le lancement de la campagne de traitement de masse de ces maladies chez les enfants âgés de 5 à 14 ans a eu lieu, le 12 février à Libreville.

Selon les données disponibles à ce jour, selon le ministère de la Santé, le Gabon est endémique à 50% des Maladies tropicales négligées (MTN). Raison pour laquelle le gouvernement, avec la collaboration de ses différents partenaires, organise cette campagne de distribution de masse, en mono dose, des médicaments contre les vers intestinaux en faveur des enfants de la tranche d’âge susmentionnée dans les quarante-sept départements sanitaires du pays.

Cette opération se déroule «conformément aux orientations de la feuille de route de l’OMS relative à la lutte contre les Maladies tropicales négligées (MTN)» pour lesquelles «le Gabon s’est engagé à éliminer les géohelminthiases comme problème de santé publique, grâce notamment à l’organisation annuelle des campagnes de distribution de masse du mébendazole aux enfants de la tranche d’âge susmentionnée».

Le Gabon s’est en effet engagé à éliminer les schistosomiases (bilharzioses) et les géohelminthiases (vers intestinaux) d’ici à 2030. À cet effet, le Représentant résident de l’Organisation mondiale de la Santé au Gabon, Magaran Monzon Bagayoko, a rappelé que pour que le Gabon atteigne l’objectif d’élimination de ces vers intestinaux transmis par le sol, en 2029, les campagnes de dépistage de masse doivent être réalisées chaque année avec succès.

L’OMS souligne que les géohelminthiases sont parmi les infections les plus courantes dans le monde et touchent les communautés les plus pauvres et les plus défavorisées. Elles sont transmises par des œufs présents dans les excréments humains et qui contaminent le sol là où l’assainissement laisse à désirer.

 
GR
 

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