Dans le cadre d’une enquête financière diligentée pour faire la lumière sur les détournements intervenus depuis une décennie, plusieurs hauts cadres de l’administration gabonaise sont entendus, en ce moment, à la Direction générale des recherches et à la Brigade économique et financière de la Police judiciaire.

© D.R.
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Comme une réponse au vœu émis par le Mouvement démocrate et populaire (Modep), qui espère voir les auteurs du détournement de 400 milliards de francs en 10 ans répondre de leurs actes, certains responsables de l’administration publique se succèdent, en ce moment, à la Direction générale des recherches (DGR) de la Gendarmerie nationale et à la brigade économique et financière de la Police judiciaire. Si cette première phase d’auditions ne touche essentiellement que des fonctionnaires affectés dans les régies financières, l’on apprend que l’opération pourrait s’étendre à d’autres administrations voire aux patrons d’entreprises.

Au nombre des premières personnalités à avoir déposé, l’on retient les noms du chef de cabinet du ministre de la justice, garde des Sceaux, Jean Mbadinga, interpelé dans le cadre de ses anciennes fonctions à l’Éducation nationale ; du contrôleur budgétaire à la Direction des contrôles de ressources, Rodrigue Nzamba ; de l’ancien directeur général de Factoring, filiale de la Banque gabonaise de développement (BGD), chargée de recueillir les créances de l’État, Léandre Kiki et son responsable informatique, Eyime Magloire, ainsi que du directeur de la Caisse de relance au Trésor public, Marcel Inganga.

Intervenant 2 semaines après la tenue du dernier Conseil supérieur de la magistrature au cours duquel le président de la République s’était offusqué de la lenteur des procédures, cette opération est perçue comme un simulacre par de nombreux observateurs. Pour eux, cette enquête est diligentée dans le but de berner la population. «A l’instar des autres enquêtes visant à mettre hors d’état de nuire les auteurs et complices des détournements des fonds des fêtes tournantes, elle sera vite abandonnée et n’aura pas de suite», pronostique-t-on dans les quartiers de Libreville.

 

 
GR
 

16 Commentaires

  1. Ta seyi dit :

    Tsuoooh akiiiiieeee, jusqua quand ces hommes la feront ils de ce Gabon une Republique bananiere?? Abo sait pertinemment que si un vrai devoir justice est applique’ sur ce dossier lui mm serait obliger de demissionner. Car tt son cabinet est implique’. En tt cas c ps avec ce cinema qu’il pourra attendrir les Usa, la France, la Bq mondiale ou le FMI.

  2. Tyzer dit :

    Et les milliers de milliards détournés par Ali et Acrombessi, dont l’hôtel particulier parisien payé à 65 milliards par le Trésor Public?

    On en est où des enquêtes sur la société écran d’Ali et son cousin Oyiba, ShipOmar? Et tous les détournements de LA famille Bongo et leurs complices depuis 47 ans?

    On ne peut aller nettoyer chez le voisin sans nettoyer devant sa porte. Le sale exemple vient d’en haut.

  3. okoura dit :

    C’est de la pure occupation d’esprit!!!!

  4. okoura dit :

    Dans le gouvernement et les grandes entreprises pour cette opération, le mouton le plus propre est galeux

  5. Pays Riche Peuple Pauvre dit :

    Aucun nom des vrais voleurs de la république !!!!

  6. harvy dit :

    Vrai cinema.
    pourquoi donc les détournements intervenus depuis une décennie? le Gabon existe depuis 10 ans, ou c’est l’age de la chose public?

    Si on doit oser ,Pourquoi ne pas commencer par la presidence de la republique
    A tout seigneur, tout honneur

  7. Kombila Aimé dit :

    Mascarade et diversion de l’oligarchie Bongo et cie. On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps.
    Ali Bongo, l’homme aux projets virtuels est en fin de règne. il tente de multiplier des actes (stériles) pour redorer son blason, mais Dieu tout puissant est entrain de décider autrement pour la délivrance et l’emprise des Bongo pendant 50 ans sur le petit peuple Gabonais. Qui sont les chefs de détournement au Gabon?

  8. Bouka Rabenkogo dit :

    Mesdames, messieurs,

    Ça doit se faire maintenant!

    Le PDG, parti au pouvoir depuis presqu’un quart (1/4) de siècle, dispose d’une majorité à l’Assemblée Nationale et au SÉNAT qui fait observer, qu’aucune révision des dispositions de la Loi électorale favorisant l’équité et l’égalité des forces politiques protagonistes en présence ne peut être adoptée par la majorité actuelle.
    Ne souhaitons pas le chaos pour notre beau pays.
    J’appel tous les patriotes à la signature d’une pétition convoquant dans les délais les plus rapides :
    une Constituante (Conférence Nationale), Pour l’Avènement de la « Nouvelle

    République » et d’un « Pays ».

    Ça doit se faire maintenant!!

    Le PDG, parti au pouvoir depuis presqu’un quart (1/4) de siècle, perpétue l’ordre Esclavage, Coloniale et Néocoloniale.
    Nous ne voulons pas la guerre civile dans notre beau pays.
    J’appel tous les patriotes à la signature d’une pétition convoquant dans les délais les plus rapides :
    une Constituante (Conférence Nationale)
    Pour l’Avènement de la « Nouvelle République » et d’un « Pays ».

    Ça doit se faire maintenant!!!

    Le PDG, parti au pouvoir depuis presqu’un quart (1/4) de siècle, perpétue l’ordre ESCLAVAGE, COLONIAL ET NEOCOLONIAL.
    Nous ne voulons pas l’Auto colonisation pour nos enfants.
    J’appel tous les patriotes à la signature d’une pétition convoquant dans les délais les plus rapides :
    une Constituante (Conférence Nationale)
    Pour l’Avènement de la « Nouvelle République » et d’un « Pays ».

    Ça doit se faire maintenant!!!!

    Marie Madeleine Mborantsuo a utilisé en 2009, mon nom Michel Bouka Rabenkogo pour justifier la forfaiture : l’élection d’Ali Bongo Ondimba président de la ‘’République’’.
    Pour l’Histoire mon Devoir est de corriger le parjure.
    J’appel à cet effet, tous les patriotes à la signature d’une pétition convoquant dans les délais les plus rapides :
    une Constituante (Conférence Nationale)
    Pour l’Avènement de la « Nouvelle République » et d’un « Pays ».

    Ça doit se faire maintenant!!!!!

    Le PDG a mis en place en système diabolique qui nous rend tous, qu’on le veut ou non, voleur actif ou passif. Voleur de nous mêmes. Sans exclusif. Mêmes nos enfants, nos petits enfants et nos arrières petits le deviendront, si le 17 août 2014 nous ne déclarons pas la fin de ce système.
    J’appel à cet effet, tous les patriotes à la signature d’une pétition convoquant dans les délais les plus rapides :
    une Constituante
    (Conférence Nationale)
    Pour l’Avènement de la « Nouvelle République » et d’un « Pays ».

    Le Patriote
    Michel Bouka Rabenkogo
    (Une exigence du millénaire pour nos enfants et petits enfants)
    Devant l’Esplanade de l’Assemblée Nationale le, dimanche 17 août 2014 de 8 heures à 18 heures.
    Faire large diffusion (Fraternité-Tolérance-Dialogue)
    Contact +24107364176

    • Boubwèbwatsande dit :

      Cher compatriote, vous écrivez à trois reprises: »Le PDG, parti au pouvoir depuis presqu’un quart (1/4) de siècle,… ». A la première lecture j’ai cru que c’était un lapsus.En insistant trois fois de suite dans le même texte,je me vois dans l’obligation de réagir et d’apporter la précision suivante: le PDG existe depuis le 12 Mars 1968.Ce parti a fêté son 46è anniversaire au mois de Mars de cette année.Si un siècle correspond à 100ans, alors un 1/4 de siècle correspond à 25ans.Or le PDG existe depuis 1968( voire 1960 si on considère les années du BDG).Donc ce parti a le même âge que notre Pays le Gabon soit 56ans ou plus d’un 1/2 siècle.
      Pour le reste rien à signaler. Votre appel pour l’avènement d’une nouvelle république est louable. Mes encouragements pour le combat de la libéralisation du Gabon.
      Cordialement.

  9. Dubitatif dit :

    Bon bah moi j’apelle à la barre: Acrombessi, Dabany, Ali Ben Bongo, Louèmbè…Je m’arrête là volontairement mais vous voyez bien que si on veut faire un travail sérieux, c’est presqu’impossible.

  10. mile dit :

    Drôle… très drôle…..Ah! C’est comme si soudainement on relisait la vrais bible sur cette question. Nous sommes peu nombreux à nous en souvenir  » AFFAIRES AFRICAINES ».
    Dites-moi s’il en existe mieux pour relater la mémoire du népotisme, de la gabegie, des détournements, du néopatrimonialisme, de la criminalité physique ou économique…

    Et les menus larcins deviennent des détournements historiques. Ah pauvre Gabon… qu’as-tu fait pour mériter des tels dirigeants?
    Eux… en donneurs de leçons? C’est comme si on mettait la main dans l’oeusophage du pélican et voir si sa grosseur vient du poisson qu’il a tant avalé.

  11. jean jacques dit :

    J’ai l’impression que certains sont devu passioné de faire les commentaires avec la haine. Quand Dubitatif cite certains qui ont participé à la gestion ou qui participent encore, vous oublier de citer tout ce qui ont piller le Gabon MYBOTO, AMO, KAPITO, e J.PING qui a profiter de sa fonction du Min.Aff.Etrangeres pour vendre le fer de belinga. En resumé le probleme du Gabon c’est tout ce qui ont ou qui occupent les postes de responsabilités dans tous les niveaux, surtout le secteur public.

    On copie la France, c’est bien est ce que le retard ou les problémes du Gabon c’est la France qui demande aux gens de voler? de n’est pas être competant? Trois petits exemple la gestion des bourses des étudiants vous avez deja entendu que les étudiants français reclamment les bourses ou certains dossiers ont été traités les autres non? il ya des pays qui n’ont pas nos fameuses richesses qui arrivent à payer les bourses de leurs etudiants annuel . mais le Gabon n’arrive pas .

    Nos enseigants du superieur ont du mal à mettre en place le systeme LMD dans tous les departements. la c’est le president qui doit le faire?

    On nomme les gens à l’étranger le cas des diplomates , les conditions de leurs depalcements ne suivent pas, 9les billets)
    ou alors les étudiants pour avoir leurs billets de rapatriement. c’est tout un problème.

    C’est pour dire que les detournements d’argent public au gabon c’est le manque des sactions et un systeme de controler bien verrouiller. codifier , dgitalisé, c’est á toutes les personnes qui genrent l’argent public doivent être cadastrées, avec leurs empruntes digitales, pour identifier la personne , l’heure, la date, la somme, motif, la destination.et la même chose pour la personne qui revoit ses coordonnées doivent être enregistrées.
    Serait plus facil de retrouver les voleurs mais si on continue avec les vieilles methodes sans un systeme informatisé codifié.
    les voleurs vont toujours continué de remplirent leurs comptes.

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