Le Centre de dialyse de Libreville, SMEDI Gabon, en partenariat avec le laboratoire Anios organisent un dépistage gratuit et anonyme des maladies rénales. L’objectif est d’informer sur les facteurs des maladies rénales et de situer les volontaires sur leur statut. La première consultation a eu lieu le 3 mars et la seconde va se dérouler le 10 mars.

Un volontaire se faisant dépisté gratuitement, le 3 mars 2018. © Gabonreview

 

En prélude à la journée mondiale des maladies rénales du 8 mars prochain, le Centre de dialyse de Libreville SMEDI Gabon, en partenariat avec le laboratoire Anios, a lancé la première journée de dépistage gratuit et anonyme des maladies rénales, le 3 mars.

Première journée de dépistage gratuit des maladies rénales, le 3 mars 2018. © Gabonreview

L’objectif de cette opération prévue sur deux samedis est de prévenir, sensibiliser, dépister toutes les personnes qui souhaitent vérifier le fonctionnement de leurs reins.

«Nous lançons cette opération pour informer les volontaires sur les maladies rénales chroniques cachées. Le dépistage ici permettra de prévenir contre une prise en charge tardive, à travers la découverte des maladies cachées chez la population gabonaise, notamment l’hypertension artérielle, problème de glycémie, diabète, diminution de la production de globules rouges… Une fois ces anomalies relevées, nous allons les orienter chez des spécialistes pour une prise en charge», a assuré le docteur Mouna-Rachel.

Après l’administration d’un questionnaire simple et rapide, un test par bandelette urinaire proposé à chaque candidat permettra de détecter la présence éventuelle de protéines et de sang dans les urines. La prise de sang déterminera le taux de glycémie, tandis que la prise de tension artérielle déterminera quant à elle la présence d’une hypertension artérielle, facteur de risque de l’insuffisance rénale.

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Pour Jérémie, un usager rencontré sur le site, il est important pour les autorités de se pencher sur cette maladie qui fait beaucoup de victimes et dont la plupart des patients ne sont pas pris en charge. «J’ai mon petit frère qui est décédé de l’insuffisance rénal. Il est très difficile de vivre avec cette maladie. Malheureusement pour lui, il n’a pas pu bénéficier d’une dialyse. Je suis allé jusqu’à la CNAMGS pour demander une immatriculation urgente pour lui, malheureusement, ce n’est qu’après son décès qu’on m’a répondu», a-t-il témoigné.

Diabète, hypertension artérielle, toxicité de certains médicaments sont autant de facteurs qui peuvent être à l’origine d’une maladie rénale. Diagnostiquée très tôt, la prise en charge précoce de cette maladie qui évolue sans bruit peut ralentir ou stopper son évolution. Le prochain rendez-vous de cette opération est fixé au samedi 9 mars.

 
GR
 

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