C’est en une phrase le résumé de l’intervention du président de la Cour constitutionnelle à l’occasion de l’ouverture de la seconde phase du dialogue politique national, au cours de laquelle elle s’est refusée de porter toutes les critiques émises à son encontre depuis des années.

Marie-Madeleine Mborantsuo, président de la Cour constitutionnelle, le 12 avril 2017 à Angondjé. © D.R.
 

Depuis plusieurs années, la Cour constitutionnelle «fait l’objet des critiques les plus acerbes, des a priori et des fantasmes les plus incroyables, des clichés, des condamnations hâtives et péremptoires», a regretté Marie-Madeleine Mborantsuo, mercredi 12 avril, lors de l’ouverture de la seconde phase du dialogue politique national à Angondjé. Elle a saisi l’occasion pour «fixer une fois pour toutes les esprits de (ses) compatriotes, en général, et ceux des acteurs politiques, en particulier, sur la responsabilité et l’apport de chaque gabonais, à quelque niveau de l’échelle sociale qu’il se trouve, dans le processus de désignation des représentants du peuple», notamment celui lié à l’élection du président de la République. Et de son intervention, l’on retient qu’elle n’est pas responsable de tout ce qui lui est reproché.

Après avoir rappelé brièvement le rôle joué par le ministère de l’Intérieur et la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) dans l’organisation des élections politiques, tout en précisant celui joué par chaque citoyen, candidat et représentant de candidat, Marie-Madeleine Mborantsuo a fait constater que son institution n’intervenait qu’en bout de processus. «La Cour constitutionnelle […] ne prend part ni à rétablissement de la liste électorale, ni à l’organisation proprement dite des opérations de vote, encore moins à la centralisation des résultats électoraux à quelque niveau que ce soit», s’est-elle défendue. Aussi, a-t-elle fait valoir que l’institution dont elle a la charge «ne saurait être considérée comme responsable de tous les dysfonctionnements, des irrégularités constatées sur le terrain, des retards et autres manquements qui pourraient survenir» dans le cadre d’une élection politique.

Et si elle a semblé se moquer de ceux qui croient que le président de la Cour constitutionnelle est «investi d’un pouvoir divin, celui de faire et de défaire l’élection», Marie-Madeleine Mborantsuo, n’a pas manqué de rappeler que «la Cour constitutionnelle ne fait pas l’élection, elle ne choisit ni n’intronise aucun candidat. Elle ne fait que dire le droit et tirer les conséquences de sa violation en matière électorale, comme elle le fait en toute autre matière».

 
GR
 

0 Commentaires

  1. AGORA dit :

    Epuis on dis qu’elle représente la justice au Gabon?pathétique !

  2. Nkombe dit :

    Dieu te voit marie madeleine

  3. Elle est d’une arrogance qui frise le mépris. Jezabel

  4. Léon Mba dit :

    Le CC du Gabon est un terreau d’incompétents, incarnés par sa présidence toute soumise à l’argent et aux honneurs.
    Cette Dame que l’on présente comme une personne bardée de diplômes a commencé ses études à l’UOB pour aller faire un Master sans mention particulière à Assas, en 3ème cycle. Les étudiants brillants considérés comme des purs produits d’Assas sont ceux qui y ont été admis dès la première années ou au plus tard la deuxième année. En réalité elle a un parcours très banal, sans plus.
    Deuxio, elle ne dit pas le droit. Elle tord le cou au droit. Comme disait quelqu’un, ce qiu n’est pas droit est tordu.
    Sa jurisprudence est farfelue. Par exemple la dernière interprétation de l’article 78 de la constitution.

  5. Pony Obame dit :

    Votre cour ne dit aucun droit. La constitution gabonaise voudrait que lorsque le votre est annulé dans un bureau de vote ou une localité, que l’élection soit réorganisée dans ce bureau ou cette localité. Or, vous avez fait le contraire de ce que dit le droit.

  6. mèguèngnamè dit :

    le problème se situe au niveau de la validation elle n’a donc pas raison de se plaindre n’a t-elle pas la présence d’esprit de savoir que les résultats communiqués par le ministre de l’intérieur sont faux? si d’aventure, son enfant se présente à elle avec un cahier dans lequel un enseignant a noté 10/10 une série d’opérations fausses, va t-elle dire à l’enfant que c’est juste parce que l’enseignant a noté 10/10? 1+1 n’est pas égal à 3 on lui reproche tout simplement le fait de n’avoir pas dit le droit. je propose une solution pour sortir le pays de ce déni de droit désormais je souhaiterais que le président de la cour constitutionnelle soit voté par le peuple comme on vote le président de la république et non nommé pour lui permettre d’agir en toute indépendance. la constitution fonde la nation c’est notre mère lorsqu’elle est violée cela laisse recourt à un État voyou.

  7. brasiali W dit :

    en trouvant une escuses a tous ses manquements observés, la dame malheureusement fait savoir que la chaine du processus electoral partant du ministere en charge et de la cenap est non fonforme mais aussi que la responsabilité qu’est la sienne est une lourde charge dont elle ne sait et ne peut assumer

  8. LA POUBELLE PULLANTE dit :

    Marie Madeleine ! tu as raison ! tu as couché avec OMAR BONGO et donné naissance à votre fils GABON .

  9. 3M quel droit que tu dis?
    – Le droit dit qu’il faut annuler les bureaux de vote
    – Le droit dit de ne pas tenir compte des anomalies évidentes du H.O?
    – Le droit dit d’être corrompu.
    _ Le droit de toujours proclamer les BONGO presidents c’est a dire bientôt c’est ton fils qui doit passer président.

  10. djouori dit :

    Tour de Pise,
    Est-ce que tu peux essayer de te comparer aux presidents des cours constitutionnelles de la Gambie, du Senegal, du Burkina, de Sao Tome, et surtout du Cap Vert. Sans faire un cours de droit compare, que penses-tu des alternances dans ces pays ou des cours constitutionnelles ont resisté aux dictateurs et autres criminels pour faire respecter le verdict des urnes.

  11. Engagé dit :

    MMM deux points, ouvrez les guillemets Allez vous plaindre ailleurs point d’exclamation fermez les guillemets.
    En français c’est une affirmation de la concernée. Hors, selon l’explication qui suit, c’est une interprétation de ses propos. Interprétation peut-être juste, mais qui est loin d’être ses propos.
    Titre racoleur. A revoir.
    Sur le fond, elle lit la loi selon sont interprétation que je ne partage pas. La cour constitutionnelle garantit la régularité de TOUT LE PROCESSUS électoral. Hors il y a toujours eu des irrégularités que cette cour laisse passer.

  12. OSSÖNE MEKANE dit :

    Ya mado sais tu que tu n’es pas éternelle?

  13. COMPRENDRE dit :

    MMM Dieu te voit, lui qui est juste et qui aime la justice. Tu n’échapperas pas à sa justice à lui.

  14. J’ai arrêté d’être catholique à cause de cette dame

  15. Félix Ayenet dit :

    l’argumentaire de cette femme est tout simplement léger et farfelu. Il ne tient qu’a sa volonté de tromper le peuple comme elle l’a toujours fait.Elle lit le Droit pour ne pas dire la Constitution qu’elle est censée défendre avec un œil mal voyant.

  16. LEVRAI dit :

    Ya Mado tu ne m’étonne pas du tout.
    Quel droit pourrait être respecté si les simples droits humains de chacun de nous sont tous les jours bafoués par ceux qui sont censé les faire respecter et appliquer
    Si toi à ton niveau tu dit respecter le droit; sache que nous le bas peuple nous en avons la preuve avec nos forces soit disant de l’ordre.
    En effet, le droit est tellement respecté au Gabon que par exemple dans les geôles des gendarmes, comme c’est le cas à Mouila pour ne citer que ce cas précis, il est semble-t-il normal de mettre à poil les malchanceux qui y sont interpellés.
    Homme où femme, tous se retrouvent dans une même cellule ou encore dans la meme salle en tenue de Adan et êve.
    Maintenant dites-moi:
    Quel droit pourrait être respecté si les simples droits humains de chacun de nous sont tous les jours bafoués par ceux qui sont censé les faire respecter et appliquer?

  17. Martin Edzodzomo Ela dit :

    «La Cour constitutionnelle […] ne prend part ni à rétablissement de la liste électorale, ni à l’organisation proprement dite des opérations de vote, encore moins à la centralisation des résultats électoraux à quelque niveau que ce soit», s’est-elle défendue. Aussi, a-t-elle fait valoir que l’institution dont elle a la charge «ne saurait être considérée comme responsable de tous les dysfonctionnements, des irrégularités constatées sur le terrain, des retards et autres manquements qui pourraient survenir» dans le cadre d’une élection politique.
    «La Cour constitutionnelle ne fait pas l’élection, elle ne choisit ni n’intronise aucun candidat. Elle ne fait que dire le droit et tirer les conséquences de sa violation en matière électorale, comme elle le fait en toute autre matière».
    Dire le droit au Gabon, et tirer les conséquences de sa violation en matière électorale, comme elle le fait en toute autre matière ; c’est valider « tous les dysfonctionnements, des irrégularités constatées sur le terrain, des retards et autres manquements qui pourraient survenir» dans le cadre d’une élection politique ». Ceci, toujours en faveurs du système dont Madame la Présidente inamovible de la Cours Constitutionnelle et hiérarque entre les hiérarques du système et apparatchik incontesté. Ignoble aveu de dévoiement de la religion de la justice Madame la Présidente de la Cours Constitutionnelle. Ayez le courage Madame, d’assumer votre responsabilité dans les crises issues de chaque scrutin présidentiel, qui ont à chaque fois endeuillé notre peuple..

  18. Wallace dit :

    Ecoeuré de voir autant de fourberie et perfidie chez une femme.
    Jen ai la nausee rien que de voir sa tete de chauve souris.

  19. BUKETI dit :

    Ce propos de Mborantsuo, insolent à l’endroit du peuple gabonais, est aussi, et surtout, un lamentable et affligeant plaidoyer pro-domo; un tissu d’âneries.

  20. Mambocka dit :

    Mes dames et messieurs,la faiblesse d,estomac ne veux pas dire,mauvaise éducation,mbourantsou a été claire comme l,eaux de sources

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