La 7e édition du Marché agricole et du made in Gabon (Mamiga) a ouvert ses portes le 25 juin à Libreville. Une occasion saisie par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) pour accompagner les jeunes entrepreneurs.

Les étudiants de l’Université Africain de management à l’école de l’Aganor et l’Agasa, le 25 juin 2019. © Gabonreview

 

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«Les opportunités du secteur agricole et de la pêche artisanale pour le développement des jeunes et les femmes au Gabon». C’est le thème de la 7e édition du Marché agricole et du made in Gabon (Mamiga) qui a ouvert ses portes le 25 juin à Libreville, où l’accent est mis sur la promotion des activités génératrices de revenus auprès de la jeunesse.

La rencontre est donc mise à profit par l’Agence gabonaise de normalisation (Aganor) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) pour sensibiliser les jeunes entrepreneurs. Ces derniers exercent en trainant certaines tares comme l’absence de normalisation des produits et services, documents juridiques permettant d’exercer en toute conformité avec les réglementations en vigueur, etc.

«Au niveau du Mamiga, le rôle de l’Aganor est d’accompagner les producteurs, les transformateurs du secteur agroalimentaire dans l’appropriation des normes gabonaises dans leurs secteurs avant d’aborder le volet répressif qui est celui du contrôle de la qualité des produits vendus aux consommateurs gabonais», a déclaré le directeur général de l’Aganor. «Nous avons élaboré depuis 2015, un certain nombre de normes dans l’agroalimentaire notamment quelques normes rendues d’application obligatoires», a indiqué Joseph Ngowet Revaza.

Si Mamiga parvient à fédérer coopératives, associations, jeunes entrepreneurs et promoteurs de la culture gabonaise, il reste que son but semble encore vague ou mal apprécié au sein des administrations gabonaises. Celles-ci répondent aux abonnés absents sur les sites d’organisation de cet évènement. «Après six éditions, nous continuons à enregistrer, une faible implication de l’administration», a regretté le coordonnateur programme de l’ONG IRDC Africa, Hervé Omva.

«Nous aurions aimé que l’administration soit beaucoup plus présente. A l’instar des ministères du Travail, la Lutte contre la pauvreté, l’Economie sociale, l’Agriculture… pour pouvoir discuter avec ces potentiels et futurs entrepreneurs et artisans pour qu’elle explique aux acteurs, le comportement à adopter pour pouvoir évoluer dans le secteur entreprenariat agricole. Mais malheureusement, sur le site, il y a une absence importante des acteurs de ces différents départements», a conclu Hervé Omva.

 
GR
 

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