La Société de transformation rurale et de développement agricole (Sotrader) a réceptionné, le 30 décembre à Libreville, une importante cargaison de manioc trempé en provenance de l’intérieur du pays. Cette livraison permettra d’endiguer la pénurie de manioc à Libreville.

Vue du camion de manioc trempé en provenance de l’intérieur du pays, le 30 décembre à Libreville. © D.R.

 

Depuis plusieurs semaines, Libreville est en proie à une forte pénurie de manioc ayant occasionné une flambée de prix de cette denrée. Pour inverser cette tendance, le ministre de l’Agriculture et le P-DG de la Société de transformation rurale et de développement agricole (Sotrader) ont réceptionné, le 30 décembre aux Charbonnages, dans le 1er arrondissement de Libreville, une importante cargaison de manioc trempé en provenance de l’intérieur du pays.

Les sachets de manioc trempé après son déchargement. Et, Biendi Maganga Moussavou face à la presse. © D.R.

Composé de 400 sachets de 40 kilos chacun, la cargaison de manioc livré au centre de stockage de la Sotrader provient des coopératives agricoles de Ndendé, Tchibanga et Oyem, véritables villes locomotives de la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine) dans la culture du manioc.

 «La semaine dernière, nous avons visité les commerçantes du pont d’Akébé pour comprendre les difficultés en rapport avec la filière manioc, notamment les aspects pénurie et prix. A côté de cela, nous sommes allés au marché d’Akébé constater l’état d’approvisionnement des revendeurs de la pâte de manioc. Mais également au marché du PK8, voir comment se comporte la filière», a rappelé le ministre de l’Agriculture. «Nous nous sommes concertés avec la Sotrader pour faire en sorte que la distribution du manioc dans la capitale et l’ensemble du pays soit améliorée. Nous sommes venus constater ce processus d’approvisionnement», a affirmé Biendi Maganga Moussavou.

Cette cargaison de manioc a été rachetée par un grossiste, qui revendra chaque sachet au prix habituel de 7500 francs CFA. Le ministre de l’Agriculture a du reste assuré que tout est mis en œuvre pour tordre le cou à la pénurie de cette denrée observée ces derniers jours à Libreville. «La situation est prise en main. Le programme Graine, dans le cadre de sa dynamisation, prend en compte les besoins des concitoyens. Très vite, la pénurie sera derrière nous», a-t-il rassuré.

Biendi Maganga Moussavou a également annoncé que des machines ont été commandées pour augmenter la capacité de broyage du manioc dans les différentes provinces. «Plusieurs machines vont être distribuées dans les provinces afin que le manioc soit broyé au moment de la livraison dans les centres de stockage de la Sotrader», a-t-il conclu.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. LULU2019 dit :

    Bonjour, c’est une honte pour un pays comme le notre de parler de pénurie de manioc; voici une denrée que l’on devrait interdire l’importation, tellement nous en produisons en réalité.
    Nous sommes en 2019, arrangez les routes du moins rendez les praticable, nos mamans et grands mères peuvent produire assez de manioc pour tout le Gabon et même à exporter. mais si les routes sont autant dégradés tout le manioc produit finit dans la brousse faute d’acheteur. Pourtant vous aimez le fromage, les olives et autres; si les occidentaux laissait leur campagnes comme nous laissons les notre vous pensez vraiment que vous auriez tt ce bon manger tout au long de l’année!!
    c’est une nouvelle année changeons un peu.

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